mercredi 29 juin 2011

Coup de coeur....



J'aime beaucoup les campagnes de GP, souvent leurs pub sont brillantes, mais en prenant en parodie une pub réelle, cette fois... Elle m'émeut ! J'ai le goût d'aller dans la rébellion moi too !

Bon, ok.. j'aime d'amour Greenpeace !

pis je veux danser avec eux bon !!!!!!

AJOUT :

Comme le dirait Greenpeace France :

#VWFail le film Greenpeace #vwdarkside retiré de YouTube sur demande de Lucas Film.Tant de parodies en ligne, mais pas celle-la ? "Tu ne peux pas gagner si tu me terrasse, je deviendrais bien plus puissant que tu ne pourrais jamais l'imaginer" disait ObiWan! Sur le web, le bouton effacer n'existe pas, alors partagez la vidéo, copiez la, faites passer! la Rébellion n'est pas terminée ! http://vimeo.com/25829648

Alors, pour mieux vouère, d'ailleurs je comprend pas que j'ai pas placée le lien original, voici : http://www.vwdarkside.com/fr

Je suis tellement une jedi ^^ (et je persiste et signe, je veux danser comme eux !!!!!)

jeudi 16 juin 2011

Résumé: intervention de la Coalition féministe abolitionniste pancanadienne en cour d'appel ontarienne AUJOURD'HUI

Affaire Bedford c. Canada : décriminalisation totale de la prostitution

1. Position juridique de la Coalition

La Coalition rejette à la fois la position de statu quo défendue par les Procureurs généraux du Canada et de l’Ontario (les appelants) et celle des requérantes (les intimés) visant à invalider les dispositions mises en cause dans leur entièreté.

La Coalition affirme plutôt que la Charte canadienne des droits et libertés, interprétée en conformité avec les obligations internationales du Canada, requière l’adoption d’une criminalisation asymétrique de la prostitution, qui se détaille ainsi :

Premièrement, reconnaître que la criminalisation des personnes prostituées les punit pour leur propre exploitation par les clients et les proxénètes et qu’elle est donc une mesure inconstitutionnelle. Cette criminalisation prive les personnes prostituées de leur droit à la liberté et à la sécurité et est contraire aux principes de justice fondamentale.

Deuxièmement, dans la mesure où la criminalisation est dirigée contre les activités des proxénètes, des tenanciers de bordels, des clients et de tous ceux qui vivent des fruits et exploitent la prostitution d’autrui, elle ne porte pas atteinte aux droits constitutionnels des personnes prostituées. Au contraire, cette criminalisation renforce leurs droits constitutionnels à l’égalité et à la sécurité, puisqu’elle vise à empêcher que des personnes ne profitent de leur exploitation sexuelle.

Le danger posé au droit à la sécurité des personnes prostituées n’est pas fonction des lois qui criminalise la prostitution. Ce danger est plutôt imputable aux clients et aux profiteurs de tout acabit de la prostitution. Il serait donc illogique et contraire aux principes de justice fondamentale de décriminaliser les hommes qui exploitent la prostitution d’autrui en ayant ainsi la prétention de protéger les femmes prostituées contre ces mêmes hommes.

2. La réalité de la prostitution : la première instance a erré en analysant les faits

La Coalition souligne que les personnes prostituées ne le sont pas par hasard. La Cour de première instance a erré en présentant les femmes ayant témoigné devant elle comme formant un « groupe extrêmement diversifié », alors que les faits démontrent plutôt que ces femmes ont en commun de profondes similitudes quant aux inégalités qu’elles vivent. Au premier chef de ce vécu figure l’inégalité entre les femmes et les hommes. En effet, la majorité des personnes prostituées au Canada sont des femmes et des filles, alors que la majorité des proxénètes et presque tous les clients sont des hommes. Par ailleurs, les femmes ayant témoigné subissent ou partagent les inégalités systémiques telles que l’origine autochtone, la race, la pauvreté, l’âge, les handicaps et le statut d’immigrant(e).

Contrairement à l’analyse de la Cour de première instance, la Coalition affirme qu’il n’est pas possible de totalement séparer la prostitution juvénile de la prostitution adulte. Ces deux phénomènes forment plutôt un continuum, puisqu’une forte proportion de femmes, dont deux des trois requérantes, sont entrées dans la prostitution alors qu’elles étaient encore adolescentes. Les violences vécues, telles que les abus sexuels, sont des évènements qui facilitent l’entrée dans la prostitution. Le fait que ces femmes soient encore exploitées dans la prostitution une fois adulte ne transforme pas tout à coup leur exploitation en « choix libre et éclairé » simplement parce qu’elles ont atteint l’âge de18 ans.

