jeudi 27 août 2009

Les fausses femmes

Il y a une espèce de terreur des caractéristiques "non-féminines" que possèdent les femmes. Mais si elles les possèdent, comment est-ce que ça peut être classé comme non-féminin? Par un adroit et séculier tour de force qui consiste à ordonner AUX femmes ce qu'est UNE femme. À partir de là, toutes les caractéristiques non-voulue sont simplement rejettées comme étant "l'exeption". Sans se soucier de la réalité, la pensée patriarcale d'un coin géographique donné va décider qu'être forte, ambitieuse ou réfléchie c'est masculin ou féminin. Là est la contradiction de taille.

Si une "essence de la femme" existait, il n'y en aurait qu'une. Et ainsi, une femme ne devrait pas être fémininement douée pour faire les durs travaux des champs au Mali et en Chine, quand ici elle est fémininement faible et incapable de travailler dur physiquement.

Mais revenons à cette terreur.

Cette peur est de la même nature que celle qui sert à délimiter jalousement le "eux" et le "nous". "Nous" avons telle ou telle caractéristique spéciale, donc nous avons droit à ceci ou cela. "Eux" ne sont pas dans notre groupe, donc n'y ont pas droit. Pire quand "ils" l'ont, ça devient illégitime et doit être combattu étant donné que le "nous" se retrouve en position de danger de "perdre ses privilèges et ses droits".

Ainsi, des femmes ayant des caractéristiques "non-féminines" sont menacantes parce qu'elles viennent jouer dans "qu'est ce que la masculinité dans le fond?", ce qui n'est pas si loin de "mais pourquoi est-ce qu'on considère comme une normalité que les hommes possèdent le pouvoir politique et économique?"

Évidement, ça fait peur à certains qui sont du bon côté du rapport de domination, mais ce comportement peut aussi faire souffrir des hommes qui ne se retrouvent pas dans les cases hermétiques de féminité et masculinité. Pour les dominants, il faut donc débusquer ces femmes qui dans le fond, n'en sont pas, et toujours considérer le débalancement du rapport de domination en défaveur des hommes comme étant anormal, sans jamais considérer que le rapport en lui même est anormal.

Tapper sur la tête des femmes parce qu'il n'y a pas plus d'hommes qui veulent enseigner à des enfants, quand on se s'arrête jamais pour se demander pourquoi ce n'est pas socialement bien vu pour un homme d'être affectueux, patient et attentif avec les enfants en général.

Une discussion rigolote et un article qui m'ont amené cette réflexion.

mercredi 26 août 2009

Contre-Manif jeudi 27!

En clamant haut et fort la liberté d'expression, des extrémistes ont l'intention de manifester jeudi soir. Un aperçu de leur expression (qui est libre après tout).

pour faire savoir au monde et gouvernement que nous les canadiens trouvons quil ya trop d immigrants et que ils auraient juste des points positif de les retourner chez eux... xmen

il n est pas question d'organiser une bataille rangée mais une marche de protestation afin de se faire entendre du reste de la population, afin qu ils sachent que bon nombre de leurs concitoyens souffrent de la présence des sauvages d étrangers.
Après si ça se passe mal et qu il y a des violences sur les protestataires, ca sera un mal pour un bien, puisque surement pleins de gens verront que ces connards ne connaissent pas et ne respectent pas la démocratie, et tapent sur toute personne qui s oppose a eux.
Ghotcom

moi a votre place je contacterais les autorités pour avoir une escorte et pas se retrouver a un contre 1000...
ils doivents vous escortez c'est la loi.
jai deja vu ca dans une marche du KKK dans une ville pleine de sous hommes :P les flic tabassais pour defendre les kkkiste.
DaveSS

Parc Lafontaine, côté Papineau.
18:30

À faire circuler, et merci à ceux qui surveillent de près ce genre de groupes.

Évidement, vous me connaissez, je conseille fortement la non-violence verbale et physique. Mais une présence en masse.

Au pire (mieux?), ils vont être trop désorganisés et ne se pointeront pas, ou vont être quatre.... Mais quoiqu'il en soit, contre le fascisme il faut agir.

lundi 24 août 2009

Une belle job de peinture à venir...

