Ben oui ben oui, il parrait que les Québécois aiment leur langue.
Tellement, qu'il sont sous le choc parce que leur gouvernement leur cache des données inquiétantes sur leur belle langue dans la région de Montréal.
TATATAN! *punch musical dramatique*
Moi je regarde tout cela d'un oeil vraiment amusé et perplexe.
Pas parce que je n'aime pas le français (des trois c'est ma meilleure langue et ma préférée).
Pas parce que je pense qu'il ne faut pas plus se forcer niveau de la législation.
Mais parce que tout à coup c'est un drame humanitaire (pas hier, pas il y a deux semaines, seulement quand ça passe dans les journaux).
Juste parce que tout ça m'amuse beaucoup, voici quelques citations provenant de la même source:
Le Canada est en effet l'un des pays qui reçoit le plus fort contingent d'immigrants chaque année dans le monde, ce qui implique le Québec [...].
L'origine nationale des immmigrants qui entrent au Québec est fort diversifiée. [...]
Le poids relatif du Québec au sein du Canada ne cesse de diminuer parce que la population canadienne progresse plus vite. [...]
La proportion de personnes de langue maternelle française est assez stable au Québec depuis le début du XXe siècle, à environ 82% de l'ensemble. Par ailleurs, la proportion de Québécois de langue maternelle anglaise a connu une chute importante depuis 1951, chute qui s'est accélérée dans les années 1970 et 1980 [...]. La part des personnes n'ayant déclaré ni le français ni l'anglais comme langue maternelle augmente par ailleur de manière marquée depuis vingt ans; elle dépasse maintenant les 10% de l'ensemble de la population québécoise. Soulignons au passage que l'on observe le même phénomène en Ontario, où la proportion de personnes de langue anglaise est aussi en régression, mais pour des raisons différentes: l'immigration internationale massive affecte le poids relatif des anglophones établis depuis longtemps. [...]
D'après les données de 2001, la majorité des Québécois (82,3%) ne parle que le français à la maison (d'après l'indicateur langue le plus souvent parlée) et à cette proportion s'ajoute 1,5% des ménages qui parlent une autre langue en plus du français dans la vie quotidienne.
Jusqu'à présent, l'anglais a attiré plus de nouveaux locuteurs que le français chez les immigrants, et la proportion de personnes qui parlent l'anglais seulement à la maison en 2001 (9,8%) est plus élevée que la proportion de personnes de langue maternelle anglaise (8,3%).
[...] Il y a cependant lieu de noter un important effet de génération, les immigrants les plus âgés ayant opté plus fréquemment pour l'anglais. La situation est en train de changer chez les jeunes à cause des lois linguistiques qui les ammènent à apprendre le français. Au fil des ans, de plus en plus d'allophones se sont francisés, mais leur nombre n'a pas encore dépassé celui des allophones qui se sont anglicisées.
[...] Ces dernières années, le tiers environ des immigrants qui se sont installés au Québec en 2001 ne parlaient ni anglais ni français.
[...] l'anglais se porte très bien à Montréal. La langue anglaise est parlée comme première langue ("parlée le plus souvent") ou comme seconde langue ("parlée régulièrement") dans le tiers des foyers.[...]
Si de larges progrès ont été accomplis depuis l'adoption des premières lois linguistiques, les pressions en faveur de l'utilisation de l'anglais restent très fortes, notamment en milieux de travail.
...
Ces belles données sortent d'un texte de Simon Bernier, Les défis démographiques du XXIe siècle, lui même dans un ouvrage de Robert Bernier, L'État québécois au XXIe siècle. Un ouvrage qui date de...2005!
Je ne défends pas le gouvernement ici, qui semble avoir saisi une opportunité de ne pas causer de remous autour d'une question sensible (étonnant?).
Je tappe sur la tête de tous ceux qui s'insurgent AUJOURD'HUI.
Les chiffres et donc les tengentes sont connues et très accessibles au public. Seulement celui-ci ne s'y intérressait pas.
