dimanche 30 septembre 2007

Qu'est-ce qu'une grève version BD

"L'AFESH en grève!"


C'était ça qui était scandé avec une joie furieuse à la sortie du vote de grève.

Vous attendez tous avec impatience nos impressions "live" de l'AG de jeudi. Première des choses, après avoir lu une partie de l'article réservé à cette nouvelle dans le Devoir j'ai été plutôt fachée. Il commencent par dire que nous avons voté pour la grève à 62% et que l'AG à duré 6h.

C'est vrai (ben là... je ne mentirais pas)

Cependant ce qui m'a faché c'est qu'on présente le 6 heures comme si nous nous étions déchiré pendant tout ce temps là sur le sujet. Personnellement je pense qu'on a perdu un bon 2 heures parce que le 3/4 des gens qui se sont pointés n'étaient pas au courant des procédures de AG, i.e. que nous avons perdu énormément de temps à réparer des erreurs (non c'est pas à ton tour de parler, pourquoi les gens applaudissent super fort? non nous n'avons pas encore eu cinq interventions sur le sujet...). De toute façon la démocratie directe, c'est long et ça nous met tous à bout (maudit pourquoi on est pas des Athéniens avec un super climat méditéranéen... on aurait pu faire ça dehors...)

Le 62%... ce n'est pas une méga majorité (c'est quand même un chiffre qui ferait rêver des souverainistes, s'cusez...fallait que je la plug)mais c'est une majorité quand même. En contrepartie le contre à rafflé 36%. Alors nous sommes d'accord que 62% ce n'est pas absolu, mais c'est nettement supérieur 36%. Et pour tout ceux qui déchirent leur chemise parce qu'ils n'ont pas eu le référendum qu'ils voulaient (un référendum qui aurait duré toute la semaine pour tout ceux qui n'avaient pas le temps/goût/portefeuille de se lever le cul pour parler d'une composante primordiale de leur avenir) et bien je réponds que les 691 personnes qui ont voté étaient représentatifs de la population de l'AFESH.

Je sais aussi que vous êtes tous curieux de savoir pourquoi nous avons finalement voté. Et bien sans surprise, nous avons voté du côté de notre coeur, mais disons que mon coeur a eu le coup de pouce que ça prenait quand nous avons aussi voté pour un plancher de grève. Nous allons donc partir en grève à la minute ou 7 associations étudiantes représentant 25000 personnes vont aussi avoir voté la grève.

Ce qui m'a beaucoup décue se sont les arguments contre. Je croyais (bien naïvement)que les gens qui avaient des arguments contre avaient de bon arguments. Pourtant tout ce que j'ai entendu au moment de la discussion sur le sujet c'est "oui mais mes stages!", "oui mais je suis rendu en dernière année!", "oui mais là j'ai déjà payé ma session!", "les médias ne sont même pas de notre bord!".

Ça m'a dégouté ben raide.

Autre chose, certaines personnes ne comprenaient pas pourquoi nous mélangions le débâcle financier de l'UQAM à la gratuité scolaire, mais il me semble à moi qu'au contraire tout est relié.

L'UQAM se retrouve dans cette position parce qu'elle a voulu trouver une issue au manque de financement du système d'éducation. Je ne dis pas que la solution n'en était pas une de ti-clins (les étudiants on d'ailleur souvent exprimé leur désaccord vis-à-vis ces aventures immobilières où l'entreprise privée peut tenir à la gorge l'université) je dis seulement que tout a un lien.

Les arguments que j'ai entendu autour de nous et que nous avons réfutés personnellement:

A-Ben comme moyens de pression on aurait pu ne pas payer notre session.
R-Si nous ne payons pas notre inscription c'est nous qui sommes pénalisés puisque pas inscrit à l'université et que la grève dure 1 semaine ou 2 mois nous ne pourrons quand même pas continuer nos études.

A-Ben on aurait pu tous payer nos frais de scolarité à la date limite (riez pas je l'ai entendue pour vrai celle-là)
R- Beaucoup de gens qui sont dans cette assemblée n'ont même pas encore payé leur session, moi-même je l'ai payé la date limite, qu'est-ce-que ça change?

A-Ça doit pas être un bon momentum les médias ne parlent pas des étudiants.
R- Les médias ça appartient à qui? Ah oui! À du monde qui croient que la gratuité scolaire est une joke.

A-Pourquoi une grève générale illimité? On ne peut pas essayer d'autre chose?
R-Parce que (malheureusement), historiquement rien d'autre n'a marché. Nous sommes pris avec des gouvernements qui parlent le langage des chiffres.

Bon j'en ai oublié plein d'autres mais une petite note positive en finissant:
les deux filles qui étaient devant nous et qui étaient clairement contre au début et qui après une sale conversation avec moi et Nat (4 heures ensemble ça crée des liens) ont fini par voter pour.

En finissant... un petit copier/coller:
La proposition adoptée est la suivante :

- Que l’AFESH-UQAM se dote d’un mandat de grève générale illimitée qui sera effectif lorsqu’une assemblée générale de déclenchement de grève constatera au moins 7 associations représentant 25 000 membres se soient dotées d’un même mandat sur la base des conditions d’entrée dans la coalition de l’ASSÉ.

- Que les stages et les cours préparatoires aux stages ne soient pas perturbés lors de la durée de la grève générale illimitée.

Pour : 430 (62 %)
Contre : 251 (36 %)
Abstention : 11 (2 %)

Plusieurs associations étudiantes tiendront des consultations sur la grève générale illimitée dans les semaine à venir :

1er au 5 octobre
- Association étudiante du secteur des sciences de l’UQÀM (AESS-UQÀM)

1er octobre
- Association générale étudiante du Cégep du Vieux-Montréal (AGECVM)

3 octobre
- Association générale étudiante d’urbanisme de l’UQÀM (AGEUR-UQAM)

10 octobre
- Association facultaire étudiante de lettres, langues et communications de l’UQÀM (AFELLC-UQAM)
- Association des étudiantes et étudiants en anthropologie de l’Université Laval (AÉÉA-UL)

11 octobre
- Association facultaire étudiante de science politique et droit de l’UQÀM (AFESPED-UQAM)

15 au 18 octobre
- Association étudiante du Cégep de Saint-Laurent (AECSL)

16 octobre
- Association générale étudiante du Cégep de Drummondville (AGECD)
- Société générale des étudiants et étudiantes du Collège de Maisonneuve (SoGÉÉCoM)

17 octobre
- Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AECS)
- Syndicat étudiant du Cégep de Marie-Victorin (SECMV)
- Association étudiante du module de science politique de l’UQAM (AEMSP-UQAM)

18 octobre
- Association générale étudiant des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke (AGEFLESH)

23 octobre
- Association étudiante du Cégep de Matane (AECM)

mercredi 26 septembre 2007

Conversation....



Natacha :

- Pwel, je sais plus pour jeudi...

Pwel :

- ... tu veux dire quoi Nat ?

