Là, c'est un peu ridicule non?
On te soupçonne d'avoir commis un délit selon la loi ou non. Tu es unE suspectE ou non.
À moins qu'on ne parle plus de délits selon la loi, mais qu'on y entre une dimension de jugement qui fait apparaitre des comparatifs/superlatifs. Comme "pire", dans le cas présent.
C'est peut-être moi qui cherche des poux (haha!), mais il me semble qu'on peut être accusé de délits plus graves ou de plus de délits, mais qu'on ne peut pas être unE suspectE pire qu'un autre.
Voici la définition de "pire" par Antidote:
Qui est plus mauvais, qui a un moins haut degré de qualité (comparatif de supériorité de mauvais). La situation est pire qu’avant. Un élève pire que cet autre. C’est bien pire.
Qui est le plus mauvais, qui a atteint le moins haut degré de qualité (superlatif de mauvais).
Qui est le plus mauvais, qui a atteint le moins haut degré de qualité (superlatif de mauvais).
À la lumière de cette définition, qu'est ce que les forces de l'ordre essayent de nous communiquer? Leurs sentiments par rapport aux suspectEs? Ils essaient de nous convaincre que les suspects sont "mauvais"? "De moins bonne qualité?"