jeudi 30 septembre 2010

Marchandisation de l'éducation? AJOUT

La semaine dernière, des étudiantEs sont alléEs faire une action pour perturber l'ouverture officielle de la Boutique UQAM.

Depuis mon retour à l'UQAM je dois admettre que je n'ai pas beaucoup porté attention à cette nouvelle boutique, qui se trouve à l'emplacement de l'ancien Bureauphile. Des gens m'en parlaient et je comprenais qu'il peut être dérangeant de voir un nom associé à de l'éducation aider à vendre toutes sortes d'objets à vocation plus ou moins utilitaires. Mais voilà, je n'arrivais pas à m'insurger…

Je ne sais pas... Que des étudiantEs ou des fans soient fièrEs de l’institution et veulent s'afficher, je ne trouvais pas ça négatif. De la même manière, une boutique qui rapporte de l'argent à l’institution sans piger dans les poches des étudiantEs ou de l'État, je ne trouvais pas ça négatif. Bien sur, les moyens de production des objets et le traitement des travailleurSEs qui y ont participé m’intéressent beaucoup (appart les vêtements produits au Québec et en Ontario, ils ne disent rien sur le reste), mais bon… Je vais quand même au Dollorama…

Bref, si l’action était pour dénoncer le fait que plein d’acteurs du privé étaient invités, si l’action était pour dénoncer le privé en éducation, je ne suis pas sure que ça ait été bien compris… Et si c’était fait pour dénoncer l’ouverture de la boutique… Ben là je ne peux pas être d’accord.

Un jour je vais m’en aller de cette université, et vous savez quoi? Cette journée-là je vais sûrement m’acheter un kangourou UQAM. En attendant j’ai besoin d’une gourde…

Est-ce que j’ai passé à côté de quelque chose pour penser comme ça?

AJOUT:
Allez voir les commentaires pour une réponse beaucoup plus complète. Et merci a Danie.
http://www.seuqam.org/ouverture-de-la-boutique-uqam-jour-de-deuil-pour-le-seuqam

samedi 4 septembre 2010

Harcèlement?



J'ai beaucoup aimé le message de cette bd. Parce que non seulement il faut supporter tous les crapets de la terre qui pensent qu'on ne se peut plus de se faire aborder dans la rue sans aucune manière, mais en plus on se fait dire qu'il faudrait apprécier.

Gang, j'affirme fièrement mon droit à ne pas apprécier de me faire déshabiller du regard, à me faire demander mon nom, à me faire passer des commentaires sur mon physique, à me faire suivre ou à me faire siffler.

J'affirme fièrement à tous ceux et celles qui me disent "oui mais c'est de la gentillesse maladroite", que NON ce n'est pas de la gentillesse. De la gentillesse ça fait plaisir. Quand on est gentil, on est gentil envers quelqu'un d'autre. Là, il n'y a pas d'échange, que des crapets qui crachent des paroles ou qui agissent selon leur propre plaisir et pulsions. Ils ne se demandent jamais une seconde si ça va faire plaisir à la personne à qui ils s'adressent.

Pourtant un "bonjour" accompagné d'un franc sourire, ça fait tellement plaisir, et ça donne envie de sourire en retour...

Via Jezebel

L'offre et la demande