Natacha :

- Bien, on vote la grève et je sais plus quoi voter. Est-ce qu'il faut toujours voter par principe ? Je veux dire, par symbolique comme dans "Mesdames et Messieurs, on pense pas gagner rien, pas même votre respect, mais sachez que ça ne passe pas." ou encore je me dis que la gang de clown dans la rue ça va être moi pis ma gang, bien seul au Québec dans un mouvement qui semble être déjà mort, un mort-né de revendication qui va juste se perdre dans le néant des média... Je sais plus...

Pwel :

- Ben tu vois, Je sais pas plus quoi voter...

Natacha:

- moi, non plus.... en plus, bien qu'au bout du compte je pense que ce soit important, bien je me dis.... ah ! pis je sais plus...

Pwel:

- on a quand même placer le carré rouge sur notre blog pour la gratuité scolaire...

Natacha :

- on doit être pour la grève finalement... mais pas nécessairement...maudit qu'avoir des convictions c'est pas simple...

Pwel:

- mouais... pis en plus, nous autre aussi on termine pis plein de choses à faire comme les deux cents millions de lecture de Corbo... mais me semble qu'une lutte pour le droit à une bonne éducation, j'ai de la place pour ça dans mon horaire.

Natacha:

- Man ! ça veux-tu dire qu'on est pour la grève finalement ?

Pwel:

- hum... demain... c'est l'AG et puis on aura pas le choix de prendre une possition clair...

Natacha :

- Je pense que sans trop avoir la conviction Pwel, ben... Je crois que je suis pour la grève. Je suis pour... MERDE !!! je suis pour....
:S

samedi 22 septembre 2007

Mon coeur est plein d'amour...


pour Björk!

Elle est magnifique, elle a une voix incroyable et c'est le plus cute des petit lutins du monde entier!

Même sa danse est hypnotisante, les cuivres étaient parfaits ainsi que le choix des chansons... mais c'était trop court (pour moi c'est jamais assez long).

Drôle de moment: Quand elle chantait "Declare Independence" et qu'à la phrase "Protect your language" on a tous hurlé en malades...c'était cool :)

Trop de moments forts pour mettres toutes les chansons. Je vous mets mes 2 meilleures de la soirée (ishhh c'était dur à choisir).

Pluto

Declare Independence

Son site internet

vendredi 21 septembre 2007

Parlons de... la religion

Il est profondément catholique...


... et peut bien le rester. Il peut organiser des cercles de prières. Il peut parler a Dieu (ou ses 2 autres-parties-qui-ne-forment-qu'un-tout), écrire, chanter, danser, crier même, sa catholicité profonde. Oui oui, il a le droit.

Je rigole un bon coup en même temps que je m'insurge de la sortie du maire de Saguenay, Jean Tremblay parce que sur le coup j'ai eu l'impression de revenir loin en arrière comme genre de discours politique. Parce qu'on aime ça, lisons ensemble et enrageons-nous (ou esclaffons-nous, au choix):
"Dans son mémoire, l'avortement est associé à «un crime et un meurtre». La Bible est la «Charte universelle du genre humain». La Révolution tranquille a amorcé une «dérive morale», comme un «balancier qui ne sait plus s'arrêter», écrit-il dans le mémoire intitulé Je me souviens, comme la devise du Québec."

Bon assez de fun pour aujourd'hui.

Cependant je doit lui donner raison sur quelques point, mais pas ceux avec lesquels il essayait de nous convaincre. Une phrase m'a particulièrement frappée:
"[...]uniquement dans sa ville, il y a deux suicides par semaine, a-t-il souligné. «Depuis qu'on oublie nos valeurs principales, cela ne va pas si bien que cela. Les gens ne sont pas si heureux».


C'est très possible. Personnellement, je trouve que c'est vrai que les gens ne sont plus aussi heureux depuis qu'on oublie nos valeurs principales. Ces valeurs sont les mêmes que le genre humain partage sans regard sur l'ethnicité, le sexe, le territoire, etc. Ces valeurs humaines sont l'amour, la bienveillance, l'envie d'aider, le besoin de protèger ceux qu'on aime, la fierté du travail bien fait, la transmission de connaissance, et j'en passe.

Contrairement à M. Tremblay je ne crois pas que c'est parce que nous nous sommes éloigné du catholicisme que nous avons plus ou moins laissé tomber ces valeurs. Je crois plutôt que c'est parce que nous embrassons à pleine bouche cette société de consommation. Travailler plus (pas nécessairement dans un travail que l'on aime ou dont on est fiers à la fin de la journée), gagner plus d'argent (pendant ce temps là, on est pas avec les personnes que l'on aime, sans oublier que l'argent à un curieux pouvoir sur nous, nous en voulons plus, plus vite, donc overtime bienvenu) pour dépenser plus (plus que nos voisins "pff mon pick-up est plus gros que le tien", et pour des "cossins" pas vraiment utile "check ça mon nouveau frigo il y a un ecran tactile pour les listes d'épicerie"). La roue tourne sans fin...

Pour l'argent et le "plaisir" de le dépenser des gens sont prêts à accepter que d'autres se fassent exploiter au travail, que leur rencontres de familles se fassent à la va-vite devant leur méga écran plasma, que des animaux se fassent tester cruellement, qu'on exploite outrageusement l'environnement, que leur environnement immédiat soit pollué par des publicités, que leurs filles et leurs garçons s'hypersexuellisent...

Et M.Tremblay s'étonne que les gens ne soient pas heureux?

jeudi 20 septembre 2007

R.I.P. pour Félix le chat...

Anecdote historique d’intérêt public :

Le chat des tranchées.


Félix est un charmant chat « orange » qui ne demande que des caresses et des ti-bouts de bouffes. Un chat quoi...

Or, la justice en a voulu autrement. Oui, un drame se trame pour la pauvre bête…

Félix après avoir passer Noël avec l'ensemble de ses amis, Écossais, Allemands et Français, s'est vue trahir par l'un d'eux. Fini la belle entente, fini les bons moments.

Oui.... Il a été condamné à mort pour haute trahison.

Oui, le chat allait dans le camp ennemi de temps à autre... Ça se FAIT JUSTE PAS ! Chacun dans ses affaires, chacun derrière sa tranchée pis voilà.

Le film à voir pour comprendre le drame qu’à été la vie d’un chat de tranchées :

Joyeux Noël



mercredi 19 septembre 2007

"Sauver l'UQAM!"

2 articles sur la manifestation d'hier midi.

Nous n'y sommes pas allées pour cause de AG. Quelqu'un était là pour nous donner ses approximations? Il y a une différence de 1000 participants entre les 2 articles:P

Je porte maintenant un carré bleu sur mon sac. Collé sur mon ti-carré rouge. D'ailleurs je devrait m'en faire un pour ce blogue juste en dessous de l'autre... hum... à voir.

Le carré bleu:
"Pour défendre l'UQAM comme pièce maîtresse de l'accessibilité aux études postsecondaires et réclamer que la solution à la crise n'affecte pas nos conditions de travail et d'études. La solution passe par un refinancement public massif!"


Qui dit ça?
SEUQAM :Le syndicat des employées et employés
SCCUQ: Le syndicat des chargées et chargés de cours
SÉtuE: Le syndicat des étudiant-e-s employé-e-s
SPUQ: Le syndicat des professeurs et professeures

mardi 18 septembre 2007

Faussaires!