Aujourd'hui il y a un juteux "scandale-politique-concerant-les-libéraux" et tout le monde déchire sa chemise.
Finalement je crois que ça ne m'amuse pas tant que ça. Ça me dégoute.
Parce que quand je parle un français correct le monde me prend pour une snob.
Parce que les étudiants UNIVERSITAIRES trouvent que perdre 10% pour l'orthographe c'est trop.
Parce que quand mon namoureux, anglo de son état, demande un briquet ou des piles dans un dépanneur, il se fait répondre par les francos: "oh! tu veux dire un lighter (ou des batteries).
Parce que l'amour d'une langue ça ne se vit pas juste quelques fois par années parce qu'on lit un article dans un journal...
Les Québécois amoureux de leur langue?
Une fois de temps en temps et en groupe seulement...
jeudi 24 janvier 2008
mercredi 23 janvier 2008
Un référendum... consultatif?!?!
Sérieusement, être une étudiante à l'Université Laval, je voudrais foutre le feu présentement (ou lancer des mottes de neiges...avec des gros morceaux de glace dedant).
L'Université Laval a voulu faire un référendum sur une hausse (ils disent "ajustement" c'est beau hein? Bientôt ils vont dire qu'une grève est un boycott...) des frais technologiques. Les étudiants ont dit NON.
C'est tout. On leur demande leur avis sincère, ils le donnent: "NON, nous ne voulons/pouvons pas payer plus".
Et qu'est ce qu'ils en font? Rien.
Ils considèrent que le référendum était strictement "consultatif".
Ils ont consulté les étudiants, et la réponse ne faisant pas leur affaire... ils vont augmenter quand même. Pour une fois, même la ministre Courchesne n'est pas d'accord pour faire payer plus les étudiants.
Espérons que l'UL va se lever... à suivre.
Note: J'ai lu la nouvelle dans Le Devoir et je l'ai cherché ailleurs pour pouvoir la mettre en lien lisible pour tous. Il a fallu que je fasse "rechercher" dans la Presse pour trouver l'article. Il n'était pas en première page du cyberpresse, même si une "nouvelle" comme celle-ci, ou encore celle-là y étaient. Bon ça y est, ma paranoïa contre les publications de droite me repogne...
L'Université Laval a voulu faire un référendum sur une hausse (ils disent "ajustement" c'est beau hein? Bientôt ils vont dire qu'une grève est un boycott...) des frais technologiques. Les étudiants ont dit NON.
C'est tout. On leur demande leur avis sincère, ils le donnent: "NON, nous ne voulons/pouvons pas payer plus".
Et qu'est ce qu'ils en font? Rien.
Ils considèrent que le référendum était strictement "consultatif".
Ils ont consulté les étudiants, et la réponse ne faisant pas leur affaire... ils vont augmenter quand même. Pour une fois, même la ministre Courchesne n'est pas d'accord pour faire payer plus les étudiants.
Dans un référendum controversé, les étudiants de l’Université Laval ont rejeté dans une proportion de 80 % la hausse de 100 $ par année des frais technologiques.
Seulement 12,3 % des 44 600 personnes ayant le statut d’étudiant (incluant ceux à distance et à temps partiel) ont exercé leur droit de vote lors de ce scrutin
électronique.
Un taux de participation faible, mais miraculeux dans les circonstances, jugent les représentants étudiants, car tout le processus de consultation a été fait à la va-vite, disent-ils.
Les étudiants ont été avisés seulement jeudi soir, par courriel, que le référendum commençait le vendredi matin, et des ratés informatiques ont empêché durant trois jours les étudiants libres et ceux du baccalauréat multidisciplinaire de voter.
«Le soir même de la fin du référendum, le conseil d’administration prend la décision d’augmenter les frais, peste Julien du Tremblay, président de la CADEUL. L’Université se fout vraiment de ce référendum et c’est un manque de respect envers les étudiants.»
Espérons que l'UL va se lever... à suivre.