Les témoignages entendus à la Cour de première instance indique qu’il n’est pas possible de faire une distinction claire entre les hommes qui exploitent et ceux qui « protègeraient » les femmes dans la prostitution. En effet, les femmes prostituées ont témoigné au procès que des propriétaires d’agence et des chauffeurs violaient des femmes prostituées, les rendaient dépendantes aux drogues ou les offraient à des fins sexuelles à des groupes d’hommes. Celles-ci ont de plus rapporté que ces propriétaires et chauffeurs ne les protégeaient que rarement contre la violence des clients.

La Coalition affirme également que la Cour de première instance a erré en omettant de prendre en compte la violence inhérente à la prostitution, la surreprésentation des femmes autochtones dans la prostitution et les liens existant entre la prostitution domestique (interne) et la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle tant au niveau national qu’international. La Coalition affirme également que la Cour a erré en présentant les bordels comme des lieux sains et sécuritaires pour les femmes ainsi qu’en opposant totalement la prostitution de rue à la prostitution intérieure.

3. La Coalition demande à la Cour :

La Cour se doit d’éviter une interprétation trop large pour résoudre un problème constitutionnel. La Coalition demande donc à la Cour de reconnaître que les dispositions du Code criminel mises en cause ne sont inconstitutionnelles que lorsqu’appliquées aux personnes qui sont prostituées. Appliquées aux personnes qui exploitent et profitent de la prostitution d’autrui, tels que les clients et les proxénètes, ces lois sont légitimes puisqu’elles protègent le droit à l’égalité et à la sécurité de toutes les femmes et les filles.

La Coalition demande donc à la Cour de reconnaître que, particulièrement dans le présent contexte d’inégalité systémique entre les femmes et les hommes, personne n’a le droit constitutionnel d’acheter et de vendre le corps des femmes à des fins d’exploitation sexuelle.

Membres de la Coalition :
1. La CLES – Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle
2. RQCALACS – Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel
3. ACCCACS – Association canadienne des centres contre les agressions à caractère sexuel
4. AOcVF – Action ontarienne contre la violence faite aux femmes
5. NWAC – Association des femmes autochtones du Canada
6. ACSEF – Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry
7. VRRWS – Vancouver Rape Relief and Women Shelter


samedi 11 juin 2011

La Coalition féministe abolitionniste pancanadienne interviendra en Cour d’appel de l’Ontario dans la cause Bedford c. Canada jeudi le 16 juin

La Coalition rejette à la fois la position de statu quo défendue par les Procureurs généraux du Canada et de l'Ontario (les appelants) et celle des requérantes (les intimées) visant à invalider les dispositions mises en cause. La Coalition plaidera pour une interprétation alternative de la constitutionalité des lois qui criminalisent présentement les personnes prostituées. Les dispositions du Code criminel mises en cause ne sont inconstitutionnelles que lorsqu'appliquées aux personnes prostituées et non pas lorsqu'elles sont appliqué aux proxénètes et aux clients.

La Coalition demandera à la Cour de reconnaître que, particulièrement dans le présent contexte d'inégalité systémique entre les femmes et les hommes, personne n'a le droit constitutionnel d'acheter et de vendre le corps des femmes à des fins d'exploitation sexuelle. Elle demandera donc à la Cour de ramener la question de l'égalité au cœur des changements nécessaires au code criminel canadien. (...)

*


(...)

« Toutes les femmes ont un droit fondamental à échapper au besoin », ajoute Pate, « notamment en accédant à des conditions de vie convenables (soit par l’aide sociale ou par un revenu convenable garanti), et par la prestation de services sociaux, de services de santé et d’options d’ordre pédagogique. L’ACSEF continue à dénoncer comme criminelles les actions des personnes qui font la promotion de la traite et de l’exploitation sexuelle des femmes et des filles et qui en tirent profit. »

« Continuer à criminaliser les personnes prostituées (qui sont majoritairement des femmes et des filles) équivaut à revictimiser des personnes défavorisées, contraintes, exploitées et violées (...)

Membres de la Coalition :
1. La CLES – Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle
2. RQCALACS – Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel
3. ACCCACS – Association canadienne des centres contre les agressions à caractère sexuel
4. AOcVF – Action ontarienne contre la violence faite aux femmes
5. NWAC – Association des femmes autochtones du Canada
6. ACSEF – Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry (je n'avais jamais entendu parler d'elle...)
7. VRRWS – Vancouver Rape Relief and Women Shelter

vendredi 10 juin 2011

Héroïsme quotidien et ingratitude

Pour peu il nous la joue "Je suis Batman".