Ça fait un peu plus d'une semaine que je vois ce petit dépliant, qui semble venir du service des communications, un peu partout dans les salles de cours. Première surprise: "hein? Nos fiers administrateurs? Québecor, Gowlings et Sun Life Financial?! WTF!? C'est sûr que c'est un faux dépliant, c'est pour nous faire réagir".

La réaction a été nulle.

Ok, ok, deux ou trois questions à des gens que je connais mais j'avoue ne pas avoir mené de grande enquête tellement ça me semblait grossier. Néanmoins le ton du dépliant et les informations contenues étaient dignes d'être répetées:

[...] À partir des années quatre-vingt-dix, il est de plus en plus difficile de concilier la mission originelle de l'UQAM avec la montée en force du néolibéralisme. Les coupures dans les services sociaux sont à l'agenda des nouveaux acteurs politiques et économiques. En coupant dans le budget alloué à l'éducation, le gouvernement oblige les universités à effectuer de véritables contorsions budgétaires afin d'éviter le déficit. Face à ce défaut volontaire de ressources, quatres avenues s'offrent alors à l'UQAM afin d'assurer sa survie:

-Augmenter les frais de scolarité des étudiants.
-Opérer des coupures drastiques dans les services offerts aux étudiants.
-Réviser à la baisse les salaires et les conditions de travail des employé(e)s.
-Ouvrir ses portes au financement privé.


Par la suite ils nous conseillent de nous mobiliser (ouin ce bout là aurait du me mettre la puce à l'oreille aussi) tous ensemble pour sauver l'UQAM (c'est émouvant pareil, vous ne trouvez pas?).

Bref je n'y ai pas cru mais j'aurais aimé y croire. J'aurais aimé que ce soit vrai, que l'administration, les employés et les étudiants ne forment qu'un tout... maudite utopie...

Claque sur l'utopie, email du service des communication de l'UQAM qui dit ceci:

DÉSAVEU D'UN DÉPLIANT CIRCULANT SUR LE CAMPUS

La direction de l'UQAM et le Service des communications tiennent à se dissocier complètement d'une publication distribuée sur le campus, ainsi que du groupe qui l'a produite et la distribue.

Ce dépliant porte la signature du Service des communications et de la direction de l'Université et emprunte la plate-forme graphique institutionnelle, les couleurs bleu et blanc de l'Université et des logos piratés de compagnies québécoises. Il s'intitule «Prenez position pour votre avenir» et contient un point de vue non partagé par la direction et le Service des communications.

Ces dépliants dont les auteurs n'ont pas le courage de révéler leur identité seront saisis et détruits.

L'UQAM encourage la liberté d'expression sur le campus, mais non l'usage de faux et l'anonymat pour faire valoir ses idées.


Je comprend que la direction ait tout intérêt à ne pas appuyer un dépliant aussi enflammé.
C'est aussi vrai que qui que se soit qui ait fait imprimer ça aurait du le faire savoir sur le papier. Tant qu'à faire une action dénonciatrice il faut se montrer, et être prêt à soutenir notre action.

Finalement, j'essaye de dire que je trouve le procédé lâche même si il attire l'attention d'une manière très efficace (se faire administrer par le privé?! De quoi faire des cauchemards), Juste le fait de signer un nom aurait été mieux.
De la même façon je trouve lâche la réponse du service des communication qui aurait pu en profiter pour prendre position (sans mauvais jeux de mots:P).

La saga continue...

Résultat du sondage...




Le message est clair, vous pensez que nous serons en grève dû à un désordre génétique.
Nous aurons la preuve la semaine prochaine, en attendant… AG à 12h30

À suivre….

dimanche 16 septembre 2007

La musique et l'argent


Içi un extrait d'entrevue réalisé avec Björk. Je suis en parfaite harmonie avec cette réponse et je diffuse donc.

Je pense que la musique devrait être faite par des gens qui l'aiment et qui veulent partager cet amour avec d'autres.

Je pense que la musique est un art et que l'expression "l'industrie de la musique" à quelquechose de vaguement pornographique qui me met mal à l'aise.

Je pense que les artistes qui acceptent et/ou encouragent la diffusion de leur art par d'autres moyens que des moyens payants (et il en a a pas mal plus que l'on pense et pas nécessairement des artistes qui vivent de leur art) sont des gens fiers qui veulent partager leur amour et leur talent.

Je pense aussi qu'ils sont intelligents. C'est de la publicité gratuite. Pour tout les gens qui téléchargent ou échangent de la musique cela fait aussi plus de visibilité. Plus de vente de billets de spctacle, plus de vente d'articles promotionnels ou plus de vente de cd directement commandés de leur site internet ou celui de leur maison de disque. C'est aussi une façon pour ceux qui refusent le "circuit normal" de réussir à se faire connaitre grâce à leur seul talent, non pas à cause des plugs qu'ils pourraient avoir. Et finalement c'est une façon de tous s'encourager, parce que qui dit difussion de certains dit découverte de d'autres qui sont près musicalement du premier ou qui lui ont servi d'inspiration...

Bref, je télécharge, j'échange, je fais découvrir des choses, je me laisse emballer par des nouvelles découvertes. Çela ne m'empêche absolument pas de dépenser pour de la musique où des artistes musicaux que j'aime. Seulement mon argent va maintenant directement dans leurs poche (ou les poche de ceux à qui ils remettent leurs affaire...mais ça c'est leur choix) ou dans les poches d'un commerce indépendant, non plus dans celles d'une méga entreprise.

J'ai oublié c'est quand la dernière fois où je suis entrée dans un magasin à chaîne, et ma musique s'en porte très bien.

Donc la question de La Presse à Björk:

Q On a eu l'impression que vous cherchiez à vous éloigner le plus possible de la musique dite pop avec Vespertine et Medùlla. Comparé à Post ou Homogenic, Volta ne s'en rapproche pas non plus. Avez-vous le sentiment d'avoir fait le tour de la musique «pop»?

R Peut-être avons-nous des conceptions différentes de ce qu'est la pop. J'ai le sentiment qu'une bonne partie de ces trucs manufacturés qu'on qualifie de pop de nos jours n'en est pas. C'est une machine de marketing mercantile qui n'est pas faite par des musiciens qui aiment la musique de tout leur coeur, mais conçue dans l'espoir d'obtenir pouvoir, richesse et célébrité. Vous savez déjà tout ça, je n'ai pas besoin de le prêcher... Ça saute aux yeux, mais j 'ai le sentiment que c'est justement devenu tellement évident que les gens s'y sont habitués et y sont insensibilisés. D'une certaine façon, je trouve que c'est une bonne chose que, par la faute d'internet, il y aura moins d'argent à faire avec la musique pop. Ça signifie que les gens assoiffés de célébrité et d'argent devront aller voir ailleurs et laisser la musique tranquille.Il y a 50 ou 100 ans, le genre de musique qu'il y a sur Vespertine, Medùlla et Volta était considéré pop ou folk. Le folk du passé n'est pas stupide. Le tango? Le flamenco? La musique indienne? Des rythmes complexes, une virtuosité incroyable et, pour couronner le tout, des paroles poétiques. Tout le monde savait l'apprécier, les enfants comme les gens âgés. J'ose espérer qu'une telle époque reviendra. Peutêtre pas de mon vivant, mais bientôt


Ah oui! Björk est en spectacle vendredi le 21 septembre. C'est admission générale au quai de l'horloge (j'espère qu'il va faire beau! Whaaaaa!!!! Je vous en reparle!)

vendredi 14 septembre 2007

Assez seul pour ne plus l'être jamais




[..] tu es, mon amour, la joie qui me reste quand je n'ai plus de joie.
(Christian Bobin, L'inespérée, coll. folio # 2819, p. 115)

Pour Marie-Élaine, 1972-2007

Pour tout dire, Christian est le baume qui manquait dans la vie de Marie.
Le lire, c'est se sentir en vie, se sentir grand, humain... oui... humain.