Note: J'ai lu la nouvelle dans Le Devoir et je l'ai cherché ailleurs pour pouvoir la mettre en lien lisible pour tous. Il a fallu que je fasse "rechercher" dans la Presse pour trouver l'article. Il n'était pas en première page du cyberpresse, même si une "nouvelle" comme celle-ci, ou encore celle-là y étaient. Bon ça y est, ma paranoïa contre les publications de droite me repogne...
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université
mardi 22 janvier 2008
Manif interne
CONTRE LE PLAN DE REDRESSEMENT!
CONTRE LE SOUS-FINANCEMENT DE L'ÉDUCATION!
Départ à l'agora
Mercredi 23 janvier 2008 12:30
...
Ça a l'air bien, et si comme je l'imagine, "manif interne" c'est manifester à l'intérieur c'est encore plus tentant au froid qu'il fait;).
Mais je me pose quand même une question... pourquoi pousser la publicité de l'évènement seulement 24 heures à l'avance?
C'est une stratégie pour ne pas que l'administration "se prépare"?
Hum...
Avec tout ça ils ne risquent pas de se retrouver 7 à manifester?
(Est-ce-que je suis coplètement aveugle et ça fait 2 semaine qu'il y a des papiers partout?)
De toute façon...
Ceux qui les verront, et bien vous devriez faire un petit bout avec eux:).
Moi?
Ishhh... si je l'avais su plus tôt...
CONTRE LE SOUS-FINANCEMENT DE L'ÉDUCATION!
Le désengagement actuel de l'État face à l'éducation se traduit par un sous-financement chronique qui perdure depuis les années 1980.[...]
Cet été la ministre Courchesne annonçait le dégel des frais de scolarité qui se concrétise par une hausse cumulative de 50$ par session pour les cinq prochaines années. Cette mesure ne règle en rien la crise puisque cette hausse ne couvre qu'une infime partie du déficit et que le gouvernement n'investit pas d'argent neuf. L'éducation devient alors un investissement individuel, une porte d'entrée pour le marché du travail et non plus une transmission du savoir collectif. [...]
Le sous-financement a poussé l'UQÀM vers des investissements risqués pour résorber le manque à gagner. Le plan de redressement inclut des mesures où l'idée même de l'Université est menacée. [...]
Pour que le savoir retrouve un sens, nous devons dénoncer le désengagement de l'État et exiger un financement adéquat de nos institutions scolaires.
Départ à l'agora
Mercredi 23 janvier 2008 12:30
...
Ça a l'air bien, et si comme je l'imagine, "manif interne" c'est manifester à l'intérieur c'est encore plus tentant au froid qu'il fait;).
Mais je me pose quand même une question... pourquoi pousser la publicité de l'évènement seulement 24 heures à l'avance?
C'est une stratégie pour ne pas que l'administration "se prépare"?
Hum...
Avec tout ça ils ne risquent pas de se retrouver 7 à manifester?
(Est-ce-que je suis coplètement aveugle et ça fait 2 semaine qu'il y a des papiers partout?)
De toute façon...
Ceux qui les verront, et bien vous devriez faire un petit bout avec eux:).
Moi?
Ishhh... si je l'avais su plus tôt...
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uqam
samedi 19 janvier 2008
Wow! "Embed"!
Pas fort, pas fort...
Bref j'ai trouvé le truc et me suis donc réconciliée avec YouTube;).
Bref j'ai trouvé le truc et me suis donc réconciliée avec YouTube;).
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Musique
vendredi 18 janvier 2008
Les tuteurs de la TÉLUQ en grève...
Hum... conflit de travail en commençant.
LA TÉLÉ-UNIVERSITÉ VIT UN CONFLIT DE TRAVAIL AVEC SES TUTEURS
Le Syndicat des tutrices et tuteurs de la TÉLUQ a déclenché une grève générale illimitée à minuit le 15 janvier 2008. Ce personnel assure l'encadrement des étudiants de premier cycle par une aide individualisée à l'apprentissage et est responsable de la correction des travaux et examens.
