dimanche 18 décembre 2011

Bienvenue Québec Facho-Watch!


Suite à près d'un mois de travail intensif, le site web de Québec Facho-Watch est enfin prêt à être ouvert au public !

Facho-Watch, c'est un front commun antiraciste et antifasciste, mais neutre et sans affiliation partisane, créé en réaction à une recrudescence de groupuscules xénophobes et fascistes au Québec.

Vous trouverez sur Québec Facho-Watch de nombreux dossiers très complets sur chacun des acteurs principaux de cette nouvelle génération d'idéologies fascisantes. Nous exposerons au grand jour leurs liens avec l'extrême-droite et les néo-nazis en nous appuyant sur des preuves, des photos, leurs fréquentations, des analyses idéologiques et des sources diverses.

Les motivations nous ayant poussé à lancer ce projet sont non seulement l'importante montée de ces idées réactionnaires au Québec, mais surtout l'ignorance accablante des médias et du public face à cette nouvelle mouvance qui trompe les québécois et québécoises en dissimulant leurs idées sous des apparences plus modérées. L'ignorance et la banalisation sont des dangers encore plus menaçants que leurs idées et crées un terrain fertile pour la croissance du fascisme.

En tant que résistants et résistantes contre les idées fascisantes, il est de notre devoir d'informer le public face à cette menace, d'où la nécessité d'un outil d'information collectif. C'est dans cette optique qu'est né Québec Facho-Watch.

Étant un projet construit sur des bases collectives, toutes personnes partageant nos objectifs communs sont les bienvenu(e)s à collaborer avec nous en nous soumettant informations, photos, suggestions de publications, correctifs, etc. Facho-Watch c'est toi, c'est moi, c'est eux, c'est vous, c'est NOUS !

Détruisons les graines de l'intolérance avant qu'elles s'enracinent dans notre société ! Le fascisme c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève !

Sujets abordés (catégories) :
- Groupes, organisations et partis politiques
- «Skinheads» et groupuscules de rues
- Historique
- La fachosphère et médias de droite
- Scène musicale
- Articles
- Actualité

Plusieurs autres articles seront publiés après l'ouverture du blog. Inscrivez-vous à notre Newsletter pour être avisé des nouvelles publications !

Afin de présenter Québec Facho-Watch en détails, nous vous suggérons de lire notre texte de présentation.

http://www.FachoWatch.com/

lundi 12 décembre 2011

Je suis au stade 4....

Et en plein rush de fin de session, zéro instinct de survie... Et dire que je me dis à chaque fois que c'est la dernière fois (stade 6)... Ok, là c'est vrai, je retourne à mes livres...

...

Après mon café, c'est promis, comme ça, j'aurais pas besoin de sommeil... ;)




vendredi 2 décembre 2011

La police qui cache les crimes de la police... (euh, je veux dire; qui enquête sur les crimes de la police)

(...)




L'ex-policier a enquêté sur la mort d'Yvon Lafrance, tué d'une balle à la poitrine par un policier de Montréal en 1989. «Quand le policier a tiré, sa vie n'était pas en danger. Il n'a simplement pas eu les nerfs pour supporter la pression», affirme M. Rivest.

«Au poste, le policier parlait beaucoup. J'ai dit à mon partenaire de ne rien prendre par écrit, parce qu'il était en train de se mettre les pieds dans le plat. Je suis sorti de la salle d'interrogatoire et j'ai dit à son représentant syndical: "Va parler à ton policier, dis-lui de bien écouter les questions que je lui pose. Les réponses sont dans mes questions. Sinon, je vais devoir l'accuser d'avoir déchargé son arme à feu de façon dangereuse."»

Gaétan Rivest est ensuite retourné dans la salle d'interrogatoire et s'est mis à suggérer des réponses au policier. «Je lui demandais: "Sentiez-vous votre vie en danger, la personne avançait-elle vers vous, avait-elle quelque chose dans les mains..." Je lui ai offert des portes de sortie. Si je ne l'avais pas fait, c'est certain qu'il y aurait eu un procès.»

Dans un autre cas, l'ancien caporal a enquêté sur la mort d'un détenu qui avait utilisé sa ceinture pour se suicider dans sa cellule. «Le policier aurait dû la lui retirer lors de la fouille. J'ai couvert sa négligence en expliquant que le détenu était tellement obèse que sa ceinture était difficile à détecter. Cela a passé. Le coroner a tout accepté et ça a fini là», ajoute M. Rivest, qui a lui-même eu des démêlés avec la justice après son retrait des forces policières.


«Il y a une façon de faire dire quelque chose à un témoin, de décrire une scène de crime, conclut-il. On se tient entre policiers. Si on est capables d'arranger un rapport sans que cela nous revienne dans le visage, on va le faire.»


(...)


Et même avec ces données et ces études on veut garder ce système corrompu en y faisant quelques changements cosmétiques.




L'enquête sur le terrain continuera d'être menée par des policiers. Par souci de transparence, elle sera confiée à un corps policier différent de celui de l'agent impliqué dans l'incident, comme c'est le cas actuellement. (...)

Le maintien du système actuel constitue une victoire pour les policiers de la province, qui refusaient que les enquêtes soient directement confiées à une escouade civile, comme l'a recommandé la protectrice du citoyen, en février 2010.

Le projet de loi s'inspire plutôt du modèle proposé par André Fiset, avocat de l'Association des policiers provinciaux du Québec (APPQ), dans un rapport publié en mai et intitulé Qui doit policer la police? (...)

Au Canada, plusieurs commissions d'enquête menées après des bavures policières ont conclu qu'il n'était pas souhaitable de confier à un autre service de police les enquêtes criminelles portant sur des incidents graves impliquant des policiers, puisque cela ne permet pas de garantir leur indépendance.

Au pays, la tendance générale est d'ailleurs à la création d'organismes indépendants pour réaliser les enquêtes criminelles sur des événements impliquant des policiers. Outre l'Ontario, le Manitoba, l'Alberta et la Colombie-Britannique se sont dotés de tels organismes au cours des dernières années. (...)

Comme la protectrice du citoyen, la Ligue des droits et libertés réclame une formule d'enquête indépendante. «Il faut briser ce cercle vicieux. Si des policiers ont été formés pour mener des enquêtes, les civils en sont aussi capables», croit Nicole Fillion, coordonnatrice de la Ligue et avocate. Elle juge que le ministre de la Sécurité publique est mal placé pour réformer le système. «Les derniers sous-ministres étaient tous des policiers. On pense que c'est le ministre de la Justice qui devrait piloter le dossier.»

«Les corps de police et les syndicats sont très puissants et refusent la création d'un bureau indépendant parce qu'ils perdraient la mainmise sur ces enquêtes», estime pour sa part le criminaliste à la retraite Jacques Bellemare.

(...)