tag:blogger.com,1999:blog-80510009150984041202024-03-05T09:51:48.860-05:00Chercher des poux*Natacha*http://www.blogger.com/profile/11481421917711374676noreply@blogger.comBlogger751125tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-31529661784267671372014-04-12T17:57:00.002-04:002014-04-12T17:57:13.367-04:00Ce n'est qu'un début...<div style="text-align: justify;">
Eh voilà ! Après presque 7 ans d'amour, d'humour, de rage, de larmes et de cris, nous arrêtons ici. Ça a commencé comme un projet très flou entre deux grandes amies... Je me rappelle les début ou Nat riait de moi parce que je ne comprenais pas trop quoi écrire... Ça a pris du temps avant de prendre définivement cette tangente politique qui a fini par allumer ce blog et nous faire tripper ben raide.</div>
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En ce qui me concerne, ce blog est aussi l'outil et l'espace d'une certaine radicalisation. En me permettant de pitcher des idées et en les mettant en relation avec d'autres idées ou actions, je me suis posé des questions qui ont réaffirmé ou contrarié certaines de mes croyances, habitudes ou valeurs et j'en suis rendue là où j'en suis présentement.</div>
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Heille... quand ce blog a commencé j'étais pro-QS ! (haha Nat ^^)</div>
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<br /></div>
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… Mais justement... en taquinant Nat...</div>
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Ce blog est aussi une belle aventure avec une femme extraordinaire que j'aime tant. Je pense que notre projet commun et notre magique équipe, et ce, tout au long de ces années où nos idées politiques se sont éloignés (mais pas désolidarisés!!!) a créé un espace vivant et ouvert a la critique.</div>
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<br /></div>
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Merci. Merci pour tout et au plaisir de se recroiser ailleurs... Un nouveau projet débute et je suis très heureuse d'en faire partie: <a href="http://tomatenoire.noblogs.org/">tomatenoire.noblogs.org</a></div>
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<br /></div>
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Pwel</div>
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<br /></div>
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***</div>
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<br /></div>
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C’est mon tour !! </div>
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<br /></div>
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Ouf ! crime pof, je suis émotive … </div>
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<br /></div>
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Ça m’a fait plaisir de faire partie de cette belle aventure avec toi Pwel. Même si nous ne sommes pas toujours d’accord (je veux juste (re) dire que tu as déjà été pro-Qs) </div>
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<br /></div>
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En fait, j’ai relu quelques billets.. Que de souvenirs !! </div>
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<br /></div>
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J’ai ris en voyant que longtemps le papier le plus populaire était mon clin d’oeil à Félix le chat de la première guerre (que je salut au passage). J’ai repensé à nos rêves, à notre angoisse d’être lu… ironiquement… À nos révoltes, à ce qui nous rends heureuse et déçue parfois… Bref, mine de rien, il y a des bride de nos vies là dedans. Moi, je crois qu’il à de quoi d’antologique là dedans :P </div>
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<br /></div>
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Je sais que tu t’en vas la plume heureuse vers d’autres ailleurs. </div>
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<br /></div>
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J’ai hâte de te lire mon amie. </div>
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<br /></div>
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À nos lecteurs et lectrices, merci de vos commentaires via le blog ou dans la vraie vie. </div>
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<br /></div>
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Natacha </div>
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2007-2014</div>
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<br /></div>
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Continuons le combat!
</div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-17904816555717171582014-02-17T11:26:00.000-05:002014-02-26T20:24:22.849-05:00"De celles qui résistent" ou l'implosion de l'Union Communiste Libertaire (UCL-Montréal) par l'invisibilité patriarcaleJe partage cette lettre parce qu'elle me touche et parce que je suis solidaire de quelques unes qui l'ont écrite.<br />
Je partage cette lettre parce que les auteures veulent que cette triste finale se sache et que je les trouve très courageuses de sortir de ce silence dans lequel elles ont été enfermées bien malgré elles.<br />
Je partage cette lettre parce que je trouve primordial de garder en mémoire toutes les fois où nos organisations dites auti-autoritaires et anti-oppressives ont cédé à la facilité des oppressions et de la désolidarisation.<br />
Et finalement, je partage cette lettre parce que la dépolitisation d'un enjeux pour en faire une "affaire privée" doit toujours être dénoncée et combattue, et que le premier pas pour une repolitisation d'un tel enjeux, c'est de briser le silence.<br />
<br />
Et pour les camarades que ça pourrait choquer... sachez que ce n'est rien de personnel... C'est du politique que je fais ici.<br />
<br />
<br />
<a href="http://yabastarougeetnoir.wordpress.com/2014/02/18/nous-naccepterons-pas-que-vous-re-inventiez-lhistoire-de-la-fin-de-lucl/">ÉDIT: LA RÉPONSE SUR YA BASTA</a> <br />
<br />
<a href="http://ucl-saguenay.blogspot.ca/2014/02/a-ceux-et-celles-qui-resistent.html">ÉDIT 3: Réponse à la réponse:"À ceux et celles qui résistent"</a><br />
<br />
(ÉDIT 2: Et je n'ai surement pas besoin de rajouter ça mais je le fait quand même... Je suis en solidarité avec quelques filles qui ont souffert de ces dynamiques, mais je n'ai jamais fait partie de l'UCL - je n'ai jamais voulu en faire partie pour différentes raisons - je ne fait que relayer qu'une des dynamiques de leur finale, et je crois que la mémoire des organisations est importante. Si les gensse de feu l'UCL veulent se mettre ensemble pour faire un bilan - public ou non- je crois que ça serait une bonne chose pour la mémoire des radicaux et radicales dans nos milieux.)<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: right;">
<i>Le lundi 8 décembre 2013</i></div>
<i><br /></i>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i><b>À tous les militants et toutes les militantes
qui ont partagé avec nous des efforts de lutte féministe,</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Depuis la dernière fois où nous avons pris la parole collectivement, plusieurs mois de réflexion
individuelle et collective se sont écoulés, nous amenant à mieux comprendre l'une des dynamiques
ayant mené à la lente extinction de l'Union communiste libertaire (UCL). À présent, nous sommes
persuadées que le partage de notre expérience au sein de l'UCL pourra contribuer à vos réflexions
politiques sur les luttes féministes en mixité.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Le message que nous portons aujourd'hui est essentiellement le même qu'il y a un an, mais il est
teinté d'une expérience douloureuse que nous ne sommes pas prêtes d'oublier. Nous pouvons en
mesurer la portée par la virulence de l'acharnement avec lequel on a tenté de le détruire, de
l'éteindre et de nous humilier.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>L'information venue au compte-goutte, les attaques individuelles ainsi que la violence verbale et
psychologique que nous avons subie sont des exemples des stratégies de la violence sexiste à
l'œuvre. Pendant une année, nous nous sommes senties dépossédées de notre lutte, avons dépensé
plus d'énergie à tenter de rétablir les faits plutôt qu'à construire notre projet collectif.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>À ceux et celles qui ont posé des gestes pour freiner notre élan ou qui ont choisi une position de
désengagement : nous avons senti notre parole étouffée par votre peur des conflits. On nous a tout
dit : d'être patientes et conciliantes, de ne pas poser de gestes pour aggraver la situation... Plus nous
avons attendu qu'elle se résorbe d'elle-même, plus elle s'est aggravée, ainsi que les conséquences
directes sur notre vie personnelle et militante, ainsi que sur l'organisation et le pouvoir d'action de
l'UCL.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Le politique de notre histoire a été évacué, notre projet collectif a été discrédité alors qu'on a prêté
aux femmes qui ont désiré briser le statu quo de fausses intentions, et cela au détriment de notre
intelligence et de nos expériences.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Selon nous, ce qui s'est passé est simple. Plus les féministes à l'UCL ont fait front commun contre les
attitudes paternalistes, machistes et anti-féministes au sein de l'organisation, moins ces attitudes
étaient les bienvenues. Au moment même où le comité femmes a annoncé son intention de devenir
un collectif autonome, on a crié à l'exclusion, l'organisation a commencé à se démembrer, nous
avons aussitôt senti les représailles et subi les conséquences.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Nous faisons donc un choix conscient de ne pas répondre aux accusations qui ont été portées
contre nous, à savoir que le comité femmes a voulu purger* l'UCL sur la base de ragots et de
commérages.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Maintenant que nous avons pris le temps d'absorber les ondes de choc qui ont heurté nos
convictions et nos solidarités, il est temps de se remettre en action, de recréer des solidarités, de
s'organiser, de briser le silence.</i></div>
<div style="text-align: right;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: right;">
<i>* Nous ne ferons pas de mauvaises blagues, de
sarcasme ou d'ironie. Les mots que nous
utilisons ont réellement été employés.</i></div>
<i><br /></i>
<i><br /></i>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Dernier retour sur les événements :</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>À la lumière des discussions, ateliers et échanges qui ont eu lieu dans les diverses instances de l'UCL
au cours de notre expérience au sein de celle-ci, ses membres en sont venu.e.s à certaines
orientations <b>afin d'inclure plus de femmes dans la fédération, afin d'adopter des pratiques de
luttes anti-patriarcales et féministes, et afin de créer des liens solides avec d'autres groupes
féministes à tendance libertaire.</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Le comité femmes a pris à cœur ces réflexions et a voulu les mener à bien en organisant des
activités d'éducation populaire, en participant à des événements de d'autres groupes féministes,
et en organisant des rassemblements féministes dans l'espace public, entre autres lors des
manifestations qui ont marqué la grève de 2012.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Tout au long de ce processus, les femmes du comité ont mené une réflexion quant à l'avenir de leur
lutte, à leurs frustrations et à leurs aspirations. Nous avons noté entre autres que les enjeux
féministes au collectif de Montréal étaient travaillés seulement si les personnes qui s'y impliquaient
les avaient à cœur, et non basé sur une mise en pratique systématique des buts et principes de
l'organisation.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ce que nous voulions et ce qui nous réunit toujours, c'est l'idée d'un projet politique qui vise à
construire une société sur des bases qui rendent impossible la domination. Un comité femmes n'est
donc pas une fin en soi, mais un moyen. Ce moyen a trouvé ses limites au sein de l'UCL (double
militantisme, instrumentalisation, manque d'autonomie politique). En voulant renforcer notre pouvoir
d'action antipatriarcal au sein et en dehors de l'UCL, nous désirions, et le désirons toujours, mettre
de l'avant un projet politique commun, se mettre en action plutôt qu'en réaction.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Cette réflexion a culminé dans un projet de collectif féministe de l'UCL à Montréal, en solidarité avec
les féministes de la fédération hors Montréal, dans le but de continuer de lutter dans la fédération en
mixité tout en disposant de l'autonomie et du saferspace nécessaires à la poursuite de nos objectifs
(censé être communs au reste de la fédération).</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Ce que nous avons appris:</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b><br /></b></i>
<i><b>Incapacité de reconnaître et banalisation des attitudes et propos antiféministes</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Au cours des débats entourant la démission de certains membres, qui ont eu lieu dans la foulée de
l'annonce de créer un nouveau collectif, des propos et des attitudes antiféministes ont été tenus.