La direction de la TÉLUQ a précisé que tous ses services internes continuent de fonctionner et que les étudiants convoqués à des séances d'examens doivent s'y présenter. La TÉLUQ entend mettre en œuvre toutes les mesures possibles pour atténuer les effets de la grève sur le cheminement des étudiants du premier cycle universitaire; les étudiants des cycles supérieurs ne sont aucunement affectés par cette grève.
La direction de la TÉLUQ a également indiqué que la grève en cours ne remet pas en cause le trimestre universitaire pour les étudiants déjà inscrits à des cours. Les délais accordés pour compléter les exigences des cours seront ajustés à la durée de l'arrêt de travail.
C'est parti!
Première AG de 2008
Des nouveaux au micro, je ne sais pas encore si c'est une bonne idée ("Des droits, des droits, c'est ben l'fun mais y'a pas juste ça dans vie!"), mais au moins c'est rafraichissant.
Qu'avons nous fait?
Nous avons fait en sorte de ramasser plus de modérés en remplaçant le: Pour la gratuité scolaire à tous les niveaux! par un gentil: Vers la gratuité scolaire; contre le dégel et pour l'abolition des frais afférents.
Ce que j'en pense? Pour être très franche, au début j'étais totalement d'accord avec la fille qui disait: "Moi quand je lis ça, je lis la FEUQ!"
C'est à dire que je trouvais ça très moumoune.
Mais bon... après réflexion je me suis dit qu'ils gardaient le "gratuité scolaire" et que dans le fond le reste était un petit compromis.
De toute façon c'est vrai qu'il faut commencer quelque part donc, commençons donc par être contre le dégel (duh!) et pour l'abolition des frais afférents.
Je me suis donc ralliée à ce nouveau cri.
Ensuite vint (encore) l'idée d'un référendum pour le vote de grève.
Quand j'entend ça j'ai des sérieuses envie de pyromanie.
Premièrement, il n'y a pas de surreprésentation d'un groupe. La preuve c'est que le premier vote de grève a passé et le deuxième non. Donc toutes les opinions sont représentées, même celle de ceux qui travaillent, qui vivent loin ou qui se fouillent dans le nez au lieu de venir aux AG.
Deuxièmement, dire qu'une méthode est moins démocratique qu'une autre est complètement absurde. L'assemblée est souveraine. Tout ceux qui font partie de l'association peuvent se présenter à l'assemblée. Un référendum inclut également tous ceux qui font partie de l'association. Il s'agit donc de deux méthodes différentes, tout aussi valide démocratiquement l'une que l'autre.
Troisièment, tant qu'à moi et dans ce cas spécifique, un référendum c'est de la déresponsabilisation. Si une grève est votée, il faut aussi décider de ses modalités (durée, brouillon d'activités, responsables...). C'est trop facile de dire oui ou non et de s'en laver les mains (ou de continuer à se fouiller dans le nez). Qui va décider de tout ça? Vous pensez vraiment que tout ça va être écrit dans UNE question? Voulez-vous vraiment laisser tous ces détails importants entre les mains de l'AFESH?
Quatrièmement, pour voter sur une question, un minimum d'information est requis. Quoi de mieux qu'une AG pour échanger les arguments, les informations sur l'extérieur (médias/autres assos)et tâter le pouls des engagés? Aussi, je rappelle que l'exécutif de l'AFESH est composée d'ÉTUDIANTS BÉNÉVOLES. Donc, ils n'ont pas toujours le temps et l'organisation pour faire passer toutes les dernières nouvelles (ils ne répondent même pas aux emails alors imaginez), c'est donc à moi (parce que j'y tiens) de me lever et d'aller aux rencontres. J'ai bien rit quand une membre a dit:" oui mais moi j'ai confiance que s'il se passe quelque chose l'AFESH va nous envoyer un email".