Voilà ce qu'est devenu le deuxième étage du A.



Est-ce qu'ils pensaient qu'en mettant des couleurs nous allions moins être agressés? Haha! Le mur extérieur de sc po est genre rose vraiment pâle.. Il est beau le jaune du mur d'histoire et philo... mais ça change rien dans nos coeurs.



C'est de la provoc!!!^^



Au moins, c'est un beau canevas vide qui attend une nouvelle génération de peinture que les étudiantEs auront fait. On se rappelle qu'appart les associations étudiantes, un syndicat, et le café Aquin, il n'y a rien dans ce secteur. Pas de classes. Les anciennes peintures n'ont jamais dérangé qui que ce soit.

Je ne sais pas si ils vont faire de la représsion vraiment intense si les étudiantEs s'activent. Ils doivent bien s'y attendre non?

Et moi? C'est venu me chercher parce que ça fait partie de la nouvelle tangeante de la direction de non seulement favoriser l'attitude clientEs (vs étudiantEs), mais également de faire sentir à ceux qui veulent avoir une vie estudiantine qu'ils et elles sont de trop. Mais je me sens déjà loin...

J'ai fini mon bac cet après-midi. Je suis allée porter mon dernier travail qui m'avait suivi tout l'été. Ouf! Faire son projet de recherche en été, pas de cours, c'est moins l'fun que ça en avait l'air!

J'ai été admise à la maîtrise, mais je ne me suis pas inscrite. Je suis un peu tannée de l'UQAM et de Montréal. C'est sur que je vais faire une maîtrise, mais bon... Même si plein de gens commencent leur doc au moment où je fini mon bac, je ne suis pas complexée de mon âge... J'ai vécu tout plein, et quand je suis entrée à l'université je m'y suis mis sérieusement et à temps plein. J'ai aussi trouvé le temps de m'impliquer dans différents comités et pour une fille qui disait qu'elle ne voulait pas s'impliquer, j'ai fini par être sur l'exécutif de mon association étudiante modulaire. C'est ingrat comme implication. Mais j'ai rencontré des amiEs extraordinaires, et j'ai fait vraiment des trucs dont je suis fière, c'est ce qui va me rester.

Ça fait cinq ans que je suis à Montréal, c'est le temps de bouger. Cinq ans c'est le top de mon sédentarisme. Même petite, des fois ma famille changeait de région à chaque deux ans. Et là j'ai vraiment la bougeotte.

samedi 22 août 2009

Des réappropriations qui passent mieux que d'autres

À première vue je me suis dit: "L'idée est cute, ce n'est pas vilain pour les yeux et ça fait se rapprocher des gens qui ne se seraient pas connus".

Mais quelque chose me chicotait sans que je sache trop quoi... Finalement, en lisant j'ai mis le doigt dessus. C'est la prétention d'invitation ouverte quand finalement les codes pour se faire inviter autant que pour "être dans la gang" sont stricts et difficilement accessibles (et chers!).

M-C Lortie a frétillé d'excitation pendant toute la journée de jeudi (5 billets sur le sujet), pour finalement faire une p'tite colère vendredi parce que ce n'est pas tout le monde qui trouvait l'idée aussi excitante. Et ce matin elle en remet, et toujours le même mot "accessible", quand c'est elle-même qui écrivait jeudi qu'il fallait qu'elle amène de faïence blanche, une flûte en verre, un panier à pique-nique blanc, qu'il fallait absolument y aller avec quelqu'un du sexe opposé, et qu'elle ne devait pas juste être en blanc, il fallait être chic aussi. La majorité des gens qui ont essayé de s'inscrire sur le site n'ont pas pu et ça a l'air d'être facebook et le bouche à oreille qui ont bouclé les invitations.

Où ça accessible?

Elle insiste aussi beaucoup sur le plaisir de "se réunir dans un endroit public pour faire autre chose que protester". Mais pourtant elle présente tout le concept comme une protestation. Contre la vitesse avec laquelle les gens font les choses (manger/se rencontrer), la mauvaise appropriation de nos espaces publics, et le fait que les gens ne prennent plus la peine de s'habiller chic (!).