Lorsque nous les avons nommés, les militants et les militantes de l'UCL n'arrivaient pas à identifier le
contenu antiféministe des paroles ou des actions. Dans leur imaginaire, une attaque anti-féministe
est nécessairement rattachée à quelque chose de gros, qui sort de l'ordinaire. À l'évidence, ils ne
voient pas la « violence ordinaire », et lorsqu'ils arrivent à la saisir, ils la banalisent, la trouvent trop
subtile. Ainsi, malgré les maintes fois où l'on a essayé de ramener notre projet politique et que nous
avons dénoncées les paroles anti-féministes, les personnes qui ont prononcé ces paroles n'ont pas
admis la portée anti-féministes de leurs propos.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ce qui a entre autres été fait et dit (et non reconnu comme attaque anti-féministe) :</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-Utiliser un conflit personnel pour discréditer notre projet collectif en disant que les femmes se cachent derrière le comité femmes pour poursuivre des objectifs individuels.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Dépolitiser un conflit, le réduire au privé.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(paroles) Affirmer que les propositions féministes pour favoriser un fonctionnement
participatif focalisent trop sur le climat et les sentiments;</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(actions) En bref, le féminisme va trop loin, sème la pagaille;</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(paroles) Le comité femmes agit en police, effectue des purges staliniennes;</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(actions) Demander sans cesse des explications sur pourquoi on ne se sent pas bien,
remettre en question nos décisions;</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(paroles) Il faut encadrer les dérapages du comité femmes, s'il a trop de pouvoir il pourrait en
abuser;</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(actions) Évacuer le projet politique que nous avons ramené à maintes reprises sur la table.
(en se parlant entre eux sans nous adresser la parole, en nous ignorant, en ignorant les textes
que nous avons écrits, notre démarche, ne pas répondre à nos arguments politiques, éviter le
sujet, faire semblant de détenir des informations que nous on n'aurait pas, etc.)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(actions) Certaines personnes ont adopté une attitude de fermeture et de non-coopération
lorsqu'on a questionné leurs attitudes;</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(paroles) Argumenter que l'UCL est une organisation de masse, alors on ne peut pas exiger
de tout le monde d'adhérer au féminisme, puisque la masse n'est pas nécessairement
féministe. Les féministes demandent donc la perfection et c'est élitiste;</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-(actions) Les anciens militants qui disent « qu'avant, ça ne marchait pas comme ça ».</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Ceux qui refusent de prendre position dans un conflit politique contribuent aux conséquences
de la domination</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>L'un des plus grands problèmes que nous avons rencontré est le manque de solidarité et de
mobilisation de la part des personnes qui auraient pu entreprendre une démarche pour prendre
position. Nous comprenons que prendre position implique souvent des conséquences : pertes de
liens avec des super-militant.e.s, devoir confronter, etc. Force est de constater que nous manquons
de moyens organisationnels pour faire face aux personnes qui décident de ne pas prendre position.
Dans le cas de la domination, ne pas prendre position, ne pas réagir, ou ne pas poser de question,
c'est agir en faveur de la domination. Ainsi, lorsqu'il y a des manifestations de violence dans le milieu
militant, nous croyons que nous sommes tous et toutes imputables. La position « j'ai rien à voir là-
dedans » n'est donc pas valable. On a tous et toutes le droit et la responsabilité de poser des
questions. Il n'y a pas d'en-dehors de ce genre de conflit politique.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>La meilleure manière de rendre visib</b></i><i><b>le la violence, c'est de rendre visibles ses conséquences</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Même au travers des luttes féministes, beaucoup d’hommes ont tendance à s’accorder le plus de
place en se présentant comme des victimes (peur de perdre sa réputation, peur/ou manque de
volonté de devoir remettre en question ses privilèges et comportements...) Qui se soucie du vécu
des femmes? Tourner au ridicule, intimider, banaliser, discréditer, dépolitiser, réduire à du
commérage, évacuer, vider de son sens un projet politique sont autant d'outils qui ont été utilisés
pour nous faire taire. Les conséquences sont graves, et il est difficile de s'en remettre, de faire
confiance à nouveau, d'espérer du respect. Voici quelques-unes des conséquences que nous avons
vécues :</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Éviter de parler des événements (la peur de parler)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ne pas savoir ce que les gens disent sur nous</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ne plus savoir qui sont nos allié.e.s, même parmi nos ami.e.s, douter</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Craindre de sortir dans les milieux habituellement fréquentés</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Avoir peur, figer</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Perdre des ami.e.s</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Se rendre compte que d'autres sèment le doute sur la qualité des personnes</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Douter de soi constamment</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Se sentir seule</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Perte de repères et perte du sentiment de sécurité</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Devoir changer de milieu (militant, professionnel, social)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Des gens qui ne nous adressent plus la parole</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Des militants tellement attachés à « l'éthique libertaire » qui ne nous appuient plus dans des
encerclements de manifs ou autres moments critiques où on s'est promis de s'entraider</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Subir le commérage : on ne nous considère pas comme des interlocutrices, on apprend tout des
autres</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Dans un contexte de société basée sur la domination, il est impératif de développer des réflexes qui
nous permettent de vérifier la portée politique d'un conflit, indépendamment de ses composantes
individuelles. Il faut aller voir les faits (et les conséquences) auprès des personnes qui sont
susceptibles de vivre des oppressions sur la base d'un système de domination.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>DE CELLES QUI RÉSISTENT</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>D’un autre côté, on s’est aperçu que ça prend un certain temps avant d’identifier qu’on est dans une
dynamique de violence sexiste. Sachez qu’en tant que féministe, l’accepter est douloureux et le
chemin pour reprendre du pouvoir, pour oser nommer, demande du courage et de la détermination.
Nous avons appris à vivre cette théorie dans la pratique, et nous désirons la transformer en outils.
Cela dit, nous croyons que nous avons le pouvoir de s'attaquer à la domination, à condition de créer
des solidarités et à condition que les personnes qui peuvent être alliées fassent le choix de nous
appuyer. Les conséquences de la domination sont avant tout vécues par les personnes qui vivent
des oppressions, et c'est important qu'elles aient des allié.e.s fiables.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>La solidarité n'a pas de sexe, la trahison non-plus</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ce qui nous réunit, ce n'est pas que nous sommes des femmes, c'est que nous sommes féministes.
Plus largement, ce qui nous réunissait au sein d'une UCL mixte, c'était l'objectif commun de
construire une société sur des bases rendant impossible la domination.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ainsi, nous avons appris que les saferspaces ne sont pas acquis, alors que des espaces non-mixtes
ont servi à propulser des réflexions, des sentiments et des impressions partagées dans l'espace
mixte, aggravant les conséquences que nous avons vécues.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Par ailleurs, on a su trouver des solidarités dans l'espace mixte à quelques reprises, et nous espérons
qu'elles grandiront. De plus, si la solidarité et la trahison n'ont pas de sexe, les conséquences de la
violence sexiste, elles, affectent directement les femmes.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Au final, c'est dans l'action que l'on construit des solidarités, de la confiance et du respect.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Il ne faut pas attendre l'assentiment pour aller de l'avant avec nos projets politiques</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Il y a une tendance généralisée à vouloir évacuer les conflits, à préserver le climat de camaraderie, à
ne pas confronter, à vouloir pacifier. Or, nous refusons d'être des gardiennes de la paix, surtout
quand elle signifie de cesser de lutter, ou de se faire dire comment faire. Il faut cesser avec cette
attitude de nous mettre dans la position de devoir constamment justifier, rectifier, balayer et,
comprendre.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>On ne regrette pas d'avoir essayé d'agir en réconciliatrices, parce qu'on s'est bien rendu compte qu'il
y avait de la fermeture, de la non-coopération. On a voulu solliciter les gens qui étaient dans une
position et dans une dynamique de domination. À partir de maintenant, nous allons nous concentrer
sur les gens qui nous appuient, pour qui on peut entrevoir le changement. Pour mieux s'organiser, il
faudra mieux identifier les situations « perdues », lâcher prise sur le changement total de tout le
monde. Par ailleurs, ce n'est pas parce qu'on saura mieux les identifier qu'on sera à l'abri. Au
contraire, ça nous rend plus fragile, car il est souvent question d'amitiés.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>-------------------------</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Il a fallu un long moment de réflexion afin d'être en mesure de parler de cette situation. Ce texte n'a
pas été écrit sans douleur car nos croyances fondamentales et nos solidarités dans l'action ont été
fortement ébranlées. Le temps, mais surtout les démonstrations de solidarité, nous ont permis de se
solidifier. Pendant que nous réfléchissons et reprenons des forces, d'autres continuent de vivre et de
militer sans que leurs comportements et leurs attitudes de domination n'aient de conséquences
négatives sur leurs vies.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Vers des solidarités plus solides </b>:</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Si nous avons été moins visibles dans nos espaces de lutte habituels, sachez que c'est l'une des
conséquences directes de la violence que nous avons subie/vécue. Même si nos manières de
nous organiser ont changé, notre intérêt et notre motivation sont toujours au rendez-vous. Si