Mais ils vont revenir avec l'idée...ils reviennent tout le temps... *regarde partout autour en paranoïaque*
Un membre à soulevé un point qui m'intéréssait et je suis un peu décue qu'on ait passé aussi vite là-dessus: les frais à payer pour la session qui vient de commencer.
Hum...
Je crois que si quelques milliers d'étudiants ne paient pas leur session d'hiver, l'université va avoir mal. Je suis d'accord sur le fait que l'UQAM a déjà assez de problèmes financiers sans venir lui couper son p'tit change mais d'un autre côté... L'administration ne nous prend aucunement au sérieux et "attend que ça passe". Il faudrait donc frapper là où ça fait mal... le portefeuille.
Mais je ne sais pas encore... je sais juste que d'habitude ma session est payée à la minute où je reçois ma facture, et que cette fois-ci je la regarde du coin de l'oeil et que je me dis que 25$ d'amende pour l'avoir payé en retard, ce n'est pas cher payé pour passer un message...
Mais il faudrait être beaucoup!
Tranche de vie: hier une copine qui n'est pas allée à l'université et qui réussi déjà bien dans la Vie Professionnelle (la majuscules sont de moi) regardait ma facture détaillée d'un air ébahi en disant:"Ayoye! Moi qui pensais que tu payais juste pour les cours...". Ben non! Faut bien la faire rouler cette université là...
Ce qui me fait penser... dans ma tête (mais il s'en passe des choses à cet endroit!), une université ne doit pas être rentable. Ce n'est pas sa fonction, ça ne devrait jamais l'être.
En terminant, ce que j'ai entendu hier et que j'ai beaucoup aimé:
-Moi je pense que la responsabilisation, ça commence par accepter de payer plus cher.
-Moi je pense que la responsabilisation c'est prendre ses responsabilitées citoyennes! (oh! Je l'ai aimé elle)
-J'ai pas envie que les professionels ça soit les meilleurs gens pour payer leurs frais de scolarité! J'ai envie que ça soit les vrais meilleurs spécialistes! (Ça aussi c'est beau...)
Voilà, nous sommes dans le bain et je sens l'eau tiède. Une AG de grève se tiendra dans la semaine du 4 au 8 février. En espérant que l'eau bouille à se moment là.
Des nouveaux au micro, je ne sais pas encore si c'est une bonne idée ("Des droits, des droits, c'est ben l'fun mais y'a pas juste ça dans vie!"), mais au moins c'est rafraichissant.
Qu'avons nous fait?
Nous avons fait en sorte de ramasser plus de modérés en remplaçant le: Pour la gratuité scolaire à tous les niveaux! par un gentil: Vers la gratuité scolaire; contre le dégel et pour l'abolition des frais afférents.
Ce que j'en pense? Pour être très franche, au début j'étais totalement d'accord avec la fille qui disait: "Moi quand je lis ça, je lis la FEUQ!"
C'est à dire que je trouvais ça très moumoune.
Mais bon... après réflexion je me suis dit qu'ils gardaient le "gratuité scolaire" et que dans le fond le reste était un petit compromis.
De toute façon c'est vrai qu'il faut commencer quelque part donc, commençons donc par être contre le dégel (duh!) et pour l'abolition des frais afférents.
Je me suis donc ralliée à ce nouveau cri.
Ensuite vint (encore) l'idée d'un référendum pour le vote de grève.
Quand j'entend ça j'ai des sérieuses envie de pyromanie.
Premièrement, il n'y a pas de surreprésentation d'un groupe. La preuve c'est que le premier vote de grève a passé et le deuxième non. Donc toutes les opinions sont représentées, même celle de ceux qui travaillent, qui vivent loin ou qui se fouillent dans le nez au lieu de venir aux AG.
Deuxièmement, dire qu'une méthode est moins démocratique qu'une autre est complètement absurde. L'assemblée est souveraine. Tout ceux qui font partie de l'association peuvent se présenter à l'assemblée. Un référendum inclut également tous ceux qui font partie de l'association. Il s'agit donc de deux méthodes différentes, tout aussi valide démocratiquement l'une que l'autre.