Faut être très sûr de soi pour écrire ce genre de truc dans les circonstances.

Faut aussi avoir un sale coeur de pierre pour juste exprimer ses sympathies à la famille d'une victime...

jeudi 9 juin 2011

Tout ça est tellement triste...

J'avais plein de choses à dire hier soir (article douteux mais bon...), plein d'émotions, plein de frustration aussi...

C'était beau de voir toute la foule. Il y avait des gens qu'on voit à chaque manif, mais il y avait aussi des gens de la rue, des gens du quartier et des enfants.

Tout le monde était là pour porter un hommage aux deux victimes de la tuerie qui a eu lieu cette semaine, ainsi que pour dénoncer ce par quoi ils sont morts.

Du moins c'est ce que je pensais.

...

Détrompez-vous, je comprend que ce ne soit pas tout le monde qui exprime sa colère, son indignation ou sa tristesse de la même façon, mais il me semble qu'il y a un temps et un lieu pour tout...

Moi, j'ai commencé à ralentir quand la vitrine du Café Républik (euh...le lien avec les évènements???) a été touchée. Pas que je me soucie de ce commerce, pas que j'ai eu peur, pas que je n'ai pas déjà vu pire, mais sérieusement gang... WTF?!

Et c'est tombé à peu près au même moment où j'ai vu que la manif se dirigeait tout droit vers le quartier des spectacles... Tsé le bout de la ville où il n'y a PERSONNE, et où TOUT EST EN CONSTRUCTION?

C'est là que je me suis dit que certaines personnes, non seulement n'étaient pas là pour signifier leur respect aux victimes, mais qu'en plus elles manquaient sérieusement de talent en allant se jetter dans un terrain (une souricière) où la police allait n'en faire qu'une bouchée.

(Come on guys! Fracasser la vitrine d'une multinationale dans une manif anticapitaliste ça s'explique. Mais un café? Lunetteries New Look??? Le lien avec le sujet qui nous interresse svp? ... Y'en a pas?


... That's what I thought...)

...

Tristes et frustréEs, nous sommes alléEs sur les lieux de la tuerie. Il y avait d'autres gens. Des chandelles ont été allumées, les gens parlaient doucement, quelqu'un jouait tranquillement d'un instrument. Nous avons allumé des chandelles et sommes restéEs là un petit bout. Je me sentais mieux, même si je suis tout aussi triste et révoltée.




***

Mention spéciale à Radio-Can (RDI?): Juste avant de partir pour la manif nous écoutions un petit reportage qui parlait de la tuerie, et plus généralement du quartier St-Jacques et des itinérants qui y habitent. Nos yeux se sont écarquillés d'horreur quand le journaliste a dit :" St-Jacques, lieu où les citoyens et les itinérants se côtoient chaque jour...".

Et c'est comme ça que la télévision m'a dit que les itinérantEs ne sont plus des citoyenNEs.

C'est aussi comme ça que j'ai eu envie de vomir...

***

Coudonc la police et les journalistes ont dont ben de la misère. Hihihi c'était hilarant de voir les journalistes s'énerver et demander à tout le monde qui étaient les organisateurs. Sans cette "information" ils avaient l'air complètement dépasséEs.
Et mes belle polices: Des fois c'est drôle quand vous diffusez l'image d'un "Black Bloc" comme étant un beau groupe politique organisé, homogène, ordonné et avec toujours le même monde dedant (drôle dans le sens où je ris de vous), mais des fois la joke est vieille pis ça fait pu rire personne.

***


mercredi 8 juin 2011

Marche funèbre : le SPVM tue encore! / Funeral march : SPVM kills again!

Demain mercredi 8 juin 21h
Carré Berri/Parc Émilie Gemelin


Deux victimes; Mario Hamel, un sans-abri qui a été visé, et Patrick Limoges qui s'en allait travailler à l'hôpital en Bixi, victime d'une "balle perdue".

Yesterday's shootings cannot be separated from the larger context of increasing austerity measures and strengthening social control, of new prisons, tougher laws, and ballooning surveillance technologies. The spreading of repressive measures and the intensifying of social control demand our response.

Until there are no police patrolling the streets, arresting our loved ones, and hassling us at every turn, we will fight the police, their cages, and the world of domination they seek to protect.

We don’t forget, we don’t forgive.


Habillez-vous en noir, car il s'agit d'une marche funèbre.

...

Sympathies pour les familles et les proches des victimes.