vous avez un intérêt à (re)créer des solidarités avec nous, il est toujours temps de le faire!</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Il nous sera difficile de trouver une place dans les grands principes, car les plateformes contiennent de bien beaux mots qui ne sont pas garant de l'action. Pour l'instant, notre inspiration est surtout basée sur des projets concrets en fonction de nos expériences. Nous nous baserons sur les actions et les idées pour choisir nos solidarités afin de bâtir des confiances solides.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Enfin, nous nous sommes rapproprié notre parole et notre histoire. Nous continuerons de lutter pourque nos voix résonnent, et nous aimerions vous compter parmi nous.</i></div>
<br />
<div style="text-align: right;">
<i><b>DE CELLES QUI RÉSISTENT</b></i>
</div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-84423691346573331582013-11-05T22:35:00.001-05:002013-11-05T22:36:16.289-05:00Une agression sexuelle c'est toujours grave et très sérieux<div style="text-align: justify;">
Je crois que dans une gestion collective d'une agression sexuelle qui a été dénoncée par l'agressée, la personne la plus importante devrait être la personne agressée. L'agressée a subi une désappropriation de son propre corps et devrait pouvoir choisir avec qui et comment elle veut cheminer après ce qu'elle a vécu. Une agression sexuelle c'est déjà assez violent sans que la personne agressée se fasse déposséder de son agression. Une agression sexuelle c'est déjà assez violent sans avoir besoin de se faire agresser par d'autres. Personnellement, je crois que quand les gens décident de ne pas demander à la personne agressée ce dont elle a envie ou besoin, et décident d' agir selon leurs besoins et leurs envies à eux et elles, c'est une violence par dessus une violence.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ça ne veut pas dire de ne pas être fâché-es, ça ne veut pas dire de ne pas être déçu-es ou dégoûté-es. Ça veut dire traiter collectivement de la situation de manière responsable et respectueuse. En plus, si nous voulons nous occuper collectivement de nos cas d'agression sexuelle il ne faut pas oublier qu'à chaque dénonciation nous devons faire mieux et apprendre. Il faut que notre mémoire collective puisse se rappeler de nos bons coups et de nos erreurs pour qu'à chaque fois nous soyons en mesure de mieux gérer la situation. Et si a chaque fois nous devrions nous baser sur ce que la personne agressée souhaite et ne jamais nous approprier ce qu'elle a vécu, ce n'est pas seulement une question de respect, c'est une question d'être conséquent-es dans nos interventions collectives.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le même ordre d'idées, je crois que les gens qui racontent l'horreur de la situation mais qui se sentent le besoin d'ajouter d'autres actes de violence à ce qui s'est déjà passé agissent comme si la violence qui avait été subie n'était pas assez grave.</div>
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<br /></div>
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Et ça je trouve ça terrible.</div>
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<br /></div>
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Une agression sexuelle c'est très grave. Personne n'a besoin d'en rajouter, c'est toujours très grave. Je crois aussi que la manière dont nous traitons la chose doit démontrer de l'empathie et du respect envers la personne agressée. C'est important, c'est elle qui a vécu la dépossession de son corps, c'est donc elle qui devrait pouvoir reposséder la situation de la manière dont elle le veut. Aussi, en tant que féministe, je sais très bien que les gens ont un problème a prendre les agressions sexuelles au sérieux, et c'est pour ça que nous nous devons de les traiter avec sérieux. Si ce que nous voulons c'est que les agressées continuent à s'ouvrir et à se confier, il faut qu'elles aient confiance que la situation va rester entre leurs mains. Si nous voulons vraiment que la personne agressée se sente assez en confiance pour raconter son agression il faut admettre que toutes les agressions sont graves et que nous n'avons pas besoin d'en rajouter.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je pense que si des personnes s'avancent sur une agression pour ajouter des détails sordides, non seulement elles dépossèdent l'agressée de sa propre agression mais en plus elles entrent dans le jeu de la justice bourgeoise patriarcale qui nomme et hiérarchise ce qui est une agression « grave » et ce qui n'en est pas une « grave ». N'entrons pas dans ce jeu sordide. Traitons toutes les agressions sexuelles avec sérieux et avec respect. Non seulement parce qu'au milieu de tout ça il y a une vraie personne qui a besoin d'un processus de réappropriation, mais en plus, nous avons le devoir d'apprendre de nos erreurs et de celles de la justice bourgeoise patriarcale.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous rejetons les systèmes oppressifs parce qu'ils sont violents envers les gens. Nous haïssons la violence des systèmes qui déshumanisent les personnes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il me semble que la violence du système patriarcal est déjà assez insupportable sans qu'on cède au réflexe de la reproduire non?</div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-43164233931712849952013-10-22T22:50:00.000-04:002013-10-22T22:50:20.875-04:00Fuck les nationaleux<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXVcKXM1DRz4KiOelh-q3zXUFEPEKcHNB7ffFfNR9UV4SN55Jkii155DNhoFmEOtxZXETwC3rn5zoG3Nv1GU7JjnVYAVNrEWvuTnnwW0h8IauhTln_It5i622VCmFLe_8vD0mQ1hkl8wg/s1600/nationalistes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXVcKXM1DRz4KiOelh-q3zXUFEPEKcHNB7ffFfNR9UV4SN55Jkii155DNhoFmEOtxZXETwC3rn5zoG3Nv1GU7JjnVYAVNrEWvuTnnwW0h8IauhTln_It5i622VCmFLe_8vD0mQ1hkl8wg/s640/nationalistes.jpg" width="640" /></a></div>
<br />Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-49114063706366701322013-10-12T11:15:00.000-04:002013-10-12T11:16:49.389-04:00Jeudi 17 octobre: Réflexion et solidarité avec Youri, Guillaume, et les incarcéréEs<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBobBuhGf0zObT_ffe9KphD0YwHvLZglFmSDAfbdxusp85fSEap3rU9mFQ86rZhI3mXujKI5PeKdBb7EKL_yr_54RDzLEbVC9BA-ZWTD0j76oF4huK7VUsSrQ8Tr-CMmFeudOgpohd-lc/s1600/affiche+5+a+7+prisons+1-page-001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBobBuhGf0zObT_ffe9KphD0YwHvLZglFmSDAfbdxusp85fSEap3rU9mFQ86rZhI3mXujKI5PeKdBb7EKL_yr_54RDzLEbVC9BA-ZWTD0j76oF4huK7VUsSrQ8Tr-CMmFeudOgpohd-lc/s640/affiche+5+a+7+prisons+1-page-001.jpg" width="414" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="color: #cc0000;">Jeudi 17 octobre 2013</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #cc0000;">Café Aquin - UQAM A-2445</span><br />
<span style="color: #cc0000;">18:15</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>Dans la foulée de ce qui se passe avec Youri et Guillaume, un 5à7 échange et discussion autour de la prison, de la façon dont on peut avoir une solidarité active et constante avec les détenu-e-s est organisé au Café Aquin. Un atelier sur les prisons, leur fonctionnement, leur reproduction d'un système raciste, homophobe et patriarcal sera proposé, suivi d'une discussion et si vous le souhaitez, une séance d'écriture de lettres pour Youri et Guillaume. Il est clair que nous assistons à une normalisation de la sentence d'emprisonnement envers les militant-e-s, ce qui nous amène à devoir réfléchir à de nouveaux paradigmes de luttes. Rassemblons-nous, réfléchissons-y et luttons.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ya Basta!</i></div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-17193405698720083392013-10-06T09:13:00.001-04:002013-10-06T09:16:16.105-04:00Solidarité avec Youri et Guillaume! (Des lettres, des livres et des sous au delà des barreaux!)<div style="text-align: justify;">
<i>Après 3 années de procédures judiciaires, Youri Couture et Guillaume Constantineau ont été condamnés à une peine de six mois de prison en lien avec les manifestations contre le G20 à Toronto en 2010. (pour plus de détails voir : <a href="http://www.clac-montreal.net/youri_et_guillaume">http://www.clac-montreal.net/youri_et_guillaume</a> , <a href="http://voir.ca/marc-andre-cyr/2013/10/03/six-mois-de-prison/">http://voir.ca/marc-andre-cyr/2013/10/03/six-mois-de-prison/</a> et le blog de Youri <a href="http://yourigrad.blogspot.ca/">http://yourigrad.blogspot.ca/</a></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>Le conservatisme du système carcéral ne permet qu’à la famille et les conjointes de visiter les deux détenus. Pour y pallier, les ami-es, collègues, camarades n’ont d’autre choix que de leur écrire. Que vous les connaissiez beaucoup, peu ou pas pantoute, quelques mots, dessins, prenant la forme de votre choix seraient vraiment appréciés.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>Nous sommes une petite équipe à se proposer pour l’envoi des lettres. Nous vous tiendrons informé-es dans les prochains jours des deux points de chute pour les lettres à Montréal.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>Entre temps vous pouvez également leur écrire par vous-même. Il est important d’écrire sur l’enveloppe:</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>Guillaume Constantineau</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>No. PAV078829-13, Aile GG2 DODO</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Centre de détention Montréal - Bordeaux</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>800, boul. Gouin Ouest</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Montréal, QC H3L 1K7</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>ou</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Youri Couture</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>No. DRM510047-10, Aile GG2 DODO</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Centre de détention Montréal - Bordeaux</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>800, boul. Gouin Ouest</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Montréal, QC H3L 1K7</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>* <u>Notez toutefois que l’adresse peut changer lorsqu'ils seront assignés à une cellule (numéro d’aile différent) ou s'ils sont transférés à une autre prison.</u></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>*<u>Aussi, soyez bien averti-es que vos lettres peuvent être lues, ainsi réfléchissez bien à ne mettre personne dans la merde.</u></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>**********************************************)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Des livres sont également collectés au Café Aquin, dans une boîte destinée à cet effet. Il faut privilégier les fictions (ils aiment particulièrement la science fiction dystopique, les romans politiques, les livres historiques, la poésie, etc.) et les essais sont moins bien tolérés en prison. Aucun contenu avec de la nudité ou de la violence n’est permis.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>**********************************************)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Des sommes sont aussi ramassées par la CLAC pour Youri et Guillaume, qui en auront besoin pour la cantine, pour aider à payer certaines dépenses pendant qu’ils sont emprisonnés et, surtout, pour les aider à leur sortie de prison.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>Il suffit d'envoyer un chèque à l'ordre de:</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>« Convergence des luttes anticapitalistes »</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>avec la mention "Soutien pour Youri & Guillaume" dans le "Pour", à l'adresse suivante:</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Fond de défense juridique de la CLAC/QPIRG Concordia</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>1500 de Maisonneuve Ouest, #204</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Montréal, Québec H3G 1N1</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>**********************************************</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i><a href="https://www.facebook.com/events/515354225227608"><b>PARTAGEZ CET APPEL!!</b></a></i></div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-57665447269902734192013-08-06T01:53:00.001-04:002013-08-06T01:53:21.901-04:00"Nothing to Prove - Geek Girls & The Doubleclicks"Magique!!! :)<br />