Bref, faites des repas aux concepts élitistes tant que vous voulez, mais ne venez pas me remplir avec la pseudo accessibilité.

Surtout venant de quelqu'un qui trouve qu'une réappropriation intelligente de l'espace public passe par des restaurants chics dans des endroits qui pour l'instant ne sont accessibles à personne. Donc accessible pour Lortie ça ne doit pas vouloir dire accessible à tous, mais accessible pour ceux qui peuvent y mettre un certain montant.

Qui dînait en blanc hier au Vieux-Port? Des médecins, des juges, des vice-présidents aux finances, des gestionnaires de fonds, mais aussi des musiciens comme Luc et Susie des Breastfeeders, des chroniqueurs nouvellement végétariens comme Richard Martineau, des arbitres du bon goût comme Geneviève St-Germain, des animateurs de radio comme Philippe Fehmiu et toute la bande de l'animatrice Nathalie Pelletier, dont Isabelle Coulombe, propriétaire de l'auberge de Métis sur Mer et Annick d'Amours et sa magnifique vaisselle.

Malgré la pagaille du début, alors que chacun cherchait sa table, sa chaise, sa place et ses amis, tout a fini par rentrer dans l'ordre. Quelques accrocs vestimentaires, en forme d'espadrilles ou de pantalons cargo, ont été signalés et quelques fautes de goût, en forme de tupperware et de barquettes en plastique, ont été remarquées. Les salades, le saumon fumé et les fromages québécois étaient à l'honneur. De même que les Chablis Premier Cru et le champagne.

Bon gang! Quand est-ce qu'on envahit le Vieux-Port habillé comme on veut avec un pique-nique? Pas sure que pour nous ça va finir aussi bien: Pas un policier à l'horizon. Seulement un gardien de sécurité détendu et souriant.


***

En parlant de réappropriation... Hey uqamienNEs! Le A a été peint au deuxième étage. Tous les murs qui avaient été peints par des générations d'étudiantEs sont rendu d'un blanc immaculé.

Ouf! Je suis restée 2 minutes sans voix devant autant de blanc qui recouvrait tellement de choses. Un gars derrière moi a dit:"C'est de la provoc!"

Provoc ou simple entretien (je sais, je suis naïve des fois), il va falloir qu'on s'y remette^^.

lundi 17 août 2009

Un futur incertain....



Bon, à la base, je ne voulais pas faire un papier sur ce thème... mais comment faire autrement ? tomber sur cette BD Asymptote était un signe qui cadrait trop bien avec les réflexions des enfants de cet été.

Je sais que j'ai été très absente sur le blog cet été, en contre partie, j'étais très présente avec les enfants du camp... Bref, des p'tits j'en vois été comme hiver. Or, cet été, c'est cette notion d'incertain qui m'a troublée.

Ils ne savent plus... Un effet secondaire de la crise économique ? Va savoir....

Mais ils espèrent terminer leurs classe, rester au Canada et espère avoir leur parents en couple encore une année.

Oh ! des espoirs qui n'ont rien de nouveaux, simplement le ton grave...

" tu ne comprends pas, Bambou... c'est sérieux cette fois... même ma mère retourne à l'école. Les temps sont pas facile tu sais"

C'est là que j'ai comprit que l'heure était grave... même l'enfance en était atteinte de cette réalité sale qui nous touche tous à un moment ou à un autre.

Oh ! ils se sont bien amusé... certain en ont vraiment très bien profité...

Mais en septembre, quand je les reverrais eux et leur parents pour prendre le service des repas chaud de la mesure alimentaire, il va y avoir un second degré de gravité que je ne savais pas chez ces enfants. C'est que c'est grave parfois de ne pas être capable de savoir ce que demain va être, autant dans son ventre que dans sa tête.

Parce que c'est ça le problème, limité son présent par incapacité de concevoir le futur.

Mon drame c'était qu'ils espéraient un avenir... c'était bien pire que d'en rêver un aussi vain fut-il.

