dimanche 31 mai 2009

Centre social autogéré: éviction brutale

Le 30 mai 2009 à 16h45 – pour diffusion immédiate. Les escouades d’anti-émeute ont brutalement évincé les gens qui occupaient l’édifice au coin de Saint-Patrick et Atwater cet après-midi. Hier soir, une centaine de personnes ont pris le bâtiment pour y installer le Centre social autogéré. A l’heure qu’on est, toutes les personnes qui étaient à l’intérieur ont réussi à sortir du bâtiment et à rejoindre la manifestation d’appui. Celle-ci, forte de quelques centaines de personnes, a présentement pris la rue.

Vers 15h, les policiers ont promis qu’ils allaient discuter avec les « diplomates » du Centre social avant d’intervenir. Au moment du rendez-vous, la police a foncé sur la clôture qui entoure la cour. A ce moment-là, plusieurs dizaines de personnes, dont quelques familles avec jeunes enfants, profitaient du soleil pour jouer de la musique, jaser ou manger. Les policiers ont coupé le cadenas de la clôture, ils ont foncé sur la porte d’entrée du bâtiment tout en lisant le premier avis d’éviction reçu par les occupant.es. [...]

Nous avons su que la police tente de justifier ses actes illégitimes auprès des médias.
[...]

Pour plus d’informations aujourd’hui contactez les porte-paroles aux numéros suivants :
514-623-5126
514-623-5163
647-637-1736


Déclaration publique d’appui: (signer la pétition)

MANIFESTATION D'APPUI ET DE PROTESTATION:
Mardi le 2 juin 18h00
Devant la mairie d'arrondissement du sud-ouest
815 Bel-Air, près du métro Lionnel-Groulx.

www.centresocialautogere.org

jeudi 28 mai 2009

Je signe la Pétition Villanueva

Les signataires demandent à l'Assemblée nationale de demander au gouvernement du Québec, Jean Charest et au ministre de la Sécurité Publique, Jacques Dupuis :

* qu'ils assument les frais judiciaires des familles des victimes
* qu’ils approuvent l’adoption d’une loi faisant en sorte que lors d’enquête publique impliquant des policiers, que les frais de représentations légales des citoyens soient remboursés par le gouvernement
* que des mesures ordonnant des conditions de préparation et une représentation juridique égale pour tous, soient appliqués au plus vite.
* que la politique ministérielle, permettant aux policiers d’enquêter sur d’autres policiers, soit remplacée par une loi ordonnant la formation d’une unité d’enquêtes spéciales composés de civils, dont le directeur aurait le pouvoir de porter des accusations et non le coroner.

De plus, nous demandons une mise à jour du système déontologique policier qui doit tenir compte du contexte psychosocial lors d'intervention policière.

Je signe la Pétition

Pause Indochine et soupir féministe

J'ai un billet qui me trotte en tête depuis quelques jours. Quand j'ai lu anarchomachin (Merci Farruco^^)commenter sur le masculinisme avec une hargne toute antiféministe, quand j'ai lu Martineau encore étaler son idée de nature sur les femmes (qui sont naturellement comme-ci ou comme ça). Il y a Jarislowsky qui se fait défendre par une majorité, et James Inhofe qui se sent assez lousse pour dire qu'une juge de la Cour suprême pourrait être influencée par "sa race et son sexe".

Come on!

Et lui n'est surement pas influencé par le fait d'être un homme blanc?!

Dommage que je sois dans le jus de fin de session et de début de session d'été, parce que je suis obligée de me retenir dans ma rédaction.

Bref, ne soyez pas naïves et naïfs. L'antiféminisme a le gros bout du bâton. Il est socialement mieux accepté que le féminisme, il réussit des miracles de manipulations de l'histoire (l'école dominée par les femmes?! Elle est bien bonne celle-là quand on sait que les femmes ont depuis longtemps été reléguées à l'éducation des jeunes... et toujours sous-payés), et profite d'une plus grande place puisque plein de ceux et celles qui peuvent le plus se faire entendre sur la place publique défendent ces idées.

Pire, les antiféministes ont réussi à faire croire qu'il y a maintenant une discrimination contre les hommes. Certains et certaines cachent même leur antiféminisme sous un beau verni égalitaire. Ils se disent plus féministes que les féministes.

C'est une belle preuve que l'antiféministe a toujours le gros bout du bâton. Aujourd'hui, les femmes sont encore celles qui sont les plus pauvres, les plus souvent monoparentales, les moins éduquées, qui sont le plus souvent les "aidants naturels", qui sont le moins en position d'autorité dans les hiérarchies du monde du travail, qui sont le plus souvent victimes de violence conjugale, qui meurent le plus de violence conjugale, qui risquent le viol et dont les comportements sont les plus surveillés et balisés. Mais, les antiféministes ont assez de place et sont assez bien vus pour nous dire que présentement les hommes ne savent plus qui ils sont et que c'est de la faute des femmes qui prennent toute la place.

Watch out!



Un clip d'Indochine (Oh yeah!), réalisé par P.Boivin (On se rappelle de Phylactère Cola! Ça y est je m'ennuie de Québec...). Sa carrière est vraiment lancée, et c'est une très bonne chose pour nous qui allons profiter de toutes les belles choses qu'il va créer.