<br />
<i>Why are you surprised</i><br />
<i> I want to be an</i><br />
<i>ASTRONAUT</i><br />
<i> when I grew up</i><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/s4Rjy5yW1gQ?rel=0" width="560"></iframe>Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-24202946592172508242013-06-15T14:58:00.000-04:002013-06-15T15:02:28.407-04:00Expérience banale de la culture du viol<div style="text-align: justify;">
Il y a encore une femme que je connais qui s'est fait droguer dans un bar cette semaine. Elle a été très chanceuse, elle était bien entourée, et le staff autant que ses amiEs se sont occupés d'elle. Par la suite je lui ai demandé dans quel bar c'était arrivé et pendant toute la conversation j'ai senti qu'elle protégeait le bar en disant que ça aurait pu arriver partout, que ce n'était pas le bar, qu'en tant que femme il fallait de toute façon toujours se surveiller et que de toute façon le staff avait été super gentil avec elle et vraiment fâché et désolé que ça lui soit arrivé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je la comprends, c'est vrai qu'il faut toujours se surveiller et c'est aussi vrai que c'est une de mes places préférées avec plein de gens cool qui travaillent là bas, et de la bonne musique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais c'est également une place où <a href="http://chasseurdepuces.blogspot.ca/2012/11/je-connais-des-agresseurs-sexuels-vous.html">un violeur travaille</a> et où il y a un petit historique de Ladies Night.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Attention. Je ne dis pas que c est le violeur qui l'a drogué (je pense qu'il ne travaillait même pas ce soir-là), ou que le contexte était un Ladies Night. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne dis pas non plus que ce ne sont pas tous les bars qui ont des dynamiques qui attisent la culture du viol, mais ça c'est un autre sujet.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je dis que ce bar est un endroit où quelqu'un qui a violé une femme fait encore partie du cercle de travail, et par la nature même de la job, et du cercle social des gens qui sont là. C'est une place où quelqu'un qui a violé une femme est encore socialement accepté et où toutes les personnes qui connaissent ces faits se sentent tenuEs de ne pas en parler ou de minimiser (j'entends encore des « y'a pas vraiment de preuves »). C'est également un endroit où, des fois, pour faire plus d'argent, on mise sur un contexte de soirée qui encourage la surconsommation d'alcool chez les femmes. Un contexte de soirée où on veut attirer les femmes avec plus d'alcool, mais où on veut attirer les hommes, qui eux paient tout à prix régulier, avec plus de femmes saoules.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est pour ça qu'avoir l'impression qu'elle protégeait le bar m'était insupportable. Parce qu'elle avait le réflexe de protéger sa communauté, notre communauté, quand dans le fond, ce commerce n'existe pas pour nous, il existe pour n'importe qui qui va y dépenser de l'argent. Qu'on aime ou non le bar et les gens qui y travaillent n'a aucun lien avec la formation d'une communauté. Et par son refus de ne pas vouloir dire où ça s'est passé, autant qu'en défendant la place en parlant de la sollicitude du staff lors de l'incident elle contribue activement à banaliser ce pan de la culture du viol qui fait penser que les bars et les clubs sont des espaces automatiquement dangereux pour les femmes. C'est elles qui doivent surveiller leurs verres. C'est leur responsabilité de ne pas se faire violer.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et le bar lui, complice de cette culture du viol, profite de sa figure humaine (son gentil staff) pour lui montrer qu'il est désolé de l'incident quand d'un autre côté il sait très bien que ça serait mauvais pour les affaires d'ébruiter ce genre de choses. Après tout, c'est banal se faire droguer dans un bar... Ça aurait pu arriver n'importe ou...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pas de chance qu'illes décident de dénoncer publiquement sur leur page fb par exemple, ou pas de chance que la prochaine fois que j'y aille il y ait des messages dans les toilettes disant que c'est des comportements inacceptables. Et là je rêve complètement de penser que je pourrais voir, sur le comptoir du vestiaire, des tract qui se dissocient et qui dénoncent ce genre de choses et d'imaginer que le staff nous encouragerait à en prendre. Dans mes rêves les agresseurs sexuels seraient même mal à l'aise d'entrer.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est vrai que dans mes rêves on forme une communauté. Pas juste des gens qui ont les mêmes goûts musicaux et vestimentaires, mais des gens qui se soucient les uns des autres et qui se servent de ce qu'ils ont pour améliorer nos situations. Et si une situation fait que des femmes ne se sentent pas en sécurité, on s'arrange pour régler ça.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais ce n'est pas ça qui arrive, parce que ce n'est pas une communauté, c'est un bar. Et si c'est plus payant pour eux de continuer à être complice de tout ça, c'est ce qu'ils vont faire. Ce qui n'empêche en rien que le staff et les proprios soient désolés quand une femme passe proche de se faire agresser. C'est pour ça qu'il faut non seulement dénoncer, mais également dire le nom des places où ça arrive. Il ne faut pas penser que nous faisons du mal à des gens qu'on apprécie en faisant ça, mais plutôt penser qu'on contribue à diffuser de l'information qui aide à la sécurité d'autres femmes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et si ces gens-là se soucient de nous, tout le monde va comprendre, sinon ça veut dire qu'ils nous considèrent comme des clientEs remplaçables. Dans un cas comme de l'autre, ce n'est pas les lieux qu'il faut protéger, ce sont les gens. C'est toujours les gens qu'on devrait protéger.</div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-54562302318960012082013-06-12T12:16:00.000-04:002013-06-12T12:16:10.765-04:00"Clément Méric: Communiqué de solidarité de la part de militantEs libertaires du Québec" - Blog LibertaireUn merci énorme aux camarades qui ont <a href="http://libertaires-mtl.blogspot.ca/2013/06/mercredi-le-5-juin-en-pleine-rue-de.html">écrit ce texte, et j'en profite pour ajouter ce blog à notre liste de trucs plus que pertinents.</a><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
[...]<i> </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Clément a décidé de chasser ce discours, de chasser cette haine, de chasser ces actes barbares d'agressions gratuites, de chasser la violence comme finalité et il en est mort. Déjà, les vautours corporatistes, réformistes et républicains tentent de récupérer sa mémoire. Comme le dit si bien un camarade de l'Action antifasciste Paris-Banlieue, «Clément était anarchiste!» Il a décidé de lutter contre le capitalisme, contre le fascisme et contre l'État, il a identifié les sources d'injustices et a mis sa vie au service de cette cause.</i></div>
<i><br /></i>
<i>C'est parce que nous sommes résoluement antifascistes,</i><br />
<i>C'est parce que nous sommes résoluement anticapitalistes,</i><br />
<i>C'est parce que nous croyons a un monde libéré des injustices, du racisme,</i><br />
<i>des discriminations, du sexisme et de la haine,</i><br />
<i>C'est parce que tu es mort comme tu as vécu, debout</i><br />
<i>Que nous te disons merci Clément!</i><br />
<i><br /></i>
<i>Ni oubli, ni pardon, ici comme ailleurs le fascisme ne passera pas!</i>Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-10078412798612663372013-06-07T12:38:00.003-04:002013-06-07T13:24:25.319-04:00De Montréal à Paris: No pasaran! RIP Clément Méric<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGHFRiypcD9ZCHig-HbF6lVor74RSLoI9bzgwTSCb-7VLlUHcJ1WpkEaz8g1So80DhBZCfcLw0P9OGgeqj-7KDqBXcskP3ad0aUUPhTwosX6iUecW7APhVQQoGMALGMquubKYr2E0Bv1I/s1600/C+m%C3%A9ric.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGHFRiypcD9ZCHig-HbF6lVor74RSLoI9bzgwTSCb-7VLlUHcJ1WpkEaz8g1So80DhBZCfcLw0P9OGgeqj-7KDqBXcskP3ad0aUUPhTwosX6iUecW7APhVQQoGMALGMquubKYr2E0Bv1I/s400/C+m%C3%A9ric.PNG" width="266" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://www.facebook.com/RipClementMeric">Une pensée</a> pour un camarade tombé <a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/06/l-auteur-presume-de-l-agression-contre-clement-meric-interpelle_3425537_3224.html">sous les coups de la pourriture</a>... Pensée également pour sa famille, les gens qui l'aiment, et ses camarades de lutte.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les mots me manquent pour exprimer le choc que je ressens, mais je ne suis pas seule. Aujourd'hui nous sommes des milliers à se serrer dans nos bras, mais aussi à serrer les poings et à continuer à surveiller, à s'organiser, et à lutter contre toutes les manifestation du fascisme.</div>
<br />
<i>Ami, si tu tombes 1000 amiEs sortent de l'ombre!</i><br />
<br />
<iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x10n5b8" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x10n5b8_hommage-a-clement-meric-rassemblement-antifa-passage-caumartin-a-paris-6-06_news" target="_blank">Hommage à Clément Méric: rassemblement "Antifa...</a> <i>by <a href="http://www.dailymotion.com/BFMTV" target="_blank">BFMTV</a></i><br />
<br />
***<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Qu'on nous permette donc ce bref rappel: <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/silvagni/060613/lantifascisme-nest-pas-un-extremisme">l'antifascisme n'est pas un extrémisme.</a></i></div>
<i></i><br />
<div style="text-align: justify;">
<i><i>L'antifascisme est un combat dont la nécessité est vitale pour notre société.</i></i></div>
<i>
</i>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7_9Cgn-yCUJc1q-Z50tHl89Tn9rprZshGHVsBN0a86V2omSl7OCNw_mZuFwU2TnYpqhz_n2BftlumJ2AwnsN8D3Nnb5HHVATpaNObCPYiY1OSRDYXkiXWfknIXFKgEmFvHvZjObEQG1s/s1600/action+antifa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7_9Cgn-yCUJc1q-Z50tHl89Tn9rprZshGHVsBN0a86V2omSl7OCNw_mZuFwU2TnYpqhz_n2BftlumJ2AwnsN8D3Nnb5HHVATpaNObCPYiY1OSRDYXkiXWfknIXFKgEmFvHvZjObEQG1s/s400/action+antifa.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ajouter une légende</td></tr>
</tbody></table>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-82875658939695846642013-06-03T01:33:00.000-04:002013-06-07T13:27:01.579-04:00Lancement: "Guide de survie face aux agent(e)s de sécurité privée"<span style="color: #cc0000;">Samedi 8 juin 20h - REPORTÉ A UNE DATE ULTÉRIEURE</span><br />
<span style="color: #cc0000;">Au RÉACTEUR 2401 Sainte-Catherine Est</span><br />
Avec Urbain Desbois et Héliogabal<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
