vendredi 30 septembre 2011

Semaine prochaine: Actions contre la hausse des frais de scolarité

4 octobre • 12:30 - 15:30
Carré St-Louis, au métro Sherbrooke

C’est organisé par le Conseil régional de l'ASSÉ à Montréal (CRAM; regroupe les associations étudiantes membres et sympathisantes de l'ASSÉ à Montréal), et ça s’inscrit dans le cadre de la campagne Ensemble, bloquons la hausse.


6 octobre • 14:30 - 16:00
Bureaux de comté de Line Beauchamp
5879 boulevard Henri-Bourassa est
Montreal

C’est organisé par la Conférence régionale étudiante de Montréal (CREM; regroupe les associations étudiantes de l'île de Montréal, i.e. les associations de l’ASSÉ ET des Fédérations). Ce rassemblement placé sous le mot d'ordre unitaire "Contre la hausse!" vise à dénoncer la hausse des frais de scolarité. Tous les étudiants et toutes les étudiantes sont invité-e-s à participer à cette action!

Informations importantes :
- Un départ se fera depuis l'UQAM en autobus vers 14h-14h15. Le départ des autobus se situera au coin de St-Catherine et Berri.
- Un départ se fera de l'UdeM en autobus vers 13h-13h30
- On peut aussi y aller en transport en commun…

Bon maintenant un petit mot sur CREM, CRAM, ASSÉ, Fédés, FEACUM, allouette!

Tout d’abord un gros YAY! Pour la tentative d’actions communes réalistes. Mon cœur et mon implication penchant plus d’un côté que de l’autre (pour ceux et celles qui ne sont pas au courant, il y a une animosité historique entre les deux regroupements étudiants nationaux; l’ASSÉ et les Fédérations étudiantes), je ne vais surprendre personne en disant qu’il faut rester prudentEs (réitérer notre méfiance? Haha qui la pogne?^^) dans notre volonté de former un mouvement uni.

Ce que j’ai constaté lors de conversations et dans des assemblées générales, c’est ce pragmatisme (il faut former un mouvement uni devant le gouvernement et devant la population dans un but de rapport de force), mais accompagné de cette volonté de ne pas céder sur les moyens d’action et les revendications propres à notre regroupement.

Je vois que ce n’est pas facile. Je constate les grincements de dents, les méfiances et les commérages, et ça me rend fière de ma gang et de la bonne volonté que tout le monde semble y mettre jusqu’à maintenant.

À suivre.

mardi 27 septembre 2011

"The troublemakers carried pepper spray, and guns, and were wearing badges"



À propos de la brutalité policière sur les occupantEs de Wall Street.

J'ai rarement entendu une critique de la brutalité policière aussi virulante sortant d'un mass média. En plus c'est un gros neuf minutes. Je sais bien que MSNBC n'est pas Fox mais même là...

"They do it because they know they can. They do it because they know, they know, they will get away with it."

"American police have once again got in their way with another crime against the american people they have sworn to serve and protect."

mardi 13 septembre 2011

Vendredi 16 septembre : La rue, la nuit, femmes sans peur

(Parenthèse:Ça fait quelques jours que j'hésite à publiciser cet évènement, même si je pense que l'idée globale est excellente et nécessaire. Mon hésitation vient de cet exemple "d'action ou de geste" qu'on pourra poser lors de cette journée:

- entrez dans un lieu d’exploitation sexuelle de l’image (sexualisation) ou du corps (industries sexuelles) des femmes et poussez un grand cri de ras-le-bol

Je ne suis pas sure de comprendre... À qui est-ce-que ça rapporte appart à la personne qui crie? Est-ce-que les client-e-s vont être plus conscientisées, est ce que les personnes dans l'industrie vont sortir de ce pas de la bâtisse? Mais bon... je sais que je suis un peu de mauvaise foi parce que "klaxonnez exactement à 20 h", j'aime ça, bien que ce soit tout aussi informatif que le cri.Je pense que ça me dérange parce que j'ai pensé à un endroit plus ou moins vide de clients parce qu'à tout moment ça hurle des slogans ou ça hurle point. J'ai pensé à des gens qui passaient toute la journée à l'intérieur de cet endroit dans l'espoir d'en ressortir avec le plus d argent possible et qui se faisaient crier des affaires, somme toute, que ça ne te tente pas nécessairement d'entendre à ce moment précis, et de cette façon là. Des gens qui ressortent avec les poches vides et un ti affaire de rage contre la gang de folles qui leur ont crié dans les oreilles toute la journée et qui ont fait peur aux clients.