Pour être honnête, l'extrait si haut est le passage préférée de mon amie. J'espère que tout comme nous, vous aimerez l'auteur.

Encore moins facile d'étudier...


Je pense qu'il y a des concours... J'imagine genre:"Comment mettre des gros bâtons dans les tites roues des étudiant". Ou encore :"comment rapetisser les roues déjà petites pour qu'elles n'aient même pas besoin de bâton pour s'enfarger".

Bref... c'est pas fort...

Mon coeur rempli d'amour....
























Oui.... Pierre Lapointe est un demi-dieu.

(désolée Pwel,elle n'est pas encore toute à fait soumise à l'énergie contagieuse de cet être supranaturel)

Je me dois de m'incline devant l'évidence.... Lapointe, est une bête vivante, une légende, un mythe, un.... bref, un presque tout globalisant... *joie, petits yeux plein de larmes...*

8 nominations.... WOW !!!

besoin de plus de preuves ??


http://www.pierrelapointe.com/

voilà.... et que LE meilleur gagne... (c'est Pierre, c'est clair)

jeudi 13 septembre 2007

Éthique et culture religieuse...


Je trouve que c'est une excellente idée. Je trouve même que ça fait longtemps que ça aurait du être fait.

Étudier les religions pour ce qu'elles sont, non pas pour ce qu'elles devraient être, ce qu'elle aimeraient bien être ou ce qu'elles auraient dû être.

Enseigner plusieurs facette d'une même humanité.

Ouvrir la connaissance de la spiritualité à la foi non plus à "la bonne" foi.

Ouin... des fois je reprends confiance en se qu'on veut devenir...

Parce que Garnotte du Devoir est trop bon....

J'ai peur...




Fait vécu :

Prof UQÀMIEN : Qui est le chef d’État canadien ?

Peut-Pas-La-Souffir : La reine Victoria !


Trop de spontanéité pour que la réponse soit réfléchi. L’horreur !

Là est bien le problème…

Cette fille dont je ne puis écouter les âneries qui se succède, me terrorise au plus haut point. L’an prochain, elle va accueillir dans SA classe de véritables individus qui vont croire quelques instants, je présume, de sa compétence. Peut-être sera t’elle une super gestionnaire de classe, toujours à l’écoute de ses « apprenants »… Un guide parfait qui cadre dans le renouveau pédagogique comme pas une, mais compétente dans son champ d’enseignement : Jamais. Déjà deux ans que je croise de temps à autre cette cohorte. Je les ai observés, éternel revendicateur du non sens des cours d’histoire (comprendre impertinence des travaux dans les cours d’histoire dans le cadre du programme d’enseignement au secondaire).

Ils n’ont pas tort.

Ce sont des pédagogues, des professionnels de l’enseignement… La matière même est secondaire dans bien et dans trop de cas.

Fait vécu :

Elle : J’ai un stage au secondaire, en géo…

Moi : Blah… moi la géo…

Elle : Moi aussi. C’est le fun l’apprentissage par projet. Je n’y connais rien en volcan…

Moi : … hein !?!

Elle : Mais bon, c’est eux qui font la recherche alors…

Moi : Oui c’est non pédagogique ça ! Tu sais pas ce que tu vas enseigner !?! *yeux ronds*

Elle : Bah ! Je suis un guide, je vais les aider dans leurs recherches… ça devrait bien aller.

Épilogue : Ça super bien été en effet… d’ailleurs, cette personne est au sommet de sa joie. Elle termine en avril. WOW !


J’ai peur parce que finalement, pour enseigner l’histoire, je veux dire « univers social » au secondaire, ils n’ont même pas l’équivalent d’un certificat (seulement 9 cours, même chose pour Géo).

J’ai peur parce que j’ai écoutée avec des amis du BES la marche de l’Empereur dans le cours d’INTRODUCTION de l’Histoire du Canada.
J’ai peur parce que j’ai donné des notes de cours à des futurs profs, toujours remplie de joie de terminer cette année, qui au lieu de venir et/ou d’écouter, s’employait avec passion à terminer le Sudoku du journal le Métro (bon… j’aurais peut être pas dû… m’enfin…).

J’ai peur parce que quand des jeunes du secondaire (je travaille avec des jeunes) me parlent de leur prof d’histoire, trop souvent ils les qualifient d’incompétents finis. C’est gratuit certes, comme affirmation, mais une petite voix intérieur me dit que ce sont peut-être des gens comme ceux du BES et de l’incompétence il y a en effet.

J’ai peur parce que je trouve ça aberrant. Je m’insurge contre un système qui encourage le « petit effort, grand médiocre » à travers même la formation de son « personnel enseignent ».

Rien de pire qu’un pseudo-prof qui croit savoir où il va et ce qu’il dit. Déjà que c’est un métier qui ne pardonne pas : ou ça passe ou ça casse. Tu le sais ou tu ne le sais pas. Tu guide pas "diable" si tu ne connais pas la matière.

Bientôt, ce seront mes neveux et nièces qui sont sur le banc d’école.
Déjà, j’ai peur…

Et si dans quelques années je reconnaissais des visages ?

Voilà… Je paranoïde…

mercredi 12 septembre 2007

Ma revue de presse... 12 sept.



Ça faisait longtemps que je n'ai pas eu le temps de lire autant en me levant... ça parrait que l'école est recommencée ;) .

Au Japon; l'impopularité et les scandales ont fini par avoir raison du premier ministre à tendence de droite Shinzo Abe içi.

Pour les musulmans, le Ramadan débute cette semaine. Bonne chance pour ceux qui le font en continuant leur rythme de vie diurne (à l'école c'est vraiment pas facile...).

Il y a eu une rencontre entre gens d'affaires du secteurs technologique canadien. Leur conclusion? Les capitaux sont dans le pétrole plutôt que dans les économies du savoir. ça les rend triste, moi aussi. Mais je vous trouve un peu naïfs messieux. Ne saviez-vous pas que pour un investisseur, l'important c'est de faire beaucoup d'argent le plus vite possible? Et malgré ça vous vous attendez à ce qu'ils investissent dans un marché où les inovation se font en tâtonnant, et où (comble de malheur!) des fois ça coûte de l'argent pour "rien"? *Hoche la tête, découragée*

Au Québec; le «plan d'élimination de la malbouffe dans les écoles» des Libéraux. Excellente idée qui répond à ce que la majorité de la population espérait, cette mesure éliminera peu à peu la malbouffe des écoles tout en aidant financièrement ces dernières pour atténuer le choc (pas facile d'essayer d'avoir des bonnes habitudes). Je ne comprends pas ce soudain revirement d'opinion de la part de ti-Jean, mais bon... mieux vaut tard que jamais. (Que je vous pogne pas à l'aimer ou à voter Libéral à cause de ça...)