*Note de mon moi: Je dois insister sur l'importance de ce tout nouveau document. Vous savez exactement ce que je veux dire quand j'exprime que les gardes de sécurité font partie de notre quotidien et ça fait des années qu'illes sont de plus en plus présentEs sans qu'on puisse exactement avoir les outils pour connaitre leurs limites et leur pouvoir exact sinon celui de d'écoeurer et de faire peur aux gens. Je pense que ce guide devrait être diffusé en grand nombre et je remercie beaucoup la personne qui a travaillé là dessus.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Ceci étant dit je ne connais pas vraiment Urbain Desbois et j'avais jamais entendu parler de Héliogabal... Je n'ai aucune opinion sur le show, mais procurez-vous des guides et mettez les partout! :)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i><a href="https://www.facebook.com/events/124503337751065/">L'Association pour la Liberté d'Expression vous invite à une grande soirée festive au Vortex-Réacteur nucléaire</a> - 2401, rue Sainte-Catherine Est - afin de célébrer le lancement de sa brochure intitulée "Guide de survie face aux agent(e)s de sécurité privée". </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-PlIjYIxHUiihYOgEAzq5Vy31_bnM2umWK0FM7acipCeJ0hzy0fV7c3I3PkSxH5i20cY4wlvRtE4qgO3PrMN6HnuqoTHpTea85VNHEOlXgn4MaV7eahDF82fJPZkvGd-bpzmfNiDJIKo/s1600/lancement+agent+e+s+de+s%C3%A9curit%C3%A9+priv%C3%A9e.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-PlIjYIxHUiihYOgEAzq5Vy31_bnM2umWK0FM7acipCeJ0hzy0fV7c3I3PkSxH5i20cY4wlvRtE4qgO3PrMN6HnuqoTHpTea85VNHEOlXgn4MaV7eahDF82fJPZkvGd-bpzmfNiDJIKo/s400/lancement+agent+e+s+de+s%C3%A9curit%C3%A9+priv%C3%A9e.jpg" width="258" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Les profits amassés lors de la soirée seront versés aux arrêtéEs du 15 mars 2011 qui contestent l'article 500.1 du Code de la sécurité routière. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>***********************************************</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Guide de survie face aux agent(e)s de sécurité privée". </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Qu’on le veuille ou non, les agentEs de sécurité privée sont présentEs dans plusieurs aspects de notre vie comme à l’école, dans les centres commerciaux et même dans l’espace public. Ce qui est encore plus fâchant, c’est que très peu de gens sont au courant des pouvoirs des agentEs de sécurité et des recours possibles pour les victimes d’abus. C’est justement dans le but d’informer et de créer un rapport de force que nous avons entrepris la production de cette brochure.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Tu y trouveras de l’information sur les pouvoirs des agentEs en matière d’arrestation, de détention et de fouille. Il sera notamment question des lois qui encadrent leur travail, mais aussi de conseils pour défendre tes droits. Cependant, tu constateras en lisant ces pages que nous disposons de bien peu de recours, c’est pourquoi ce texte se veut aussi un cri d’alarme pour que cesse l’impunité dont ces agentEs bénéficient.</i></div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-76659545537694496132013-04-28T10:58:00.000-04:002013-04-28T11:08:00.386-04:00Hétéronormativité de marde!Je vais être très honnête, j'ai pleuré à gros bouillons. Vidéo à voir et à diffuser!<br />
<br />
<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/3ROXTFfkcfo?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br />
<br />
<a href="http://www.buzzfeed.com/aaronporchia/if-heterophobia-was-real-93w2">via BuzzFeed</a>Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-35136899763901836522013-04-07T17:31:00.001-04:002013-04-07T17:31:23.280-04:00Il est l'heure... 21 avril.org !!! On marche pour la terre ?<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCfyF3081TroRDHv3hj5dWxsBh0w1t5rFYOL15uQp-ZSz3GJKp4vC9h3NslGt3aFbkD2JNOiUEpXA6A5y7DsssylIZWlD-5CMUg3PT3YMgSA5SgXqpZxnEcCoF_1VItUhQ0qyc6jr0El1F/s1600/575743_10151604112389122_1370515548_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCfyF3081TroRDHv3hj5dWxsBh0w1t5rFYOL15uQp-ZSz3GJKp4vC9h3NslGt3aFbkD2JNOiUEpXA6A5y7DsssylIZWlD-5CMUg3PT3YMgSA5SgXqpZxnEcCoF_1VItUhQ0qyc6jr0El1F/s320/575743_10151604112389122_1370515548_n.jpg" width="247" /></a></div>
<br />*Natacha*http://www.blogger.com/profile/11481421917711374676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-71228178387168236662013-04-07T10:33:00.000-04:002013-04-07T17:30:14.567-04:00La chasse aux manifestations va bon train... La preuve :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-6vhJYiZ7k6qef5SL8NW4gT4QNXWREl2R7FIRl9MA2eMRKXLqk9jwIqcSWe523CSbZUIEYE9uIcFXq5HzkRHksCMlmShHTmGsmZvlyi0zgdvKIJYIM1IBkTjFIJhHLUYyTPDXqObm-hxk/s1600/duguay.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-6vhJYiZ7k6qef5SL8NW4gT4QNXWREl2R7FIRl9MA2eMRKXLqk9jwIqcSWe523CSbZUIEYE9uIcFXq5HzkRHksCMlmShHTmGsmZvlyi0zgdvKIJYIM1IBkTjFIJhHLUYyTPDXqObm-hxk/s320/duguay.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
Je sais pas si le SPVM fait comme dans certains films et s'amuse à pogner le plus de manifestant.e.s pour avoir plus de points...<br />
<br />
La question se pose... (ou pas)<br />
<br />
En tout cas, j'ai un gros malaise avec ce qui se passe en ce moment à Montréal.<br />
<br />
Gros malaise.<br />
<br />
p.s. le dessin est de Duguay.<br />
<br />
<br />*Natacha*http://www.blogger.com/profile/11481421917711374676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-68270528304346462802013-04-04T11:50:00.002-04:002013-04-04T12:08:24.491-04:00Fuck you Ian Lafrenière! ACAB<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTFBreo9GRBvOJMuSyFoo_piupgpnL1Jr66kAVmF8V9B8o-tXaKXz0jzRQWtOPas-m322twIzyt-yKS_G2J7xBKdx-jpBkhRqS_Bwr1B7SmC5bG1rByEtRnuBRZs_eukpkCgCfICmgca4/s1600/ian+lafreni%C3%A8re.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTFBreo9GRBvOJMuSyFoo_piupgpnL1Jr66kAVmF8V9B8o-tXaKXz0jzRQWtOPas-m322twIzyt-yKS_G2J7xBKdx-jpBkhRqS_Bwr1B7SmC5bG1rByEtRnuBRZs_eukpkCgCfICmgca4/s640/ian+lafreni%C3%A8re.jpg" width="480" /></a><br />
<br />
Chère SPVM,<br />
<br />
Tu vas faire quoi? <a href="http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/04/03/accusee-de-harcelement-criminel-par-le-spvm-pour-une-photo-sur-instagram_n_3009768.html?1365027065">Allez arrêter tous ces gens qui publient cette photo?</a> Qui la partagent et qui la mettent maintenant en photo de profil sur Facebook?<br />
<br />
Sincèrement, <br />
<br />
Pwel<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp7Sbg7nfrGuPLrr5fiHnn2hhV0ztaZW4O-NhCULO58P2DT-wBrc2bmzEcXOKt_CXfLnrVHsikWdIDTyVbOWB6un5JHEmaH972fTm0F22cJD9fThLa9nv4kl4KESc9x3RH5sHOHP1oBBI/s1600/lafreniere+everywhere.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="235" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp7Sbg7nfrGuPLrr5fiHnn2hhV0ztaZW4O-NhCULO58P2DT-wBrc2bmzEcXOKt_CXfLnrVHsikWdIDTyVbOWB6un5JHEmaH972fTm0F22cJD9fThLa9nv4kl4KESc9x3RH5sHOHP1oBBI/s400/lafreniere+everywhere.jpg" width="400" /></a><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-z5PxY1rn84e4PV-o945DnbNAsej0CwqFSasidzJo9mtElB3OkyYzqdLqisZDODQrPLyHYd11Pr0V88jGNFYX6DDSIq1pw64br1Fs_UbAe2z2lOUv5ShM2wICmc-8zdLDJMv1O7gyw9A/s1600/lafreniere+II.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-z5PxY1rn84e4PV-o945DnbNAsej0CwqFSasidzJo9mtElB3OkyYzqdLqisZDODQrPLyHYd11Pr0V88jGNFYX6DDSIq1pw64br1Fs_UbAe2z2lOUv5ShM2wICmc-8zdLDJMv1O7gyw9A/s400/lafreniere+II.jpg" width="400" /></a>Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-8077118421471218872013-04-02T09:31:00.000-04:002013-04-02T09:31:22.007-04:00« L’autisme : ce n’est pas ce que nous avons, c’est ce que nous sommes » Brigitte Harrisson.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd2O7OBe7RR1Qma0iq_U3BZLSxlOWnb3ZOqIvW_zIb9Dg4fqD9x9cVhGJV5F_t6hDP_8olUH3P3CHYmemrlH4i-rnwNrL6s9SP_Yv_l7MfLJBzmLGf25M8gqp4-NjouuOGr9k3myg-79S0/s1600/548874_244978952312691_1244190969_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd2O7OBe7RR1Qma0iq_U3BZLSxlOWnb3ZOqIvW_zIb9Dg4fqD9x9cVhGJV5F_t6hDP_8olUH3P3CHYmemrlH4i-rnwNrL6s9SP_Yv_l7MfLJBzmLGf25M8gqp4-NjouuOGr9k3myg-79S0/s320/548874_244978952312691_1244190969_n.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
À lire pour en savoir plus ( Québec) : <a href="http://www.autismequebec.org/">http://www.autismequebec.org/</a><br />
<br />
( France) <a href="http://fondation-autisme.org/">http://fondation-autisme.org/</a><br />
<br />
<br />
<br />
oui, c'est une vraie journée ^^ <a href="http://www.journee-mondiale.com/88/journee-mondiale-de-sensibilisation-a-l-autisme.htm">http://www.journee-mondiale.com/88/journee-mondiale-de-sensibilisation-a-l-autisme.htm</a><br />
<br />
Et à entendre... <a href="http://www.radio-canada.ca/emissions/tout_un_samedi/2012-2013/chronique.asp?idChronique=273150">http://www.radio-canada.ca/emissions/tout_un_samedi/2012-2013/chronique.asp?idChronique=273150</a><br />
<br />*Natacha*http://www.blogger.com/profile/11481421917711374676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-73016253050732715162013-03-31T13:24:00.000-04:002013-03-31T13:24:07.658-04:00"When the Spectacle Continues Backstage…"<div style="text-align: justify;">
Version anglaise du texte "Quand le spectacle se poursuit en coulisses", <a href="http://www.jesuisfeministe.com/wp-content/uploads/2013/03/WhentheSpectacleContinuesBackstage....pdf">via jesuisfeministe.com</a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><u>Wh</u><u>en the Spectacle Continues Backstage…</u></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>There are two Histories the official History, which lies, and is taught, and the secret History, where the veritable
causes of events are, a shameful History. (Lost Illusions – Honoré de Balzac)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>After having struggled for months against the inequity of the social distribution of economic capital, it has become
clear that the struggle must from now on also continue on the terrain of other forms of capital: symbolic, cultural,
political. It is the time to write History, laying the foundations of the legitimacy of accounts that already jostle each
other, gently, of course, in a bookstore near you. Or at the Lion d'Or, site of the launch of From School to the Street:
Backstage on the Student Strike, a book cowritten by Philippe Éthier and Renaud PoirierSaintPierre, elected respectively on the executive committee of ASSÉCLASSE,
and press attaché on the media committee of the latter.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>How did they do it?</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>According to its authors, the objective of the book, whose birth we celebrate today, is to disseminate the different
practices put forth during the strike such that they can guide future generations. Different debates and internal
conflicts were voluntarily erased to produce the most consensual account possible. Do we really imagine that what
said future generations need is a heap of generalities, a factual chronology of events, and their technical
organization? In order to avoid repeating the same errors and to permit a sound politicization, it is to the contrary
essential to display the contradictions, the impasses, and the internal conflicts that marked the strike.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>But this voluntary silence is not a first. Inside the strike movement (before, during, and after), critical approaches
were for the most part devalued. It's then that this "consensual" production is disturbing in that it is built on the
concealment of ideological debates between political tendencies, debates that became so difficult and disturbing.
From the different perspectives that we occupied during the strike of 2012, it is impossible to advance a
consensus around mechanisms that worked well to build a mass mobilization and a structure that supports and
feeds it. The set of reflections and analyses concerning the political practices of CLASSE that the authors present,
based on their specific position in the movement, is not neutral. It results from a selective operation that retains
and ties together a very thin fragment of reality: that of the victors who today publish and privatize their account of
the strike, with Écosociété[
1].</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>The violence of a "consensual" history</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>In silencing the plurality of political realities, the lived suffering, and the strategies of internal repression of different
political tendencies, the authors feed and encourage the propagation of acritical
practices within the movement.