Bref, je ne suis pas sure que c'est l'"action ou geste" le plus efficace, pas le plus respectueux non plus, et surement pas le plus solidaire. Fin de la parenthèse)


« LA RUE, LA NUIT, FEMMES SANS PEUR »


En 2009, 5 293 infractions sexuelles ont été enregistrées au Québec. Parmi elles, 80 % étaient des agressions sexuelles. Plus de la 1/2 des victimes sont des filles mineures (52%) et 1/4 sont des femmes adultes (31%), alors que la quasi-totalité (97%) des auteurs sont identifiés comme des hommes adultes.1


Dans le cadre de la Journée annuelle d’action contre la violence sexuelle faite aux  femmes qui aura lieu le vendredi 16 septembre prochain, marquez votre solidarité par un geste significatif pour : 
 Dénoncer la violence et l’exploitation sexuelles envers les femmes et les filles ;
 Exprimer que les femmes en ont assez de mourir à tue-tête ;  
 Dénoncer la violence subie majoritairement dans le privé de nos maisons, de nos familles,  de nos relations ;  
 Réclamer notre droit de profiter de l’espace public que la peur d’être agressées rend trop  souvent menaçant ;  
 Rappeler que l’exploitation sexuelle sous toutes ses formes (pornographie, marchandisation  du corps/sexualité, pubs sexistes, etc.) n’est pas digne d’une société juste et équitable ;  
 Affirmer que peu importe où nous sommes, ce que nous portons : « non » veut dire « non »! 


UN PEU D’HISTOIRE… 


2011 est l’année du 35e anniversaire du premier Tribunal international des crimes  contre les femmes suite auquel a eu lieu une marche aux chandelles dans les rues de Bruxelles appelée « Take back the night » (Reprendre la nuit) qui inspirera bon nombre de groupes.  En 1978, des féministes de San Francisco ont organisé une conférence intitulée « Contre la violence dans la pornographie et les médias » au cours de laquelle elles ont initié la marche « La rue, la nuit, femmes sans peur » sur Broadway, haut lieu de l’industrie porno et de la prostitution sous diverses formes.  Au Québec et au Canada, les premières manifestations ont eu lieu dès 1978. Au début des années 80, plus de 10 000 femmes occupaient les rues de Montréal, le soir, dans le cadre de ces marches, pour manifester leur détermination à faire reconnaître leur droit d’occuper l’espace public autant la nuit que le jour.

Une initiative de :
La Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES), le Y des femmes de Montréal, la Maison d’Haïti, le Centre d’Aide à la famille (CAF), le Centre d’Aide aux Familles Latino-Américaines (CAFLA), le Centre des Femmes Sud-Asiatiques (SAWC), le Centre d’Encadrement des Jeunes Filles Immigrantes (CEJFI), et le Mouvement Contre le Viol (MCVI)

POUR PARTICIPER À L’ORGANISATION DE « LA RUE, LA NUIT FEMMES SANS PEUR » 2012: info@lacles.org

dimanche 4 septembre 2011

Prostitution et proxénétisme: Pour une approche féministe prolétarienne et révolutionnaire

Dans le cadre des Rendez-vous de la Maison Norman Bethune:

Prostitution et proxénétisme: Pour une approche féministe prolétarienne et révolutionnaire

Le capitalisme, dans sa force hégémonique, cherche à libéraliser chaque comportement social permettant l’accumulation de capital. Il consacre ainsi l’exploitation des unEs sur les autres. Aujourd’hui, la prostitution et le proxénétisme comptent parmi les pires formes de l’exploitation capitaliste, ciblant spécifiquement les femmes du prolétariat. Alors qu’un adage dépeint la prostitution comme le plus vieux métier du monde, de plus en plus l’idéologie néolibérale galvaude les concepts de prostitution et de proxénétisme pour en faire des activités commerciales comme les autres. Ces glissements sémantiques font des prostituéEs des «travailleurs et travailleuses du sexe» et des proxénètes des acteurs légitimes de l’«industrie du sexe». Considérant cela, ainsi que l’intensification de l’économie informelle engendrée par la crise, il est grand temps d’éclaircir le débat entre prohibitionnisme, réglementarisme et abolitionnisme, pour enfin proposer une véritable approche féministe prolétarienne et révolutionnaire. En effet, l’endiguement de l’un des pires crimes bourgeois, soit la commercialisation du corps des femmes et des personnes féminisées, passera nécessairement par le renversement du capitalisme.

– Présentation, suivie d’une discussion.
Le vendredi 9 septembre à 19h00
1918, rue Frontenac

Montréal (métro Frontenac)

Entrée libre • Info: 514 563-1487