Je pense personnellement que les Libéraux ont trop de temps libre. Quelqu'un ne pourrait-il pas leur donner une rivière à nettoyer ou une famille monoparentale à aider? (Quelquechose d'utile à la société je vous en prie.)

Parce qu'il parrait qu'il faut garder les bonnes choses pour la fin, une "réplique à la ministre de l'éducation" de Claude Corbo. Oui je suis totalement vendue, et pas seulement parce que c'est un de mes profs, mais pour des phrases comme celle-ci:
"Si la ministre croit que l'UQAM s'est éloignée de sa «mission d'origine», il lui incombe d'en faire une démonstration probante et d'illustrer, autrement que par des remarques imprécises et vagues, comment l'UQAM pourrait mieux recentrer sa mission. Autrement, elle risquera de désavouer ses prédécesseurs qui ont approuvé des développements proposés par l'UQAM. [...]

Il est essentiel que l'UQAM poursuive son engagement aux études supérieures et en recherche et création. On ne saurait invoquer une vague et imprécise «mission sociale d'origine» pour ramener à terme l'UQAM au seul enseignement de premier cycle. Certains ont déjà entretenu ce rêve d'enfermer ainsi l'UQAM dans un rôle amoindri. Ce débat a été réglé il y a longtemps.[...]

Bien sûr, il incombe toujours à toute université de gérer ses fonds le plus rigoureusement possible [...]. Cependant, de telles pratiques de gestion ne font pas disparaître une situation de sous-financement; au mieux, elles limitent les dégâts. L'UQAM a ses responsabilités, l'État a les siennes. Il ne faut pas confondre les deux.

mardi 11 septembre 2007

Le 11 septembre... le Chili...


Que s'est-il passé au Chili en septembre 1973? Le pays est alors une démocratie stable et solide où les militaires sont subordonnés au pouvoir civil. Isolé à l'extrémité du continent entre la barrière des Andes et le Pacifique, il ne revêt pour les États-Unis, malgré sa richesse minière, qu'une importance géopolitique mineure. Un seul point inquiète le Département d'État: l'existence du plus grand parti communiste des Amériques et la possibilité pour une coalition comprenant celui-ci de gagner les élections. En 1970, l'Unité populaire l'emporte - avec seulement 36% des voix. Salvador Allende est élu président. Il va engager le pays dans la "voie chilienne au socialisme", contre plus de 60% des électeurs.

La CIA n'est pas inquiète: Allende n'est-il pas un socialiste légaliste? Mais le président Nixon, sensible aux plaintes des grandes entreprises américaines manacées de nationalisation, va réagir brutalement. Pour Henry Kissinger, il faut empêcher "par tous les moyens" Allende d'assumer le pouvoir. En effet, selon la doctrine états-unnienne, le communisme ne peut s'implanter dans le monde libre que par la force des armes. Instaurer le socialisme par les urnes constitue donc une défaite grave et, qui plus est, un mauvais exemple pour l'Europe.

En 1971, Washigton programme "le chaos économique au Chili". La CIA finance les grèves de transporteurs et de commerçants qui paralysent le pays en 1972 et 1973. Un "blocus invisible", qui consiste à couper les crédit internationaux et à limiter les ventes de produits sensibles, est mis en place. De multiples tentatives putschistes disposant d'un appui plus ou moins voyant de spécialistes américains de cover actions ("actions secrètes") et de dirty tricks ("coups tordus") impliquant la CIA et l'entreprise ITT échouent, tout en préparant le terrain pour le 11 septembre 1973.

Sans l'isolement politique de l'Unité populaire et la surenchère irresponsable de l'extrême gauche, les coups de boutoir américains n'auraient pas suffi a faire basculer l'armée du côté des forces factieuses. Quoi qu'il en soit, l'ingérence nord-américaine au Chili a permis l'instauration d'une des dictatures les plus brutales du continent, celle de Pinochet.


ROUQUIÉ Alain, "Que s'est-il passé au Chili?", l'Histoire, no.322, juillet-août 2007, p.100

S'identifier

Reçu ce matin et reproduit avec la permission de l'auteur;)

Identité :
- Caractère de deux objets de pensée identiques
- Caractère de ce qui est un, unité
- Ensemble de traits culturels propres à un groupe ethnique qui lui confèrent son individualité

Identifier :
- Considérer comme identique, comme assimilable à une autre chose
- Reconnaître l'appartenance à un groupe ou à une communauté : Identité Québécoise

Identique :
- Se dit d'êtres ou d'objets parfaitement semblables, tout en étant distincts


S'identifier (à quelqu'un ou à quelque chose) :
- S'associer, ou trouver des points de ressemblance avec cette chose ou personne

Idem :
- de même, pareil, semblable

Ainsi, le mot Identité fait référence à une similitude, ce qui apparaît paradoxal au sens où l'on cherche à se démarquer par son identité propre. De même, lorsqu'un représentant de l'Autorité cherche à identifier quelqu'un, il cherche à le distinguer des autres en l'associant à des données recueillies antérieurement à l'identification en cours. Il cherche donc une information identique à celle conservée en archive. Lorsqu'un objet ou un individu ne peut être associé à quelque chose de connu ou de répertorié, il n'est pas identifié. De plus, lorsqu'on entend parler d'une identité québécoise, comme c'est le cas dans les débats sur les accommodements raisonnables, on est à la recherche des éléments que tous les québécois ont en commun et qui les distinguent des autres cultures. Donc, le mot identité fait référence à la fois à des concepts d'inclusion et d'exclusion à différentes échelles.

Pour conclure : Lorsqu'on vous demande de vous identifier, on ne cherche pas à savoir qui vous êtes, mais plutôt si vous avez précédemment été répertorié... :)


Bonne journée !!!

Nicolas Fournier
Service de la coordination de la programmation
Bureau du sous-ministre
ministère des Transports

lundi 10 septembre 2007

S'ils avaient su...

[...] Une nouvelle phase de notre existence comme peuple acadien apparaît aujourd'hui, c'est celle de l'union intime qui devra exister entre le Canada français et l'Acadie française. Dorénavant notre sort sera le même que celui de nos compatriotes. Nous parlons la même langue, professons la même foi et tous deux cherchons à nous conserver au milieu des éléments hétérogènes qui nous entourent. Soyons donc unis et travaillons ensemble à notre propre conservation.


Le Moniteur acadien,(Shédiac, N.-B.), le 8 juillet 1867

dimanche 9 septembre 2007

Mon coeur est plein d'amour...


... pour Crystal Castles!

Le show hier était *pas assez de vocabulaire pour mon émotion*! Pas beaucoup de monde, la salle était correcte (c'était au Saints). Moi j'ai trouvé que le son était parfait mais d'autres ont chialé. En fait une seule déception, c'était beaucoup trop court. (genre coït interrompu). Le groupe qui est embarqué par la suite m'a vraiment donné envie de m'en aller (genre sortir en reculant au ralenti et en jettant des coups d'oeil anxieux sur la scène).