Quieting initiatives to transform historical social relations (of gender, of class, of race) is a fundamentally violent
position.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Only one page of the book is dedicated to the feminist principles of ASSÉ-CLASSE,
one page that hardly has time
to take up the widely documented mass resignations from two committees for which the principal motive was the
reproduction of relations of power. The book does not tell us why at the only feminist demonstration of CLASSE
almost everyone was arrested. Neither do we learn how Philippe Éthier and Gabriel NadeauDubois
asked a
member of a CLASSE committee to resign and to conceal her involvement when she faced criminal charges.
Neither presented are the feminist critiques that were addressed to their executive team. In fact, the "feminism"
section is so consensual that it no longer bears almost any resemblance to the experiences of feminist activists in
the strike. However it is among others their initiatives that made it possible to give life to the strike, to mobilize
people, to organize, to make sure to make it more inclusive. They are key actors behind the stage of the strike, a
backstage of occasional turbulence between activists.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>In brief, the authors fought on their own side, atop the pyramid that they built. It is not only tactical disagreements
that we have with them, but rather profound tensions between two different modes of struggle. But can we really be
surprised that a women's History written by men sounds all wrong? We are not the first to say it: consensual
History is a violent history of the privileged, where discordant voices do not have a place.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>"C’est un beau roman, c’est une belle histoire…"[2]</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>In the book the absence of a culture of responsibility and of critical political approaches to practices and objectives
has the consequence of participating in the mythologization of the authors. Around their heroic persons is
constructed an aura of individual strength turned into the necessary token of the capacity to act politically on the
world. For that matter the book's numerous romanticized scenes (like that in which the valiant warriors of CLASSE,
armed with their walkietalkiescrsshcrssh
are in spite of themselves found in a harrowing but oh so heady race
against the clock to provide the media with a count of demonstrators before the SPVM) participate significantly in
this outoftouch
representation of the actors. Developing a reading of one's involvement in the strike as being
profoundly and structurally part of the problem seems to be perceived as incompatible with the heroicization of
progressive political engagement: one could not at once be part of the problem and want to contribute to its
resolution. When issues are shifted in this way toward political practices and their consequences on the lives of
others, we are accused of contributing to a depoliticization born of a Christian culture of culpability. Or, even better
because so poignant, we are charged with political intolerance. If the questions and critiques of feminists, based
on the idea that the private is political, among others, constitute political intolerance and interrupt the feeling of
moral integrity and authenticity that certain activists feel, then so be it. We think it's a bare minimum if we want to
transform social relations.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>"CLASSE is literally disrupting the natural order of things"(The book in question)</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>It's not everyone that can produce a book like this one. It requires not only having contacts and the necessary
resources, but having the free time. That two white male members elected in the structures of ASSÉ are able to
submit a manuscript cleansed of these conflicts is not an accident. Their privileged position allows them to write
about the strike as selfproclaimed
specialists and by appropriating the techniques of organization of this strike
that are based as much on the memory and practices of generations of activists as on varied experiences of
selforganization.
By the circulation of their vision of history as being consensual and homogeneous, the authors
place themselves above all the activists who are fully actors of the movement, and who lack the spare time to write
a book that recounts their vision of history according to their place, equally of interest, in the strike. Behind the
consensual idea of the book, it is the voices and the legitimacy of all those persons which are crushed by the
leveling of a dissensus vital to any political manifestation that aims at life.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>In this dynamic, it is only the authors who win; who win notoriety, symbolic capital, and the imposition of their vision
through time (and incidentally since they are selling their book). The History that freezes itself in time and space is
completely standardized so that everything that was lived may fit into the well delimited compartments that the
authors impose on us. Let's not forget that the choices of content in this type of book have an impact on what will
be retained of the history of this strike. It appears to us essential to bring up all of the issues around the
differentiation between the treatments given to a book that presents a consensual analysis and to the writings that
present a conflictual analysis. In effect, there exist numerous works that develop on the theme of conflicts inside
ASSÉCLASSE,
but they will never be given the distribution and the respect that this book enjoys. The distribution of
writings from a feminist perspective critical of the functioning of ASSÉCLASSE
has even been in recent years an
important political issue. Indeed, it is interesting to note that the uniform vision of From school to the street clashes
violently with the reflections in the accounts produced by a diversity of activists, in view of the 2013 orientation
congress of ASSÉ: http://orientation.bloquonslahausse.com/. Thus, their presented magical recipe for obtaining a
large movement is a model that is bleached, wrung out, dried, completely emptied of its plural context and of the
power dynamics that existed at the heart of the student movement.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>From the image of the strike to the strike of the image</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>This formula started to circulate during the strike on the tongues of those who rapidly realized, with bitterness and
anger, that CLASSE was losing its footing and succumbing to the petits chefs backstage. At the time, the spotlights
were on Gabriel NadeauDubois,
but many were already denouncing the speeches written by those other than the
star of the spectacle of the strike. Today, the cameras turn backstage and film in closeup
the insolent strings
hanging still just above the clean but rumpled shirts of the dear GND.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>By this critique, we refuse a homogeneous vision of History and of the cogs of events. The privilege of literary
production must not be considered the authorized and neutral vision of the strike. To the contrary, the richness of
experiences and internal conflicts is essential to a dynamic understanding and to a will of inclusion of different
practices and ideas.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Going through mainstream channels to talk about a strike that they tried at all costs to render mainstream: there's
nothing surprising here. May we not be attributed bad intentions, we are not playing the game of the indignant. But
even so we applaud the coherence and we understand the perseverance: having worked relentlessly to make of
the strike a spectacle, now's not the time to let up!</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Other strikers…</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Camille Allard</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Jeanne Bilodeau</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Dominique Bordeleau</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Vanessa Gauthier Vela</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Vanessa Mercier</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Iraïs Landry</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Fanny Lavigne</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Michelle Paquette</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Camille Tremblay Fournier</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Yasmine Djahnine</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Julie Bruneau</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>[1] A progressive Quebec publishing house.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>[2] A 1972 lyric by French singer Michel Fugain.</i></div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-13961019824700000742013-03-22T11:07:00.003-04:002013-03-24T01:28:20.424-04:00"Quand le spectacle se poursuit en coulisse..."
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqEyjs4TnQGBL8cYVn_IRv2f3LPfPy608Mi2kC159qxRxliuDbdLQub9eNTBvcKOnqYqs6Di28QDjXoDs1SwbOx35tgGCY_qJW4q2_n9iN5QEUNH3ny8yBA8in6z5D0QcfoOO4qLuO5Tg/s1600/de+l+ecole+a+la+rue.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="245" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqEyjs4TnQGBL8cYVn_IRv2f3LPfPy608Mi2kC159qxRxliuDbdLQub9eNTBvcKOnqYqs6Di28QDjXoDs1SwbOx35tgGCY_qJW4q2_n9iN5QEUNH3ny8yBA8in6z5D0QcfoOO4qLuO5Tg/s400/de+l+ecole+a+la+rue.PNG" width="400" /></a></div>
<a href="http://www.jesuisfeministe.com/?p=6500">Via jesuisfeministe.com</a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Il y a deux Histoires l’Histoire officielle, menteuse, qu’on enseigne, puis l’Histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements, une Histoire honteuse. (Illusions perdues – Honoré de Balzac)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Après avoir lutté pendant des mois contre le déséquilibre de la répartition sociale du capital économique, force est de constater que la lutte doit désormais également se poursuivre sur le terrain des autres formes de capitaux : symbolique, culturel, politique. Nous en sommes à l’heure d’écrire l’Histoire en fondant la légitimité des récits qui se bousculent déjà, gentiment, bien sûr, dans une librairie près de chez vous. Ou encore au Lion d’Or, lieu du lancement De l’école à la rue : dans les coulisses de la grève étudiante, un ouvrage co-écrit par Philippe Éthier et Renaud Poirier-Saint-Pierre, respectivement élu sur le conseil exécutif de l’ASSÉ-CLASSE, et attaché de presse au comité média de cette dernière.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Comment ont-ils fait?</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Selon ses auteurs, l’objectif du livre, dont nous célébrons aujourd’hui la naissance, serait de dégager les différentes pratiques mises de l’avant lors de la grève de telle sorte qu’elles puissent guider les générations futures. Ont volontairement été évacués les différents débats et conflits internes pour produire le récit le plus consensuel possible. S’imagine-t-on vraiment que ce dont les dites générations futures ont besoin, c’est d’un paquet de généralités, d’une chronologie factuelle des événements et de leur organisation technique? Pour éviter de répéter les mêmes erreurs et pour permettre une politisation solide, il est, au contraire, essentiel d’afficher les contradictions, les impasses et les conflits internes qui ont marqués la grève.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Mais ce mutisme volontaire n’est pas une première. À l’intérieur du mouvement de grève (avant, pendant et après celle-ci), les retours critiques ont été majoritairement dévalorisés. C’est alors que cette production « consensuelle » est dérangeante puisqu’elle est bâtie sur l’occultation des débats d’idées entre tendances politiques, devenus si difficiles et dérangeants. Des différentes perspectives que nous avons occupées durant la grève de 2012, il est impossible d’avancer un consensus autour des mécanismes qui ont bien fonctionné pour bâtir une mobilisation de masse et une structure qui la supporte et l’alimente. L’ensemble de réflexions et d’analyses concernant les pratiques politiques de la CLASSE que présentent les auteurs, à partir de leur posture spécifique dans le mouvement, n’est pas neutre. Elle résulte d’une sélection opérée qui retient et ficelle une très mince parcelle de la réalité : celle des vainqueurs qui publient et privatisent aujourd’hui leur bilan de grève, chez Éco-société.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>La violence d’une histoire « consensuelle »</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>En faisant silence sur la pluralité des réalités politiques, sur les souffrances vécues et sur les stratégies de répression interne envers différentes franges politiques, les auteurs nourrissent et encouragent la propagation des pratiques a-critiques au sein du mouvement. Taire les initiatives pour transformer les rapports sociaux (de sexe, de classe, de race) de l’histoire est une posture fondamentalement violente.