jeudi 20 janvier 2011

Touski.... un bon repas bien de chez nous !


Un billet Touski (tout ce qui reste)...

J'ai dû me censurer une bonne dizaine de fois, refaire 2 ou 3 intro. Effacer au complet. Attendre. Rager. Réécrire.

C'est surtout un Touski me reste sur le coeur. Un reste qui passe pas. J'arrive pas, j'y arrive pas...

Bon, mettons que la recette c'est mise en place d'elle-même sur face de book. Mouais, moyen comme raison. C'est aussi de la faute de la presse. Ça prenait des coupables. En v'la deux.

C'est un sujet émotif pour moi... Je reste zennnnn....

Anyway, j'ai réalisé... merci Pwel, que ce qui me fait le plus de peine c'est le discours qui fait l'apologie de la prostitution. Un travail comme les autres, une job normal... vous trouvez vraiment que c'est un travail semblable à celui d'une caissière chez Provigo?

Est-ce dire que si le-la prostitué.e est battu.e ou violé.e c'est un accident de travail ? Le sida un risque du métier ? La caissière à besoin d'une longue et ardu thérapie après ces années au super C ?

Arff... j'suis encore émotive, ça me rend sarcastique !

Ben sté... Comme Foglia j'suis bouche grande ouvarte. J'trouve pas ça normal... Pwel m'a dit d'ajouter à mon vocabulaire "oppression" et "appropriation".

Ça me criss en feu qu'on s'approprie une personne, qu'on l'achète. C'est l'oppression qui me re-criss en feu. J'ai le feu facile... j'le sais !

les femmes ne sont pas à vendre. Point final. (les hommes aussi, mais mettons que c'est un marché plus de femmes... pis les enfants... mais là c'est encore plus émotifs... fak parlons de personnes.... mais restons plus avec les femmes pour ce billet)




Ah ! c'est dit. Pas à vendre.

Bon, je me sens presque mieux...

J'me sens comme si ont avait passé d'un discours de "sale pute, j'te crache dessus" à " travailleuse du sexe, respect c'est normal mon job".

Manque juste le boutte ousse que l'on revient à soit " Respect aux personnes, (femmes & hommes) pas normal, trouvons une alternative, y se passe de quoi".

J'pense qui faudrait plus de "maison de Marthe" ou plus de notoriété au documentaire l'imposture (L'Aut'Journal en parle ici)

J'me suis même sentie moins seule en lisant Lorti, faut le faire ! À raison quand elle dit "Allo", à raison quand à dit :

* * *

Je sais qu'il existe un certain discours féministe qui dit qu'il ne faut pas être contre la prostitution parce que nier aux femmes le droit de vendre leur corps, c'est souvent leur nier une ressource sur laquelle elles ont du pouvoir. On qualifie même parfois cette attitude anti-»travail du sexe» de paternaliste.

Eh bien! Je suis paternaliste. Ou maternaliste. Peu importe. Jamais je ne croirai que les femmes qui se livrent pour quelques pesos aux disgracieux Tabarnacos ont un quelconque pouvoir sur cette situation. Mis à part de rares exceptions qui existent mais ne justifient pour autant aucun laxisme, la prostitution profite d'abord et avant tout aux proxénètes et aux officiels de tout ordre qui les protègent en échange de rémunérations dodues.

D'ailleurs, ce sont eux qu'il faut punir et traquer, les proxénètes, les clients, les complices. Pas les femmes prises au piège.

Et ce ne sont certainement pas non plus les femmes canadiennes qu'il faut commencer à blâmer pour les méfaits de leurs compatriotes touristes à l'étranger. «Le début du féminisme a mis à mal l'amour-propre de ces hommes», affirme une militante pour la défense des droits des enfants victimes d'exploitation sexuelle, citée dans un des articles.

Une telle tentative d'explication est absurde.

L'essentiel du problème n'a rien à voir avec le mouvement pour l'égalité des Canadiennes, mais avec des fantasmes toxiques de personnes qui ont de sérieux et multiples problèmes.

Tant mieux si, grâce au féminisme, plus de Canadiennes sont maintenant protégées de leurs dérives insensées.

Reste maintenant à aider les autres femmes, au loin, aujourd'hui victimes de ces crimes.

***
Et je vous assure, que les esties de proxénets... eusse autre (dis-je par écrit comme si c'était verbalement) eusse autre, je les crisserais en feu.

J'me contenterais de la prison. Mais crime pof, c'est encore les "filles" qui mange d'la marde ! Heille ! Allo la justice !!!

Quand té tellement pris dans la violence que t'en viens à trouver normal d'aller crisser des volées à une autre "bitch" parce qui faut qu'à rapporte du cash, ben calvaire y un estie de travail de désensibilisation qui à été faites. Quand tu es prisonnière d'un ennemi de ton "amoureux" qui te garde comme garanti, comme monnaie de remboursement. Estie, ça va pas ben. Quand la fille fini par trouver ça normal... me semble que ça sonne des cloches.

On se doit comme société de se bouger...

Ces exemples ne sortent pas de mon imaginaire débridé, ça sort de mon expérience de vie (fiou, pas la mienne mais d'une personne proche de moi).

On devrait pas secourir les femmes, ont devrait pas en être là... acheter le corps d'une personne me trouble. J'suis naïve de même.

Pis le discours naturaliste que c'est dans la nature de l'homme... (je reste zen... ) Pas faire de peine à parsonne, mais le gêne de la violence existe pas. (désolée pour les ceusse qui pensait, ben non).

Ben kin, j'suis dans les bizarre qui pense que la prostitution devrait être abolie. Pas en déni. Abolie.

Qu'on enseigne à nos enfants que ça se fait pas acheter le corps d'un autre même si notre fantasme c'est de se faire pisser dessus, on trouve un ou une amie qui aime ça et le tout dans le plaisir et le gratis ! kin toué ! Qu'ont aide celles qui ont on besoin. On dénonce les client.e.s et les esties de laittes de proxénètes pis qu'on mettent nos culottes maudit criss.

Oh, y va en rester ? euh... sûrement. C'est pas une solution d'Happy End de Disney, on est dans la vraie vie.

Pis pas parce qu'ils va encore en avoir qui faut l'accepter.






p.s. ça l'air de rien, mais y a plein de liens sur ce billet... en jouant avec la couleur du texte, on les voit plus avec ses yeux mais avec sa souris ^^dsl

2 commentaires:

Mouton Marron a dit…

Chose certaine, c'est qu'il ne faut pas mettre en prison les femmes qui font le trottoir. Que ce soit un travail ou pas.

Bakouchaïev a dit…

Je suis d'accord avec ton indignation, mais en même temps c'est un joyeux merdier ce problème là. Selon moi, si on ne combat pas la pauvreté (tant chez les hommes que chez les femmes), on va se ramassez avec des prostituées (pour les hommes c'est plus l'itinérance), que ce soit légal ou pas. D'ailleurs, n'est-ce pas déjà illégal de solliciter une prostituée? Bon ok la loi n'est pas appliquée, mais je présume qu'elle est facile à contourner et que ce serait encore le cas peu importe ce qu'on entreprendrait ( on peut prendre l'exemple de la drogue qui se consomme qu'en même). Je pense que si on traite les problèmes séparément sans une pensée globale, on frappe un mur. Dans un système capitaliste, il y aura toujours des prostituées et des itinérantEs. Les Lois ne changeront rien à la misère économique qui est la source de la prostitution.

Et je pensais avoir un autre point où j'avais de quoi à dire, mais je n'avais pas vu que tu parlais de pisse donc je vais laisser faire....(bon).