lundi 27 octobre 2008

Ma ville, cette vilaine menteuse...

Cet été j'ai participée à un joyeux projet de la ville : camp de jour, zéro déchet.

L'objectif pour les camps participants à ce projet pilote, était d'émettre ZÉRO déchet (comme dans pas pantoute) or, la réalité est toute autre...

Pour des raisons multiples qui sont propre, je crois, à la réalité des camps de jours, cet objectif est plus qu'une utopie, c'est de la méga fiction.

C'est de la pure bêtise ! surtout quand les partenaires (éco-quariter) ne sont même pas consultés de même que des responsables de camps. Bref, c'est partie de l'air du temps (des bureaux de ceux qui ne sortent jamais) pour devenir terre à terre (là où la réalité est).

Pourquoi en parler maintenant ? Parce que juste avant mon examen, j'ai croisée la responsable terrain du projet. Une jeune femme dynamique qui m'a permit d'introduire dans le centre où je travaille deux postes de composteurs. Elle m'a également aidée à établir un bon lien avec éco-quartier St-Michel (vraiment, merci encore). Bref, elle avait son premier contrat avec la ville.


Criss ! La ville l'a remercier parce que son rapport n'est pas ce qu'il attendait !

QUOI ??

C'est un méga échec, rien à dire... c'est ça. Le manque de temps, bref... ça pas marché. Pas que les partenaires voulait pas, c'est comme ça... c'était nouveau.

Elle ne devait pas dire ça. Elle devait dire les points fort. Ils ont reprit le format word et tout effacé...

tout remanié...

remanier la réalité...

Changer les échecs en effort collectif...

Changer l'essentiel en production fiction version acceptable pour la ville de Montréal...


L'HORREUR QUOI ! on nage en plein délire...

Moi, j'ai réussit à avoir la confirmation de mes composteurs l'avant dernière journée de camp.

l'avant dernière...

Je pouvais pas inventer un succès crime de crime ! On a juste pas fait de composte pendant les 8 semaines de camp.

Si je suis fâchée ? Tellement, les esties d'indicateurs de performances de la ville me sont revenue en mémoire et du coup, j'avais un p'tit peu de bave sur le bord de la bouche.

C'est quoi c'est indicateurs de performances ? C'est un système qui sert à flatter la GROSSE bedaine de notre ville.

"Oui... touche toi, ma ville.. tu fais une siiiii belle job... TOUT est beau dans le meilleur de monde !"

En ce qui me concerne et bien, pour avoir droit à de beaux graphiques dans un beau document signer la ville, je dois à la fin de chaque été contabiliser 7 ou 8 sphères d'activités fait par les enfants.

En gros, à la fin on doit avoir compté combien de chanson par JOUR nous avons fait et ce selon les groupes d'âge etc.

De la grosse marde en canne. Fait moi à croire que ceux qui font les stats savent pas que c'est de la méga CONNERIE !

Du flattage de bedaine sale !

En tout cas, la semaine prochaine il y a une rencontre offerte par la ville sur ce sujet (la responsable terrain n'est évidement pas invité). Du coup, j'ai envie d'y aller et de les pointer du doigt et de salement les juger...

Je vais voir avec ma boss... ça me tente drôlement...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Si ça peut te «rassurer», ce n'est pas fondamentalement différent à Québec. Avec la mauvaise foi en plus!

*Natacha* a dit…

Québec, Montréal parfois : même combat ...

Anonyme a dit…

"je dois à la fin de chaque été contabiliser 7 ou 8 sphères d'activités fait par les enfants. "

J'aime assez le jeu de mot involontaire ou non.

Pour résumé ton article: politique ou petite enfance, l'important c'est de travailler sur l'imaginaire^^

*Natacha* a dit…

de travailler sur l'imaginaire...

...

c'est attendrisant...

et ma boss qui commence déjà à me faire des p'tits yeux pour que je reprenne le camp...

RÉSISTENCE !!!!