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Une page seulement de ce livre est consacrée aux principes féministes de l’ASSÉ-CLASSE, page qui n’a guère le temps d’aborder les démissions en bloc largement documentées de deux comités dont le principal motif était la reproduction de rapports de pouvoir. Le livre ne nous apprend pas pourquoi à la seule manifestation féministe de la CLASSE presque tout le monde s’est fait arrêter. On n’apprend pas non plus comment Phillipe Éthier et Gabriel Nadeau-Dubois ont demandé à une membre d’un comité de la CLASSE de démissionner et de camoufler son implication lorsqu’elle fit face à des charges criminelles. Ne sont pas présentées non plus les critiques féministes qui ont été adressées à leur équipe exécutive. À vrai dire, la section « féminisme » est si consensuelle qu’elle n’a presque plus rien à voir avec les expériences des militantes féministes de la grève. Pourtant ce sont entre autres leurs initiatives qui ont permis de faire vivre la grève, de mobiliser des gens, de s’organiser, de faire en sorte de la rendre plus inclusive. Elles sont parties prenantes des coulisses de la grève, des coulisses où ça jouait parfois rough entre militant-es.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Bref, les auteurs ont lutté de leur côté, du haut de la pyramide qu’ils ont construit. Ce ne sont pas seulement des désaccords tactiques que nous entretenons avec eux, mais plutôt des tensions profondes entre deux modes de luttes différents. Mais peut-on vraiment être surprises qu’une Histoire des femmes écrite par des hommes sonne encore tout croche? Nous ne sommes pas les premières à le dire: l’Histoire consensuelle est une histoire violente de privilégiés, où les voix discordantes n’ont pas leur place.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>« C’est un beau roman, c’est une belle histoire… »</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>L’absence dans l’ouvrage d’une culture de la responsabilité et de retours politiques critiques sur les pratiques et les objectifs a comme conséquence de participer à la mythification des auteurs. Autour de leurs héroïques personnes est construit une aura de puissance individuelle devenue le gage nécessaire à la capacité à agir politiquement sur le monde. Les nombreuses scènes romancées de l’ouvrage (comme celle où les valeureux guerriers de la CLASSE, armés de leurs walkie-talkie-crssh-crssh se retrouvent malgré eux dans une angoissante mais ô combien grisante course contre la montre pour fournir avant le SPVM le nombre de manifestant-es aux médias) participent d’ailleurs largement de cette représentation déphasée des acteurs. Développer une lecture de son implication dans la grève comme faisant profondément et structurellement partie du problème semble donc être perçu comme incompatible avec l’héroïsation de l’engagement politique progressiste : on ne pourrait pas à la fois faire partie du problème et vouloir contribuer à sa résolution. Quand on déplace ainsi la problématique vers les pratiques politiques et leurs conséquences sur la vie des autres, on nous accuse de contribuer à une dépolitisation issue d’une culture chrétienne de la culpabilité. Ou bien, encore mieux parce que tellement poignant, on se fait taxer d’intolérance politique. Si les interrogations et les critiques des féministes, entre autres basées sur l’idée que le privé est politique, constituent de l’intolérance politique et bloquent ce sentiment moral d’intégrité et d’authenticité que certains militants ressentent, eh bien soit. On pense vraiment que c’est un minimum si on veut transformer les rapports sociaux.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>« La CLASSE perturbe littéralement l’ordre naturel des choses » (Le livre en question)</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ce n’est pas tout le monde qui peut produire un livre comme celui-ci. Il faut non seulement avoir des contacts et les ressources nécessaires, mais il faut être capable de se libérer du temps. Que deux membres masculins et blancs élus dans les structures de l’ASSÉ puissent se permettre de soumettre un manuscrit lavé de ces conflits n’est pas un hasard. Leur position privilégiée leur permet d’écrire sur la grève en s’autoproclamant spécialistes et en s’appropriant les techniques d’organisation de cette grève qui se base autant sur la mémoire et les pratiques de générations de militant-es que sur les expériences d’auto-organisation variées. Par la diffusion de leur vision de l’histoire comme étant consensuelle et homogène, les auteurs se placent au-dessus de tous les militant-es qui sont des acteurs et des actrices à part entière du mouvement, et qui n’ont pas le loisir d’écrire un livre qui raconte leur vision de l’histoire selon leur place tout aussi intéressante dans la grève. Derrière l’idée consensuelle de ce livre, ce sont les voix et la légitimité de toutes ces personnes qui sont écrasées par l’aplanissement d’un dissensus vital à toute manifestation politique qui se veut vivante.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Dans cette dynamique, il n’y a que les auteurs qui gagnent; qui gagnent de la notoriété, du capital symbolique, et l’imposition de leur vision à travers le temps (et accessoirement puisqu’ils vendent leur livre). L’Histoire qui se fige dans le temps et l’espace est complètement uniformisée pour que tout ce qui a été vécu puisse entrer dans les cases bien délimitées que les auteurs nous imposent. N’oublions pas que les choix de contenu de ce genre de livre ont un impact sur ce qu’on retiendra de l’histoire de cette grève. Il nous apparaît donc primordial de faire ressortir toute la problématique de la différenciation entre le traitement qu’on fait à un livre qui présente des analyses consensuelles et aux écrits qui présentent des analyses conflictuelles. En effet, il existe de nombreuses productions qui s’avancent sur le thème des conflits à l’intérieur même de l’ASSÉ-CLASSE, mais elles n’auront jamais droit à la diffusion ou au respect dont ce livre jouit. La diffusion même d’écrits à partir d’une vision féministe critique du fonctionnement de l’ASSÉ-CLASSE a été dans les dernières années un enjeu de pouvoir important. D’ailleurs, il est intéressant de noter que la vision uniforme De l’école à la rue détonne violemment d’avec ce qui a été réfléchi dans les bilans produits par une diversité de militant-es, en vue du congrès d’orientation de l’ASSÉ 2013, : http://orientation.bloquonslahausse.com/. Ainsi, leur recette magique présentée pour réussir un mouvement large, est un modèle bleaché, essoré, séché, complètement vidé de son contexte pluriel et des dynamiques de pouvoir qui existaient au sein du mouvement étudiant.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>De l’image de la grève à la grève de l’image</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Cette formule a commencé à circuler pendant la grève sur la bouche de ceux et celles qui ont réalisé rapidement, avec amertume et colère, que la CLASSE perdait pied et succombait aux petits chefs dans les coulisses. À l’époque, les spotlights étaient sur Gabriel Nadeau-Dubois, mais plusieurs dénonçaient déjà les discours écrits par d’autres du grand comédien du spectacle de la grève. Aujourd’hui, les caméras se tournent vers les coulisses et filment en gros plan les insolentes ficelles qui pendent encore juste au-dessus des chemises propres mais froissées de ce cher GND.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Par cette critique, nous refusons une vision homogène de l’Histoire et des rouages des évènements. Ce privilège de production littéraire ne doit pas être celui qui sera considéré comme la vision autorisée et neutre de la grève. Au contraire, la richesse des expériences et des conflits internes est essentielle à une compréhension dynamique et à une volonté d’inclusion des différentes pratiques et idées.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Passer par des canaux mainstream pour parler d’une grève qu’on a tenté à tout prix de rendre mainstream, il n’y a rien d’étonnant là-dedans. Qu’on ne nous prête pas de mauvaises intentions, nous ne jouons pas la game des indigné-es. Mais on applaudit tout de même la cohérence et on comprend la persévérance : avoir travaillé d’arrache-pied à faire de la grève un spectacle, c’est pas maintenant qu’il faut lâcher!</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>D’autres grévistes…<br />
Camille Allard,
Jeanne Bilodeau,
Dominique Bordeleau,
Vanessa Gauthier-Vela,
Vanessa Mercier,
Iraïs Landry,
Fanny Lavigne,
Michelle Paquette,
Camille Tremblay-Fournier,
Yasmine Djahnine,
Julie Bruneau</i></div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-10782550856612933412013-03-17T00:54:00.000-04:002013-03-17T00:59:21.692-04:00Perles universitaires II<div style="text-align: justify;">
Il y en a beaucoup, et quelques-unes commencent déjà à dater, mais je les accumule toujours avec beaucoup de plaisir. Elles sont intégrales, donc les fautes ne sont pas de moi. Enjoy!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>- Il est tout de même important de mettre en relief le fait que si les québécois font preuve d'un grand socialisme en accueillant des étrangers.</i></div>
<i><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Les accomodements raisonnables touchent des valeurs que les Québécois défendent dep0uis les années 1800.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- C'est donc dans les années 90 qu'apparait, sur son cheval blanc, les PPP.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Le Canada est un pays où la notion de droit est beaucoup trop évaluée dans le sens de déterminer sa valeur.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Ce livre, possiblement, en soulèvera d'autres.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Le deuxième facteur est le pouvoir grandissant des femmes sur la natalité avec le droit à l'avortement. Ce facteur est fort présent au Québec car l'État québécois met de l'avant l'égalité entre les hommes et les femmes avant touts autre forme de pouvoir en Amérique du Nord.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Au Québec, c'est l'Église qui avait toujours représenté les Britanniques.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Une confédération peut normalement ajouter ou inclure des libres très librement.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Pour comprendre l'origine de la recherche pour le Passage du Nord-Ouest, nous devons d'abord faire un recul historique jusau'à l'année 1453, la chute de Constantinople.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- En bref, le sujet des "écoles passerelles" est une problématique presque intemporelle pour le Québec.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Dans cette recherche, nous avons eu à faire face à des données quantitatives et même qualitatives.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- Résultat, il s'est développé, au courant des 2 derniers siècles, un phénomène connu sous le nom de "Quebec Bashing" qui a pour but principal de dénigrer le québécois en considérant seulement sons statu de francophone.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- J'avoue avoir un petit faible pour les analyses quantitatives.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- À contrario, les analyses féministes en relations internationales cadrent pour la plupart dans le post-positivisme puisqu'elles ont une relation haute en normativité avec le sujet qu'elles étudient.</i></div>
</i>Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-44478052119082228782013-03-13T02:20:00.000-04:002013-03-13T02:24:14.554-04:00Ce jeudi 16 mars: Comité d'accueil pour Agnès Maltais!<div style="text-align: justify;">
<i>Agnès Maltais à l'UQAM à 16h ce jeudi...pour faire un discours d'ouverture dans le cadre de la conférence <a href="http://www.fppa.ca/?page_id=131">Femmes, pouvoir et politique dans les Amériques</a>. L'Organisation populaire des droits sociaux (OPDS), d'autres groupes et d'autre militantEs seront là dès 14h45 pour lui faire un comité d'accueil..... <span style="color: #cc0000;">Rendez-vous devant la porte de la salle, près de l'agora ! Ou à 14h30 devant le Centre des femmes de l'UQAM</span> (DS-3305)</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2004</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/HLl-axRaPio?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2013</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/YF3U1qy4u34?rel=0" width="640"></iframe><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- <i><a href="http://www.ledevoir.com/politique/quebec/372472/aide-sociale-les-critiques-fusent-de-toutes-parts">Pour les groupes sociaux, la décision de la ministre est une véritable « trahison »</a>. « Agnès Maltais s’était engagée auprès de nous à augmenter les revenus des personnes seules à l’aide sociale », dénoncent-ils.<br />
<br />
La coupe qui les dérange le plus touche la prestation pour « contrainte temporaire » offerte aux personnes de 55 à 58 ans, l’équivalent de 129 $ par mois. La ministre dit vouloir la remplacer par une aide mensuelle de 195 $ pour soutenir la réinsertion en emploi.<br />
<br />
Les modifications apportées à l’aide sociale n’ont pas fait l’objet d’une annonce. Elles ont été signifiées sans tambour ni trompette en pleine relâche de l’Assemblée nationale. En plus des quinquagénaires, les coupes frappent les jeunes familles et les bénéficiaires de services en toxicomanie.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- <a href="http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201303/11/01-4630023-soutien-aux-assistes-sociaux-toxicomanes-le-pq-serre-la-vis.php">Agnès Maltais, propose de limiter à 90 jours la durée d'un séjour payé en centre pour les toxicomanes bénéficiaires de l'aide sociale.</a> Or, en 2009, le gouvernement libéral, qui tentait d'implanter une mesure similaire, mais moins sévère, a dû renoncer à son projet car il a reconnu que cela mettait en péril la santé des gens les plus vulnérables.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- <a href="http://www.ledevoir.com/politique/quebec/372789/coupes-a-l-aide-sociale-la-ministre-maltais-ne-reculera-pas">Critiquée de toutes parts pour ces coupes, la ministre persiste et signe </a>: « Je considère véritablement que ce n’est pas l’âge de 55 ans qui est une contrainte à l’emploi et que ce n’est pas d’avoir un enfant en bas âge qui est une contrainte à l’emploi. La contrainte, elle est ailleurs. […] Je veux remédier à cela. »<br />
