mercredi 26 janvier 2011

Lucien Bouchard aime travailler (pour l'UQAM)

Au moment où Lucien Bouchard déplore le sous-financement des universités du Québec, la firme d’avocats qui l’emploie a facturé à l’UQAM pour près de 2,7 millions de dollars en frais légaux depuis trois ans, uniquement dans le dossier de l’Îlot Voyageur, a appris Rue Frontenac.

[...]
Rappelons que Lucien Bouchard et une brochette d’une quinzaine de personnalités, dont des ex-politiciens et des gens d’affaires, ont plaidé, il y a deux semaines, pour un meilleur financement des universités du Québec, quitte même à augmenter les droits de scolarité exigés aux étudiants.

Selon la formule avancée par le groupe à l’origine du « pacte », les droits devraient être majorés de 2 000 $ par année pour 85 % des étudiants, afin de permettre aux établissements de retrouver leur santé financière.

vendredi 21 janvier 2011

Moi j'ai trouvé ça drôle

Le jugement Himel sur la prostitution et son impact sur l’égalité pour toutes

Le 28 septembre dernier, la Cour supérieure de l’Ontario a répondu à une requête visant à décriminaliser totalement la prostitution au Canada. La juge Susan Himel a déclaré inconstitutionnels les articles du Code criminel canadien portant sur la prostitution.

Les réactions parues dans les médias démontrent un écart important entre celles et ceux défendant l’industrie du sexe et les féministes prônant une approche ancrée dans une analyse critique de cette industrie. De plus, plusieurs personnes comprennent mal ce que signifie la décriminalisation totale de la prostitution et son impact sur l’accès à l’égalité et à la sécurité. Pourtant, ce jugement aura une incidence significative sur la société et sur les femmes, tout particulièrement.

Vous êtes invités à une table ronde qui permettra de comprendre l’impact du jugement Himel sur la prostitution et d’analyser son contenu avec différentes intervenantes :

Josée Bélisle, intervenante, Assaut Sexuel Secours, représentant le Regroupement québécois des C.A.L.A.C.S.

Rachel Chagnon, professeure en sciences juridiques, UQAM

Diane Matte, organisatrice communautaire, représentante de la CLES

Christiane Pelchat, présidente du Conseil du Statut de la femme

Quand : lundi 24 janvier 2011

Heure : de 19h30 à 21h30

Où : UQAM Salle DR-200, pavillon Athanase-David, UQAM
Accès : 1440, rue St Denis / métro BERRI-UQAM Montréal

jeudi 20 janvier 2011

Touski.... un bon repas bien de chez nous !


Un billet Touski (tout ce qui reste)...

J'ai dû me censurer une bonne dizaine de fois, refaire 2 ou 3 intro. Effacer au complet. Attendre. Rager. Réécrire.

C'est surtout un Touski me reste sur le coeur. Un reste qui passe pas. J'arrive pas, j'y arrive pas...

Bon, mettons que la recette c'est mise en place d'elle-même sur face de book. Mouais, moyen comme raison. C'est aussi de la faute de la presse. Ça prenait des coupables. En v'la deux.

C'est un sujet émotif pour moi... Je reste zennnnn....

Anyway, j'ai réalisé... merci Pwel, que ce qui me fait le plus de peine c'est le discours qui fait l'apologie de la prostitution. Un travail comme les autres, une job normal... vous trouvez vraiment que c'est un travail semblable à celui d'une caissière chez Provigo?

Est-ce dire que si le-la prostitué.e est battu.e ou violé.e c'est un accident de travail ? Le sida un risque du métier ? La caissière à besoin d'une longue et ardu thérapie après ces années au super C ?

Arff... j'suis encore émotive, ça me rend sarcastique !

Ben sté... Comme Foglia j'suis bouche grande ouvarte. J'trouve pas ça normal... Pwel m'a dit d'ajouter à mon vocabulaire "oppression" et "appropriation".

Ça me criss en feu qu'on s'approprie une personne, qu'on l'achète. C'est l'oppression qui me re-criss en feu. J'ai le feu facile... j'le sais !

les femmes ne sont pas à vendre. Point final. (les hommes aussi, mais mettons que c'est un marché plus de femmes... pis les enfants... mais là c'est encore plus émotifs... fak parlons de personnes.... mais restons plus avec les femmes pour ce billet)




Ah ! c'est dit. Pas à vendre.

Bon, je me sens presque mieux...

J'me sens comme si ont avait passé d'un discours de "sale pute, j'te crache dessus" à " travailleuse du sexe, respect c'est normal mon job".

Manque juste le boutte ousse que l'on revient à soit " Respect aux personnes, (femmes & hommes) pas normal, trouvons une alternative, y se passe de quoi".

J'pense qui faudrait plus de "maison de Marthe" ou plus de notoriété au documentaire l'imposture (L'Aut'Journal en parle ici)

J'me suis même sentie moins seule en lisant Lorti, faut le faire ! À raison quand elle dit "Allo", à raison quand à dit :

* * *

Je sais qu'il existe un certain discours féministe qui dit qu'il ne faut pas être contre la prostitution parce que nier aux femmes le droit de vendre leur corps, c'est souvent leur nier une ressource sur laquelle elles ont du pouvoir. On qualifie même parfois cette attitude anti-»travail du sexe» de paternaliste.