C'est ma découverte de l'été (Merci pour la découverte!)

Le remix de Air War qu'ils ont joué hier était malade!



Air War

Crimewave

D

Sur Myspace

samedi 8 septembre 2007

Jeter l'éponge...


Trop de pression.
Personne de son côté.
Madame Laberge quitte le navire. Son plan de redressement était insuffisant pour le gouvernement, et trop ambitieux pour les professeur et étudiants. L'UQAM est orpheline pour l'instant.
Qu'on me comprenne bien, les étudiants, comme les professeurs, n'ont rien a voir avec le fiasco financier d'aujourd'hui, je crois donc que c'est injuste d'essayer de les pénaliser. En contrepartie il faut être lucide (ah non pas ce mot! argh! du calme du calme c'est un autre contexte) et prendre les mesures pour sortir de cette situation.
Ce n'est pas simple...
Par quoi a été crée ladite situation? Ah oui par un sous financement problématique. Heille! Vous êtes en train de me dire que l'endettement monstrueux causé par une aventure immobilière risquée et qui devra être assumé par des gens qui n'ont eu rien a voir dans cette décision a été causé par un évènement extérieur à ceux qui devront payer les pots cassés?
C'est comme si une jeune pute était obligée de ne manger qu'un repas par jour parce que son père (qui l'a mit dehors, en lui laissant le libre choix de se prostituer) l'oblige à couper dans ses maigres dépenses pour rembourser son pimp qui lui aurait prêté de l'argent.
Tiré par les cheveux? boah...
Bonne chance à celui/celle qui prendra la place vacante...

La démission de madame Laberge sur Radio-Can.

vendredi 7 septembre 2007

J'aime ça quand c'est compliqué !!!





Ottawa l'a dit :

les femmes portant la burqa, le niqab ou le foulard Hermès à Outremont pourront voter sans se dévoiler aux prochaines élections. Le défilé de foulards commence lundi 17 septembre pour les partielles du Québec.

Mais comment, pensons nous ???

Le Directeur général des élections du Canada a donc imaginé une astuce subtile qui permettra, et je cite de mémoire, «aux personnes dont le visage sera caché pour raisons médicales ou religieuses de s'identifier sans devoir montrer leurs faciès».

Si simple, à faire chez soit....

Comment vous dévoiler sans vous dévoiler? Si simple... il suffit de garder votre cache-col et de montrer une pièce d'identité avec la photo de votre belle-mère et une autre prouvant son identité pour se faire passer pour elle ou pour Caroline Néron si votre belle-mère ressemble à Caroline Néron. Si vous n'avez pas de passeport, de permis de conduire ou de carte de membre au Nautilus Plus du coin, il suffit qu'un autre électeur disent que vous êtes bien vous-même et que vous n'êtes pas encore décédé comme ça arrive souvent aux électeurs du parti libéral. *idée et concept Pascal Henrard* WOW !! tu penses à tout, merci, vraiment...

Fin de la petite histoire...

Alors voilà comment une décision administrative, un peu débile ou à tout le moins très discutable, voit le jour. Bon, cette magnifique idée jette quand même un peu d'huile non bénite sur le feu.

*Je note à l'intention de ceux qui voudraient déchirer leur chemise au nom des accommodements raisonnables, de l'immigration débridée et du célèbre duo d'humoristes Bouchard et Taylord, que ce n'est ni un iman illuminé ni une association de Berbères barbus qui a pris cette décision. C'est Monsieur le Directeur général des élections du Canada, un Canadien comme vous et moi, peut-être même plus comme vous.* *Tu le dis si bien... Pascal Henrard*

Comment voter maintenant ?

S'il fait beau, le 17 septembre, mesdames d'Outremont, de St-Hyacinthe et de Roberval, allez donc voter en bikini, voir si la nouvelle loi électorale s'applique à vous aussi.

Bon retour en classe...

L'îlot voyageur...

Quand c'est si bien dit, tout ce que je peux faire c'est reprendre et diffuser...

Récupérer l'îlot Voyageur... et sa facture

Michèle Nevert, Jean Bélanger, André Breton, Lucie Lamontagne, Marie-Cécile Guillot, Comité exécutif du Syndicat des professeurs de l'UQAM (SPUQ)


L'annonce faite au Devoir par la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, selon laquelle le gouvernement du Québec allait reprendre en main le projet de l'îlot Voyageur, est le premier geste qui devait être fait en vue du redressement financier de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

L'UQAM n'aurait jamais dû se lancer seule dans cette aventure, dont Busac et Montréal, au premier chef, sont les principaux bénéficiaires. L'UQAM est aux prises avec un manque d'espace criant pour ses activités d'enseignement et de recherche, et la perspective d'un nouveau pavillon universitaire -- un mirage, puisqu'il n'était pas financé -- l'a lancée tête baissée dans une aventure immobilière où elle a jusqu'à maintenant dépensé de 55 à 60 millions de dollars... qu'elle a empruntés, évidemment! À bout de souffle, elle ne peut pas continuer, mais les nouveaux promoteurs devront aussi lui rembourser sa mise, sinon ce serait là lui demander de subventionner à elle seule un rabais consenti au repreneur, qu'il soit public ou privé.

On sait déjà que, dans cette affaire, Québec a acheté la totalité de l'émission d'obligations de 269 millions de Busac... garantie par l'UQAM! On est donc depuis longtemps dans un enchevêtrement public-privé-public qu'il faut reconnaître et qu'il faut simplifier au mieux en distinguant les intérêts de chacune de parties.

Une bonne affaire

Ce projet est bon pour Busac, cela étant dit sans rire, mais il est aussi bon pour la Ville de Montréal, qui y voit la revitalisation massive d'un quadrilatère urbain à peu de frais. Une gare routière, un stationnement souterrain et une tour de bureaux n'apportent rien à l'UQAM. Un pavillon universitaire, si; mais encore faut-il obtenir de Québec le financement de 70 millions requis. La résidence universitaire, à moitié construite, doit évidemment être parachevée.

Plus encore, à moins de vouloir carrément la perte de l'UQAM, il faut lui venir en aide sur plus d'un front. Sa mission particulière d'accessibilité, pour les étudiants à temps partiel et les couches sociales moins favorisées, son engagement dans la collectivité et son inclusion au coeur du tissu urbain montréalais la démarquent et la sollicitent tout à la fois. Elle manque de locaux, elle manque de profs, elle manque de personnel de soutien, bref, elle manque d'argent, et ce, depuis toujours!

Cela étant, elle n'est pas si mal gérée, malgré ses fautes avérées, et les propos désobligeants tenus par la ministre Michelle Courchesne dans Le Devoir de samedi dernier doivent être réfutés avec vigueur. C'est le gouvernement du Québec qui a choisi les baisses d'impôt de 950 millions et la hausse des frais de scolarité au lieu du financement adéquat de l'enseignement supérieur, au lendemain d'une entente de plus de deux milliards sur le déséquilibre fiscal et la péréquation. Quand Mme Courchesne dit vouloir «donner un cours de gestion 101» à l'UQAM, elle ne fait que de la «politique 101», d'un style et d'un niveau qui doivent être critiqués comme étant indignes de la charge ministérielle.