<br />
Elle vante sa réforme, affirmant qu’elle allait « mettre sur pied ce qui n’a jamais été essayé avant » avec un programme structuré d’accompagnement « très fort » et des rencontres individuelles avec chaque personne pour mieux définir quelles sont les réelles contraintes à l’emploi.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>- <a href="http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201303/11/01-4630010-aide-sociale-quebec-ignore-son-comite-consultatif.php">La ministre Agnès Maltais n'a pas consulté le comité</a> chargé de conseiller le gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté avant de proposer des changements au régime d'aide sociale.</i></div>Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-15863031898451578402013-03-09T02:41:00.001-05:002013-03-09T02:44:25.948-05:00Chavez: Bilan<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEd3v9Z8fzvR2jmGSu3xOp3oDASeUH5Adi7koySRdgOORZHX4T5NWhN_o3qC8gSvqqYGJgdmPlQPhdNafbI4rmzhdQZZlKS2-An2VYJwehkgC8VrqMUbuZ_RSVd_-g9BxtK68PuEHLE4g/s1600/bilan+chavez.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEd3v9Z8fzvR2jmGSu3xOp3oDASeUH5Adi7koySRdgOORZHX4T5NWhN_o3qC8gSvqqYGJgdmPlQPhdNafbI4rmzhdQZZlKS2-An2VYJwehkgC8VrqMUbuZ_RSVd_-g9BxtK68PuEHLE4g/s320/bilan+chavez.jpg" width="349" /></a></div>
<br />Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-85836907681553758692013-03-06T11:20:00.000-05:002013-03-06T11:28:56.851-05:00"Je me souviens"<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga3fp2NJFdNQeTZKEWK2E95glvKWOizEjTI3fUJFtn7T9cVOs1Mw7jBkSyei2QqcAqcFozLkObRCibdVlpSHF_dxqTkNdOWImxPBsy4zNB2naY4l0OgOE3c5IAAaVailNyvBJtB82a3M8/s1600/5+mars+2013.jpg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga3fp2NJFdNQeTZKEWK2E95glvKWOizEjTI3fUJFtn7T9cVOs1Mw7jBkSyei2QqcAqcFozLkObRCibdVlpSHF_dxqTkNdOWImxPBsy4zNB2naY4l0OgOE3c5IAAaVailNyvBJtB82a3M8/s320/5+mars+2013.jpg" /></a>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<i><div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la manifestation du 10 novembre.</i></div>
</i><br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de ce que la police a fait ce soir-là, à McGill.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du blocage à la tour de la Bourse.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens des hommes en complet qui regardaient des ados se faire tabasser et poivrer, le sourire aux lèvres.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de Francis Grenier.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de l'homme qui lui a volé un oeil, un certain Marc St-Cyr.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens qu'un an plus tôt, presque jour pour jour, des scènes identiques s'étaient déroulées au même endroit, sous son commandement.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du déluge de commentaires en faveur de la police.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens des doutes quant à ce que les étudiant-e-s ont fait "qui est coupé au montage".</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens des mêmes arguments en faveur du NYPD, l'automne dernier.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la manifestation contre la brutalité policière, le 15 mars.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens pourquoi j'y étais.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de ma première grenade assourdissante.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la deuxième, une seconde plus tard.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de ce qui s'est passé, bien avant la casse.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de ce que les médias en ont rapporté.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens m'être promis de ne jamais leur pardonner.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de ce que la police a fait, ce soir-là.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens m'être promis de ne jamais leur pardonner.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la plus grande manifestation de l'histoire du Québec.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la première page du Journal de Montréal, le lendemain.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens qu'on pouvait y lire “Les étudiants perdent des appuis”.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la plume toxique d'André Pratte.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de Richard Martineau et Eric Duhaime, travaillant d'arrache-pied pour maintenir leur propre peuple dans la petitesse.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de Stéphane Gendron, mais très peu puisqu'il est à V.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la plus grande manifestation de l'histoire du Québec, un mois plus tard.</i></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la plus grande manifestation de l'histoire du Québec, un autre mois plus tard.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens qu'à celle-ci, nous étions près de 400 000 selon des sources à Urgence Santé.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens que nous étions environ 100 000, selon les médias de masse.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la reporter de La Presse rapportant “des dizaines de milliers”.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de cette même reporter qui a fait son topo sur une vitrine cassée, avec 400 000 manifestant-e-s pacifiques comme arrière-plan.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du couple septuagénaire traumatisé après s'être fait lancer des grenades, le 25 avril.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de la fillette d'à peine 12-13 ans, à Victoriaville, entourée de Black Blocs qui lui rinçaient les yeux.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens des Blacks Blocs qui portaient secours aux 7 à 77 ans qui eux, ce jour-là, ont bien compris le sens du terme "violence".</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de tous les Black Blocs que j'ai croisé, ce printemps.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens qu'aucun d'entre eux était mon ennemi.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens que tous ceux et celles qui les démonisaient se sont rangés de l'autre côté.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de toutes ces personnes qui ont fait ce choix.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens de Ian Lafrenière, prononçant les mots “casseurs professionnels concertés” sans vomir.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens d'Alain Bourdages, présentant des grenades aux médias en utilisant les termes “pas dangereux”.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où le premier ministre du Québec vantait le travail de policier-e-s s'acharnant de façon psychotique sur des étudiant-e-s.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où il était commun d'entendre les gens dépeindre les étudiant-e-s comme des voyous, des vandales, des casseurs.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où ces personnes n'avaient aucune idée de ce qui se passait dans leurs propre rues.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où la jeunesse du Québec se faisait critiquer pour porter des lunettes de ski, face à des soldats armés de bâtons, de grenades, de gaz CS et fusils à balle de plastique.</i></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où Ian Lafrenière décriait le port de ces lunettes comme un port d'arme.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où le port de ces lunettes fut criminalisé.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où Amir Khadir était dangereux alors que John James Charest représentait l'ordre, la paix, la sécurité, l'avenir du Québec.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où le terme communiste provoquait plus de réactions que le terme capitaliste.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où la merde sentait la fleur de lys, pour la "majorité silencieuse".</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où le gouvernement du Québec fut dépeint à travers le monde comme un régime totalitaire.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où l'ONU et Amnistie Internationale se sont penchés sur son cas, pourtant déjà bien occupés avec Bashar Al-Assad.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où la ministre des affaires étrangères du Québec a répondue à l'ONU de se mêler de ses affaires.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où mon peuple se fit déclarer la guerre.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Je me souviens du printemps où j'ai choisi mon côté.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Nous n'oublierons pas.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Nous ne pardonnerons pas.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Il fallait s'y attendre. </i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
-Eric Robertson.</div>
Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-49615218711979175162013-03-03T12:02:00.000-05:002013-03-03T12:02:52.099-05:005 mars: Manif de soir contre la hausse éternelle<iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/dqkBfuAdipM" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Pwelhttp://www.blogger.com/profile/11086459009746058848noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-65046169482163969462013-03-02T20:33:00.001-05:002013-03-02T20:33:52.857-05:00Y a des liens à faire... <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/jryX9Xl_G7Y" width="480"></iframe><br />
<br />
<br />
<br />
<h5 class="uiStreamMessage userContentWrapper" data-ft="{"type":1,"tn":"K"}" style="background-color: white; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: 14px; margin: 0px 0px 5px; padding: 0px; word-break: break-word; word-wrap: break-word;"><span class="messageBody" style="color: #333333; font-size: 13px; line-height: 1.38;">Vidéo crée dans le cadre d'un cours. Entre la brutalité policière et la survie des animaux, on y voit presque un lien. Mais l'une des deux violences est plus légitime que l'autre. Intéressent. </span></h5>*Natacha*http://www.blogger.com/profile/11481421917711374676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8051000915098404120.post-49361023280338051112013-02-26T20:43:00.001-05:002013-03-06T11:25:24.886-05:00- Qu'est-ce qu'elle t'a dit Françoise ? <div style="text-align: justify;">
Ce qu'elle m'a dit... Elle m'a dit que je ne devais pas avoir autant de peine. Elle m'a serrer dans les bras, j'ai pleurée un peu... ok, j'avais beaucoup de peine. Elle m'a dit des tas de choses vraies. Elle m'a parlée de ses nombreuses luttes, déceptions... Elle connaît ça. Je le sais. Elle avait raison sur bien des points. Mais pour l'heure, j'ai de la peine.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai juste trop de peine.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je trouvais que ma présence était triste à la manif. Je pensais à mes ami.e.s qui s'étaient fait battre, humilié, à toutes ces manifs qui ne méritaient pas autant de violence et de haine.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai encore beaucoup de peine, ça ne me quitte pas. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai mal de penser que 3% devrait me satisfaire, que le moins que rien devrait me rendre docile et raisonnable.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai pas à être raisonnable, je suis réaliste. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis, me fait chier de porter encore mon carré rouge, de subir encore les p'tits commentaires méprisants des gens. Oui, dans la rue. Partout. Pour rien.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Frustrée au max, déçue surtout comme c'est pas possible et j'ai l'impression que même si j'ai tellement retroussée mes manches, ben qui faut encore que je fasse ma part, que je les remonte encore et encore, comme si c'était possible.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne lâcherais pas.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pas comme si c'était nouveau. Pas comme si je m'y attendais pas. Mais soyons honnête, y a rien de pire que la lucidité qui te frappe dans la face presque aussi fort qu'un coup de matraque.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui m'écoeure, c'est que faut que je continue dans cette absurdité cruelle qui fait de notre société autant que de ce sommet un cirque.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'trouve juste que l'on s'est sacrifié pour plus que ça. J'ai l'impression de me faire plotter par le voisin qui dit qui t'aime pour te pogner les seins dans un p'tit coin noir même si ça te tente pas ben ben, mais qui faudrait faire comme si c'est bon parce que tsé... Il te dit qui t'aime, c'est clair que c'est pour mon bien. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Non PQ, tes mesures sont pas bonnes, pis ton amour j'en veux pas. Sérieux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
M'enfin, on à ressortie notre carré rouge sur la corde... il prend l'air... Pendant que nous, ben... on prend la rue.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
N.L.</div>
*Natacha*http://www.blogger.com/profile/11481421917711374676noreply@blogger.com1