Troisièment, tant qu'à moi et dans ce cas spécifique, un référendum c'est de la déresponsabilisation. Si une grève est votée, il faut aussi décider de ses modalités (durée, brouillon d'activités, responsables...). C'est trop facile de dire oui ou non et de s'en laver les mains (ou de continuer à se fouiller dans le nez). Qui va décider de tout ça? Vous pensez vraiment que tout ça va être écrit dans UNE question? Voulez-vous vraiment laisser tous ces détails importants entre les mains de l'AFESH?
Quatrièmement, pour voter sur une question, un minimum d'information est requis. Quoi de mieux qu'une AG pour échanger les arguments, les informations sur l'extérieur (médias/autres assos)et tâter le pouls des engagés? Aussi, je rappelle que l'exécutif de l'AFESH est composée d'ÉTUDIANTS BÉNÉVOLES. Donc, ils n'ont pas toujours le temps et l'organisation pour faire passer toutes les dernières nouvelles (ils ne répondent même pas aux emails alors imaginez), c'est donc à moi (parce que j'y tiens) de me lever et d'aller aux rencontres. J'ai bien rit quand une membre a dit:" oui mais moi j'ai confiance que s'il se passe quelque chose l'AFESH va nous envoyer un email".
Mais ils vont revenir avec l'idée...ils reviennent tout le temps... *regarde partout autour en paranoïaque*
Un membre à soulevé un point qui m'intéréssait et je suis un peu décue qu'on ait passé aussi vite là-dessus: les frais à payer pour la session qui vient de commencer.
Hum...
Je crois que si quelques milliers d'étudiants ne paient pas leur session d'hiver, l'université va avoir mal. Je suis d'accord sur le fait que l'UQAM a déjà assez de problèmes financiers sans venir lui couper son p'tit change mais d'un autre côté... L'administration ne nous prend aucunement au sérieux et "attend que ça passe". Il faudrait donc frapper là où ça fait mal... le portefeuille.
Mais je ne sais pas encore... je sais juste que d'habitude ma session est payée à la minute où je reçois ma facture, et que cette fois-ci je la regarde du coin de l'oeil et que je me dis que 25$ d'amende pour l'avoir payé en retard, ce n'est pas cher payé pour passer un message...
Mais il faudrait être beaucoup!
Tranche de vie: hier une copine qui n'est pas allée à l'université et qui réussi déjà bien dans la Vie Professionnelle (la majuscules sont de moi) regardait ma facture détaillée d'un air ébahi en disant:"Ayoye! Moi qui pensais que tu payais juste pour les cours...". Ben non! Faut bien la faire rouler cette université là...
Ce qui me fait penser... dans ma tête (mais il s'en passe des choses à cet endroit!), une université ne doit pas être rentable. Ce n'est pas sa fonction, ça ne devrait jamais l'être.
En terminant, ce que j'ai entendu hier et que j'ai beaucoup aimé:
-Moi je pense que la responsabilisation, ça commence par accepter de payer plus cher.
-Moi je pense que la responsabilisation c'est prendre ses responsabilitées citoyennes! (oh! Je l'ai aimé elle)
-J'ai pas envie que les professionels ça soit les meilleurs gens pour payer leurs frais de scolarité! J'ai envie que ça soit les vrais meilleurs spécialistes! (Ça aussi c'est beau...)
Voilà, nous sommes dans le bain et je sens l'eau tiède. Une AG de grève se tiendra dans la semaine du 4 au 8 février. En espérant que l'eau bouille à se moment là.
vendredi 11 janvier 2008
Mon coeur est plein d'amour...


Coup de coeur, vraiment... Je dois même avouer que c'est la raison première de mon attachement à "l'autre journal", La BD s'y retrouve bien souvent.
Le site du "BDiste" est en lien dans la section BD, des Grands Moments de bonheur visuel :)
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