Trouvé sur le site du Devoir

Près des gens.. Desjardins... plus qu'une caisse...





Aujourd'hui jour heureux, j'ai enfin eu des nouvelles de l'AFE... l'aide financière aux études. L'AFE est un peu comme le papa que je n'ai pas qui vieille à ce que je ne tavaille pas trop et me donne des sous pour que je puisse aller à l'école.


Bref, l'AFE est tanné de m'aider, visiblement... son aide monétaire à presque chuté de moitié. J'ai passer tout l'avant-midi à demander comment est-ce que j'allais faire pour survivre avec presque rien, avec seulement le nécessaire pour payer mon loyer. J'ai même coupé mes heures de travaille cette session-ci, je pensais faire un bon coup. Je veux faire une maîtrise, je dois y mettre du temps... faute d'argent, j'y arrive pas.


Découragé au max,profil typique : père décédé, mère sur le bien-être social et ayant dans les fillages du travail du sexe, une soeur cadette... Je me demande bien comment y arriver... aide famille : zéro.


La réponse est dans les toilettes de l'UQÀM, une une grande affiche : DESJARDINS.


De facto, je déteste à m'en confesser les caisses desjardins. Il n'est pas rare que je doivent prendre des temps d'arrêt après une mini visite dans leur locaux. Hors, que faire d'autre sinon que de penser sérieusement à tomber dans l'argent facile : les crimes divers... bah ! Je suis pas trop criminel mais.... bon, rendu là, je me dis que ça s'apprend.... :S


Bref, entre deux tigroux (sacré rentrée colorée) les toilettes font la propagende du gentil monstre DESJARDINS qui est près (évidement) à m'aider à poursuivre mes études.


Personellement, j'ai dû mal à voir le bout, c'est comme si j'étais pris... Travaille plus pour aller à l'école, coupe AFE, travaille plus parce que moins d'AFE... moins d'école... moins d'école, plus travail... plus travail, rembourse AFE... plus d'école.


Je me sens pris dans un système qui se voulait aidant. Je ne vis pas dans le luxe, je ne fume pas et je ne bois pas mes prêts. Je mange pas plus du Kraft diner parce que ça fait p'vre et plus étudiant. Anyway, je peux avoir une pomme de salade pour le même prix.


Je me demande c'est quoi ce système... ??


Et demain, est-ce que je vais devoir aller voir m'oncle Alphonse Desjardins pour m'endetter davantage ?



Demain.... demain.... Je vais faire quoi ??


Je suis dans l'impasse, je me suis perdu dans le système...

mercredi 5 septembre 2007

Mon coeur est plein d'amour...


... pour Tim Burton!

Ce n'est pas compliqué, je suis totalement vendue. J'adore ses personnages, ses ambiances, les émotions dégagées, l'imagerie...

Je pleure de l'isolement d' Edward Scissorhands, je m'émerveille quand Jack veut partager la magie de noël dans The Nightmare Before Christmas, Gotham city n'aura jamais été aussi belle et inquiétante que dans Batman Returns, j'ai palpé la magie teinte de nostalgie dans Big Fish, je croule encore de rire dans Mars Attack, je m'emeus devant Ed Wood et j'espère que le salopard va lui aussi mourir dans The Corpse Bride.

C'est vrai... Planets Of The Apes était plutot (très) moche et Charlie and the Chocolate Factory ainsi que Sleepy Hollow étaient plutôt moyens (même si les images étaient très belles) mais quand on fait un hommage on oublie les mauvais côtés (o.k. là!).

C'est pour ça que je suis très fière de vous annoncer que cet artiste de grand talent à reçu ce mercredi un Lion d'or pour l'ensemble de son oeuvre.

Ah Tim Burton (soupoudré de Johnny Depp)! *soupir et yeux dans la graisse de bines*

Un site avec plus de fans finis que moi:Tim Burton Collective

Exposition

J'ai une copine très talentueuse.
Et je la plug! :)


La nouvelle Galerie MFA de l’Université Concordia présente

« Moirae – Demi-vie »

Université Concordia, le 15 août 2007 – L’exposition « Moirae – Demi-vie » de Chloé Bertrand est présentée à la nouvelle galerie MFA de l’université Concordia pour le lancement de sa programmation d’automne. Il s’agit d’une exposition de thèse de maîtrise en beaux-arts (MFA). Cette exposition vous est offerte du 4 au 15 septembre 2007 à la Galerie MFA, local 102, dans l’édifice des Arts Visuels au 1395 boulevard René-Lévesque Ouest.

Moirae est une exposition lumineuse, sonore, tactile, olfactive et interactive ayant une source vidéo ; elle s’offre comme le tissage d’un linceul recouvrant l’image. Eurydice, incluse dans l’exposition, est une installation vidéo interactive dont l’image pose le regard sur le spectateur et non l’inverse. L’exposition offre une image qui courtise et se dérobe à un regard qui désire et perd ses repères ; il s’agit du dévoilement d’un voile, et non celui de l’image. Moirae se veut une expérience synesthétique qui transfère un stimuli d’un sens à l’autre. L’œuvre se transforme et évolue dans le bris de ses composantes. Moirae et Eurydice témoignent de la fragilité et de l’épuisement, tout autant en ce qui concerne l’image que l’énergie.

Le vernissage a lieu le mercredi 5 septembre à 17h, pour présenter l’œuvre dans ses débuts, en présence de l’artiste qui fera pour l’occasion une performance. La salle sera ouverte 24 heures sur 24 et l’œuvre fonctionnera en continu pour la durée de l’exposition. Une soirée de clôture aura lieu à minuit dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 septembre pour assister à l’achèvement de l’œuvre. Il est prié de réserver pour assister à la soirée de clôture ou pour avoir l’accès à l’exposition durant la nuit.

J'ai peur...


Pwel : Nat... Ils sont dehors avec des pancartes... à les peinturer et à demander la tête de Charest...


Natacha : ...


Pwel : Mouais... Je sais....


Natacha : J'ai peur.... L'AG est le 18 septembre... On va être en grève ?


Pwel : ...


Natacha : Mouais... Je crois...


mardi 4 septembre 2007

FEUQ et désunion

Droits de scolarité: la FEUQ part au combat presque seule (cyberpresse)

à remplir: le petit sondage en bas a droite de la page principale de cyberpresse... eux de toute évidence veulent un dégel...

*Ajout*: à minuit et demi il y avait 10414 votes et les pourcentages étaient de 15% pour la réduction, 43% pour le gel et 42% pour une augmention.

Encore une histoire à suivre...

lundi 3 septembre 2007

Message de la rectrice, grève, assurances... l'école recommence!

Demain c'est le retour à l'école. J'en ai parlé depuis le dernier mois, j'ai acheté mes tites fournitures scolaires (Hello Kitty est tellement cute!) et je suis mentalement prête à refaire la file d'attente eternelle afin d'acceder aux livres qui ne seront peut-être même pas commandés. C'est dire comment j'ai hate!

Ça a quand même été un choc de recevoir mon "Bulletin de rentrée" de l'Afesh en même temps qu'un "Message de Madame Danielle Laberge, rectrice par intérim" par voie de courriel. Hum... voyons un peu les meilleurs moments...