J'espère avoir assez de rêves pour en semer des millions et qu'a force de rêves, d'en faire une réalité, la leur... la notre.

vendredi 14 août 2009

Les mercenaires

Je suis loin d'être convaincue du bien fondé des forces armée étatiques, mais je ne suis pas convaincue du bien fondé d'un État alors...

Par contre, je suis définitivement contre les mercenaires lors de conflits armés.

Quand je pense à unE soldatE, je pense à unE professionnelLE du conflit armé, avec tout ce que ça comporte; il et elle connaissent leur mission, savent les règles à suivre, et savent que ça fait "partie de la game" de perdre sa vie (un membre? sa santé mentale? Son meilleur ami?). Les débordements existent et je les impute à certaines vicissitudes de la culture militaire en elle-même (des supérieurs qui couvent les frasques de leurs petitEs, une mentalité grégaire, un sentiment de domination envers ceux qui n'ont pas d'armes...), plutôt qu'aux seuls individus.

Mais les mercenaires ne sont pas des professionnels, ils n'ont pas de cadres établis, rien à suivre, personne à écouter, et leurs raisons personnelles dominent complètement "leur mission". Pour couronner le tout, ils sont engagés par des entreprises dont le but est de faire de l'argent (belle tautologie, étonnant que celle-là doive être répétée sans arrêt)!

Un peu de Blackwater pour bien commencer la journée?

Plusieurs des mercenaires employés par M. Prince avaient des problèmes psychologiques, d'alcool ou de drogue. «Des employés disaient être venus en Irak pour tuer le plus de "sales Arabes" possible», note John Doe no1.

Certains directeurs régionaux de Blackwater refusaient d'envoyer ces hommes sur le terrain, mais leurs décisions étaient infirmées par la direction de Blackwater aux États-Unis, qui avait peur de «perdre de l'argent».

[...]Les deux hommes notent que tous les véhicules de Blackwater étaient munis d'une caméra vidéo qui filmait les missions durant la journée. «Chaque soir, les dirigeants de Blackwater regardaient les vidéos. Celles qui étaient jugées compromettantes étaient effacées.»

[...]«En plusieurs occasions après mon départ, la direction de Blackwater m'a personnellement menacé de mort ou de violence, déclare-t-il. De plus, selon des informations provenant d'anciens collègues, il semblerait que M. Prince et ses employés aient tué une personne qui avait fourni de l'information aux autorités fédérales, ou qui prévoyait le faire.»

jeudi 6 août 2009

Merci Daniel!

Je t'aime depuis le tout début. Mes premières années au Québec, quand j'étais une enfant qui parlait français avec un petit accent cassé, et que mes ados de soeurs me faisaient chanter " Sèche tes pleurs " et " Opium " dans notre sous-sol.

Je t'ai suivi partout, même dans cet étrange Déflaboxe dont je ne pourrais plus me passer.

Aussitôt que j'ai eu l'âge de faire mon propre argent, j'ai économisé pour aller te voir, et ta musique a côtoyé sur mes étagères du Nirvana, Pink Floyd, Bérurier Noir, Tupac et Nine Inch Nails.

Signe des temps et de mon affection, tu es également le seul artiste de qui j'achète toute la musique que je possède.

Hier tout était parfait. Toujours ponctuel, souriant, agréable et heureux de nous voir.

J'ai reçu une belle rose blanche, mais elle sera fanée bien avant que j'oublie le souvenir d'une autre soirée spéciale avec toi.

Merci Daniel!

mercredi 5 août 2009

Quand une femme est un dû

Hier en écoutant les nouvelles à Radio-Can, j'ai entendu une nouvelle d'un tireur fou qui était entré dans un cours d'aérobie et qui avait fait trois victimes.

La première pensée qui m'est venu en tête est: "Me semble qu'il ne devait pas y avoir beaucoup d'hommes dans un cours d'aérobie".

Voilà. Trois femmes sont mortes.

Elles sont mortes parce que le type en question était convaincu qu’il devait en posséder une pour être un homme. Elles sont mortes parce qu’il n’avait pas eu de sexe depuis 1990. Elles sont mortes parce qu’il était convaincu que 30 millions de femmes l’ont rejeté.