Eh bien! Je suis paternaliste. Ou maternaliste. Peu importe. Jamais je ne croirai que les femmes qui se livrent pour quelques pesos aux disgracieux Tabarnacos ont un quelconque pouvoir sur cette situation. Mis à part de rares exceptions qui existent mais ne justifient pour autant aucun laxisme, la prostitution profite d'abord et avant tout aux proxénètes et aux officiels de tout ordre qui les protègent en échange de rémunérations dodues.

D'ailleurs, ce sont eux qu'il faut punir et traquer, les proxénètes, les clients, les complices. Pas les femmes prises au piège.

Et ce ne sont certainement pas non plus les femmes canadiennes qu'il faut commencer à blâmer pour les méfaits de leurs compatriotes touristes à l'étranger. «Le début du féminisme a mis à mal l'amour-propre de ces hommes», affirme une militante pour la défense des droits des enfants victimes d'exploitation sexuelle, citée dans un des articles.

Une telle tentative d'explication est absurde.

L'essentiel du problème n'a rien à voir avec le mouvement pour l'égalité des Canadiennes, mais avec des fantasmes toxiques de personnes qui ont de sérieux et multiples problèmes.

Tant mieux si, grâce au féminisme, plus de Canadiennes sont maintenant protégées de leurs dérives insensées.

Reste maintenant à aider les autres femmes, au loin, aujourd'hui victimes de ces crimes.

***
Et je vous assure, que les esties de proxénets... eusse autre (dis-je par écrit comme si c'était verbalement) eusse autre, je les crisserais en feu.

J'me contenterais de la prison. Mais crime pof, c'est encore les "filles" qui mange d'la marde ! Heille ! Allo la justice !!!

Quand té tellement pris dans la violence que t'en viens à trouver normal d'aller crisser des volées à une autre "bitch" parce qui faut qu'à rapporte du cash, ben calvaire y un estie de travail de désensibilisation qui à été faites. Quand tu es prisonnière d'un ennemi de ton "amoureux" qui te garde comme garanti, comme monnaie de remboursement. Estie, ça va pas ben. Quand la fille fini par trouver ça normal... me semble que ça sonne des cloches.

On se doit comme société de se bouger...

Ces exemples ne sortent pas de mon imaginaire débridé, ça sort de mon expérience de vie (fiou, pas la mienne mais d'une personne proche de moi).

On devrait pas secourir les femmes, ont devrait pas en être là... acheter le corps d'une personne me trouble. J'suis naïve de même.

Pis le discours naturaliste que c'est dans la nature de l'homme... (je reste zen... ) Pas faire de peine à parsonne, mais le gêne de la violence existe pas. (désolée pour les ceusse qui pensait, ben non).

Ben kin, j'suis dans les bizarre qui pense que la prostitution devrait être abolie. Pas en déni. Abolie.

Qu'on enseigne à nos enfants que ça se fait pas acheter le corps d'un autre même si notre fantasme c'est de se faire pisser dessus, on trouve un ou une amie qui aime ça et le tout dans le plaisir et le gratis ! kin toué ! Qu'ont aide celles qui ont on besoin. On dénonce les client.e.s et les esties de laittes de proxénètes pis qu'on mettent nos culottes maudit criss.

Oh, y va en rester ? euh... sûrement. C'est pas une solution d'Happy End de Disney, on est dans la vraie vie.

Pis pas parce qu'ils va encore en avoir qui faut l'accepter.






p.s. ça l'air de rien, mais y a plein de liens sur ce billet... en jouant avec la couleur du texte, on les voit plus avec ses yeux mais avec sa souris ^^dsl

mardi 4 janvier 2011

We Want Your Soul... mais nous sommes libre ?



Show us Your Habits, Your Facts, Your Fears
Give us your address, your shoe size, your years
your digits, your plans, your number, your eyes
your skedule, your desktop, your details, your life.
Show us your children, your photos, your home.
Here, take credit, take insurance, take a loan.
Get a job, get a pension, get a haircut, get a suit.
Play the lottery, play football, play the field, sports to boot

We want your Soul x5
(in background...Your Cash, Your House, Your Phone, Your Life, Your Cash, Your House, Your Life)

Here's programmes, here's matters, here's Britney, here's Cola
Here's pizza, here's TV, here's some rock and some rolla
Watch commercials, more commercials, watch Jerry, not Oprah
Buy a better life from the comfort of your sofa
Here's popcorn, here's magazines, here's milkshake, here's blue jeans
here's padded bras, here's long cars, here's football shirts, here's baseball caps
here's live talk shows, here's video games, here's cola lite, here's Timberlake
here's fingertips, here's colegen, here's all night bars, here's plastic

We want your soul x5
(In the background...Your Cash, Your House, Your Phone, Your Life, Your Cash, Your House, Your Life)
(Break)


Your cellphone, your wallet, your time, your ideas
No barcode, no party, no iodine, no beers
your bankcard, your license, your thoughts, your fears
no simcard, no disco, no photo, not here
your blood, your sweat, your passions, your regrets
your office, your timeoff, your fashions, your sex
your tits, your pass, your face, your ass.