J'ai assez perdu de temps... Allez je dois tuer H09.

vendredi 22 mai 2009

Des choses que j'aime entendre dans les murs du Parlement

Vous étiez banquier, vous êtes maintenant au sommet ou enfin dans la direction de Power Corporation, une multinationale tentaculaire, qui a un pouvoir économique et politique considérable dans ce pays. Vous êtes donc de la race de ces élites économiques que les évangélistes du libre-marché érigent en gloire, chantent la gloire, mais qui sont devenues ces nouveaux monarques qui se croient tout permis et au-dessus de tout jugement.

M. Bernier de Monmorency... Pfff! N'importe quoi! Il a été choqué parce qu'il n'y avait pas de tapis rouge pour son idole H-P Rousseau.

Le président de la comission, M.Paquet de Laval des rapide: C'était des vrais mots parlementaires, c'est parce qu'ils ne disent pas ce que vous aimeriez qu'ils vous choquent.

Via C. Vanasse

vendredi 15 mai 2009

coming out !


Bon, mettons que si je n'avais jamais fait ce stupide test FB (facebook) je n'aurais jamais mais alors là, jamais pensée que ce cachais en moi un maître Jedi (oooh la classe)

mais ce fut le cas... oui, si FB le dit c'est que c'est un peu vrai... du coup j'étais petite et verte et je clamais que j'étais Jedi.

Mettons aussi que j'ai beaucoup d'imagination et surtout que je travaille avec des enfants, ça passe plutôt bien.

On s'entend... c'était pour rire... 

mais je pensais pas que ça pouvait l'être un peu moins pour d'autres.... j'suis troublée quand même un peu.... ICI pour la suite...

samedi 9 mai 2009

Coup de coeur !


Oui, j'ai eu un coup de coeur ! Mais comment je pouvais résister avec ces paysages de chez nous et sa fraîcheur qui vient de la baie des chaleurs ? Je pouvais pas... Complètement gaga. 

L'image que j'ai choisi est un peu une pub d'un festival que j'ai suivit, participé et tant aimé. Bref, elle a fait une belle affiche ;P

Mais honnêtement, voir en BD son coin de pays, ça fait plaisir !

vive Orbie !!!


vendredi 8 mai 2009

Molly l'anarchiste

J'ai failli appeler ce billet:" La vache qui aurait aimé être un phoque". Comprendra qui veux bien.

Petite Molly d'un an à peine. Elle s'est battue contre le déterminisme de son état de bovin (snif, c'est beau hein?). Elle s'est sauvée avant son abattage, a fait courrir les forces de l'ordre après elle, et a finalement été attrapée après six heures de course folle.

(Pas la bonne mais l'image est belle^^.)

Elle va maintenant habiter dans une ferme et ne courra plus le danger d'être dans nos assiettes. Dommage que ses collègues ne l'aient pas suivi dans sa rebellion... Quoique je doute qu'ils aient été aussi indulgents avec un troupeau complet.

Pixar? T'es où quand on a besoin de toi?

dimanche 3 mai 2009

Le libéralisme va bien

Ce texte m’a rejoint parce que j’ai un malaise grandissant par rapport à tous ces gens qui pensent que le libéralisme est en crise. Hasard, c’est un enseignant que j’ai déjà eu qui l'a écrit (on s’attache^^).


Quelle crise du libéralisme?

[...]les bases de légitimité du libéralisme économique apparaissent toujours aussi solides, n'en déplaise à ses contempteurs. Trois éléments viennent accréditer la thèse: le rôle de l'État, la centralité de la concurrence sociale et, enfin, le règne de la société de crédit. [...]

Bref, il n'y a plus d'argent pour soigner, éduquer et protéger les citoyens. La sphère sociale doit se débrouiller par elle-même. Par contre, les crédits sont presque illimités pour la sphère financière. Banques, compagnies d'assurance et constructeurs automobiles (qui sera le prochain?) se voient offrir des largesses impensables quand il s'agit de soigner et d'éduquer les êtres humains. L'État providence se transforme en État protecteur du marché et de la finance. Nous sommes bien loin d'un recul du libéralisme. Plus que jamais, l'acteur étatique est à son service.

Il ne faudrait pas non plus sous-estimer à quel point l'idéologie néolibérale de la concurrence est profondément ancrée dans nos sociétés. Le devenir de l'individu repose désormais uniquement sur lui-même. [...] Il se doit donc d'être compétitif, car il est en concurrence. S'il échoue, personne sauf lui n'en sera responsable. Ce discours dominant trouve ses origines directement dans le néolibéralisme. Il a aussi pour effet de justifier les inégalités sociales: «Vous êtes pauvre? C'est que vous n'avez pas fait les bons choix.» Il fallait plutôt viser un emploi comme gestionnaire en finance!

Dernier élément à venir consolider la thèse de la solidité du libéralisme économique: les solutions de sortie de crise envisagées. Les taux d'endettement individuel n'ont jamais été aussi élevés, bien que les familles n'aient jamais eu aussi peu d'enfants. Il existe des différences nationales; néanmoins, nous avons affaire à la même dynamique partout [...]. Mis à part les centaines de milliards en fonds publics, on nous annonce qu'il faut débloquer le crédit. Pour quoi faire? Pour que les gens encore plus endettés contribuent à faire fonctionner le système.

Ce système est bel et bien malade, il préside à la déstructuration de nos sociétés. Néanmoins, l'idéologie qui le légitime se porte plutôt bien. C'est pourquoi on tente de résoudre la crise actuelle à partir de recettes économiques libérales. C'est une erreur de penser que, parce que la finance et l'économie sont affaiblies, le libéralisme l'est tout autant. La crise nous révèle, au contraire, toute sa puissance.

Jean-François Lessard