Évidement, la majorité va mettre ça sur le dos de sa santé mentale chancelante (pour ne pas dire déficiente) sans aller plus loin, mais je reste convaincue dans ce cas là, que ces femmes sont mortes parce que le type ne pouvait pas admettre que ÇA SE PEUT être célibataire, et que ÇA SE PEUT que les femmes puissent décider avec qui elles sont. Que l’eau de Cologne et une petite gueule carrée ne sont pas une garantie d’attraction, surtout quand ça cache un psychopathe.

En plus, vous imaginez comment il devait approcher les femmes? Ça ne devait pas être très attirant merci…

Il n’était pas amoureux, il n’avait pas de peine d’amour (ce qui n’aurai rien rendu plus excusable). Il voulait une femme. N’importe laquelle pourvu qu’elle soit attirante et attentive. Un beau faire-valoir à qui il aurait pu raconter sa dure journée au bureau.

Et j’ai hoché la tête de découragement et de dégoût quand j’ai lu ce que sa voisine en disait. Parce qu’elle ne l’avait jamais vu avec une femme, elle a juste assumé qu’il était gai!

Les raisons pour qu’un cinglé pète sa coche sont plurielles. Mais dans le cas présent, j’en relève deux principales. Cette conviction profonde pour certaines personnes qu’un homme doit posséder une femme, que c’est un dû, c’est « naturel », et cette autre conviction que le célibat est nécessairement une honte, une tare, qu’il faut éviter à tout prix.


***

Dans un autre ordre d'idée, mais sur le même thème, en fin de semaine, je jasais avec un client régulier à mon travail qui s’est surpris parce que j’ai repris son français :

Client amusé : « Tu te permets de reprendre le monde? »

Pwel : -Ben les gens que je connais un minimum oui. Si tout le monde reprenait tout le monde, nous aurions tous un meilleur français

Client réfléchissant : - C’est pas fou ce que tu dis. Moi je corrige seulement ma blonde parce qu’elle éduque mes enfants. Faut qu’à parle bien, c’est une grosse responsabilité.

Pwel, souriant narquoisement : - Tu veux dire que tu corrige ta blonde qui a assez un grand cœur pour éduquer tes enfants d’un premier mariage, leur faire faire leurs devoirs pendant l’année scolaire, leur faire à manger, et les coucher pendant que toi t’es ici à boire?

Client : …

mardi 4 août 2009

Ces proprios qui nous détestent

Nous déménageons en octobre.

Nous voulons céder le bail à quelqu'un d'autre. Ce n'est pas la joie de communiquer avec le gestionnaire du bloc (le proprio n'habite même pas au pays et possède plusieurs immeubles), mais c'est propre, super grand, et bien situé (et surtout, maintenant toutes les réparations sont faites!). Nous savons très bien qu'il peut augmenter facilement son loyer de 300$ ou 400$, nous avons donc décidé de passer des annonces pour trouver des intéresséEs.

J'appelle le gestionnaire pour lui dire et pour lui demander s'il peut fournir la peinture blanche pour les nouveaux-elles qui vont s'installer.

Sa réponse?

"Vous ne pourrez pas le céder, il faut que j'accepte avant."

et

"Je n'ai pas à payer la peinture, votre bail fini en juin. Qu'est ce que ça me fait à moi qu'ils vivent dans la vieille peinture? Légalement vous ne pouvez pas m'obliger."

S'ensuit une autre conversation aux dents serrées où je lui dit qu'il ne peut pas refuser s'il n'a pas de bonnes raisons et que je n'avais pas l'intention de l'obliger, mais que ça serait bien pour les gens qui entrent dans un nouvel appartement. Que ça serait civil quoi.

En fouillant sur le site de la Ligue des proprios de Montréal voici une belle phrase qui illustre bien le rapport qu'on certains proprios quand leurs locataires font preuve d'un peu d'autonomie:

"La notion de"motif sérieux" varie beaucoup d'un régisseur à l'autre, et la possibilité de résiliation varie selon l'attitude socialiste et pro-locataires du régisseur qui entend la cause."

C'est moi ou c'est hostile comme phrase?