Après une entrée en matière plutôt positive (mielleuse?) du côté "mission académique" et des remerciement en règle à tout le personnel (les fleurs avant le pot?) nous entrons dans le vif du sujet, les problèmes d'argent de l'UQÀM (je sais madame Laberge, c'est le système entier qui est sous financé mais parlons donc d'immobilier voulez-vous?).
"Je sais que cette situation soulève des inquiétudes. Mais nous n'avons d'autres choix que celui d'assumer nos responsabilités d'administrateurs publics. C'est ce que nous faisons notamment en poursuivant les échanges avec la firme Busac dans le dossier de l'Îlot Voyageur. Dans celui-ci, nous avons décidé d'un commun accord de suspendre l'essentiel des travaux sur le chantier dans l'attente d'alternatives et de solutions permanentes.

Dans le contexte de notre situation financière précaire, nous avons saisi le 28 août le Conseil d'administration de l'UQAM de l'évolution du Plan de redressement déposé auprès de la ministre de l'Éducation du Québec et de l'Assemblée des gouverneurs de l'Université du Québec en juin dernier.

Il s'agit d'un plan ambitieux dont l'objectif principal vise à réduire de moitié notre déficit cumulé anticipé, en le faisant passer de 303 à 155 millions de dollars sur cinq ans. Il comporte des mesures réalistes d'augmentation de nos revenus autant que de réduction de nos dépenses. Sa mise en oeuvre exigera des efforts de tous et de toutes.[...]

De plus, le Conseil a aussi mandaté la direction de poursuivre les échanges avec le ministère de l'Éducation sur la base des paramètres établis dans le plan de redressement. D'ailleurs ce plan n'a toujours pas reçu l'approbation formelle de la ministre de l'Éducation à ce jour."


Dans le même ordre d'idées mais d'un autre point de vue du prisme, le mot de l'AFESH. Introduction nous invitant à réfléchir, retour vers le passé, et projection vers le futur. Nous arrivons alors à ces mots:
" Cette année le défi est double. D'un côté le gouvernement Charest dégèle impunément les frais de scolarité, affront qui n'avait pas été commis depuis 1994. De l'autre, bien que nous dénoncions depuis longtemps son expansionnisme hasardeux, l'UQAM refile la note de son fiasco immobilier à la communauté étudiante en augmentant les frais afférents de 80$ et en facturant 290$ à chaque session de plus que les étudiants et étudiantes des cycles supérieurs prennent pour terminer leurs études. [...]

Face à une attaque de l'ampleur de celle qui nous frappe, et en considérant le projet que nous désirons mettre de l'avant, un moyen ultime s'impose: la grève générale illimitée. à la suite d'une escalade de moyens de pression entammée dès l'automne passé dans le but de promouvoir une éducation gratuite, accessible et de qualité, les membres de l'AFESH présents et présentes à l'assemblée générale annuelle du mois d'août ont jugé le recours à la grève générale nécessaire pour satisfaire nos revendications."


Ouf!

C'est arrivé souvent que je n'étais pas d'accord avec les façons de faire de l'AFESH parce que je trouvais qu'ils ne s'arrangeaient pas pour que les étudiants ait le capital de sympathie du public, mais il reste que je vise les mêmes buts pour les même raisons...

De toute façon... première assemblée générale le 18 septembre... histoire à suivre. (Pointez-vous gang!)

Toujours montrant ses dents, les 2 feuilles formant le "Bulletin de la rentrée" passe sur plusieurs sujets touchant à la mobilisation étudiante, les pas fins des SVE (service à la vie étudiante) qui les ont expulsés de leur local en changeant les serrures, l'ASSÉ (on le sais qu'ils sont beaux, fins et forts), le boycott de l'agenda Coop UQAM et finalement... les assurances!

Il n'est pas question que j'en écrive long sur ce sujet (qui m'a volé assez de temps a attendre pour voter) sachez seulement que l'administration de l'université refuse de collecter en passant par son système de facturation.
Parce que nous n'avons pas choisi la "bonne" compagnie d'assurance?
Parce qu'elle ne reconnait pas la légitimité de l'AFESH?

boah...

Bonne rentrée!

samedi 1 septembre 2007

Ce qui se passe en temps réel



Un truc super cool que j'ai trouvé sur le site de Philippe Schnobb de Radio-Canada.

Certaines traduction sont boiteuses ou carrément inexistantes mais le principe général est vraiment impressionnant.

Celle-ci est pour les évènements humains (maladies, objets fabriqués, population et décès), tandis que celle-là est pour la terre (hectares de déboisement, pétrole pompé, déchets nucléaires). Certaines informations se dédoublent sur plusieurs horloges.

Se balader sur le site vaut la peine...des heures de plaisir.

Ma revue de presse (1 sept)



La revue de presse de M. Cornellier içi.
Au menu de la presse anglophone, la mission en Afghanistan, et une vague odeur d'élection. Le National Post (toujours autant dans sa tête) semble vouloir des éléctions au plus vite, convaincu que les Conservateurs gagneront. Ouf!

J-R Sansfaçon au sujet de la privatisation d'Hydro Québec .
Réduire la dette mais se séparer le l'actif? Augmentation de l'électricité et l'intéressante question d'une société de propriété mixte.

Larry Craig (sénateur répiblicain) qui démissionne parce qu'il a fait des avances à un homme dans des toilettes d'aéroport (un policier qui était là pour piéger d'autres hommes).
C'est la nouvelle qui me donne un choc. O.K. ce n'est pas la première fois qu'un républicain est pris en flagrant déli de s'intérresser à autre chose que sa famille/patrie (hihi je me marre) mais c'est le procédé qui me laisse songeuse. Un policier en civil attendait dans les toilettes de piéger des gens?!?! C'est comme ça qu'ils courrent après le crime?

Manifestation en Irak contre une nouvelle loi qui autorisera des capitaux privés (et surement étrangers:P) à signer des ententes avec des gouvernements provinciaux. Les manifestants redoutent que cette loi ouvre la porte à l'exploitation de leurs ressources par des étrangers, .

Sur le même thème, le rapport de l'organisme américain de contrôle de l'action gouvernementale (GAO) dit que la mission en Irak est un échec (duh!). À voir içi. Hum... c'est drôle, ils parlent d'échec mais mettent la plupart du blâme sur le dos du gouvernement Irakien (maudits pas fins! Les États-Uniens vous libèrent, instaurent une guerre civile, veulent piller vos ressources, vous installent un gouvernement choisi par eux et vous êtes encore pas contents?)

L'Alberta augmente son salaire minimum içi. De 7$ il monte à 8$. Une pensée pour tout les travailleurs qui s'exilent là bas pour profiter du boom économique (ouf! Pu beaucoup de famille au Québec hein Nat?)

Et je n'ai pas vu cette nouvelle dans le journaux (elle l'est peut-être) mais Québec Solidaire (Amir je t'aime!)ne présentera pas de candidat pour la partielle de Charlevoix.

C'est dont ben le fun un blog! Je peux tout laisser içi.
(J'ai résisté tellement longtemps à en faire un, c'est à se demander pourquoi)