Parce que c'est ben l'fun de le voir... Alors, au début, on était calme, sage et la neige avait vraiment du charme.
Ensuite, j'ai été séparé de ma troupe parce que j'avais un problème technique... mes bottes neuves... arf... bref, j'étais en arrière et à la blaire witch project j'ai fait des vidéos ^^
Et puis, j'avais pas mal d'ambiance....
Mais j'ai vite compris que nous étions dangereux-euses et méchantEs. Clairement. Sté, des playmobile avec des guns à gaz lacrimo, c'est un message clair !
Bref, ce fût une belle et longue balade... quand je suis tombée dans mon lit, j'ai trouvée très romantique d'avoir militée avec mon amoureux. J'étais en plus avec des amiEs que j'aime beaucoup et des milliers voir des centaines de milliers ou de million (pas facile d'avoir le chiffre exacte, j'aime croire que la province était là avec nous).
J'ai déjà hâte de coller mes collants sur l'éducation dans tous les moyens de transports possibles (STM) et de changer le monde parce que sérieux... c'est pas fini. Ooooh no !
Et comme dirait Carole aide son prochain : Manquer pas ça, parce que militer pour changer le monde, c'est ben l'fun !
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(J ai rajouté de quoi madame frappe moi pas^^-Pwel)
9 commentaires:
La manif était surtout utile pour convaincre les gens qu'on a fait de quoi avant de passer à la grève générale illimitée et démontrer une certaine mobilisation avant les dits votes de grève. Parce que la grève en question est inévitable, on ne peut pas passer à côté.
@Pwel: t'es déjà à la maîrise, ou tu dois suivre des cours de bac? Je suis à veille d'avoir la moitié d'un bac en science politique, en plus de mon bac en Histoire.
Au moins les cours que je suis sont relativement intéressants, mais le cours de métho la session prochaine, je suis moins sûr...
Changer le monde n'a rien d'amusant.
Mais rien.
Bakou
Je suis plus ou moins d accord... La manif était surtout utile dans un processus qui va se prolonger au cours des prochaines années. On fait pas juste "faire de quoi" on mobilise, on refait du résautage, on garde vivant celui qui existe deja. Mais surtout on se manifeste.
Et oui, totalement a la maitrise :)
Cours de metho? Il parait qu il y en a des super... Mais conseil prend pas de cours avec S. Goupil... Il parait que c est plus que souffrant
Oui mais c'est difficile de mesurer les impacts à long terme. Tu as sûrement raison. En même temps je suis convaincu que ce qu'on fait ne fonctionne pas et ne fonctionnera pas plus dans 10 ans. Je ne suis pas le seul à penser ça, donc y'a au moins ça de rassurant. Reste juste à agir à partir de ce constat.
Et puis pour la maîtrise je me demandais si tu avais eu toi aussi à suivre des cours préalables ou si je suis le seul à s'être fait fourrer? Déjà que c'est tellement n'importe quoi ce qu'on m'a dit à l'UQAM.
Pour le cours de métho je suis avec Lawrence Olivier, que j'ai eu en partie cette session ci dans un cours sur Camus (ils donnaient le cours à 2).
C'est un nihiliste passif. Je ne suis pas d'accord avec lui, mais à tout le moins c'est intéressant.
En gros il dit qu'on est mieux d'arrêter d'essayer de changer le monde, dans la mesure où ça s'est toujours mal passé historiquement.
C'est clair que je ne cautionne pas n'importe quelle révolution, ce qui ne veut pas dire qu'on doive délaisser la révolution en tant que tel.
Parcontre sa pensée nous condamne au statu quo.
Ben c est clair que dans l histoire de l humanité rien a jamais été réglé par une manif... Ceci etant dit, je crois quand même que c est utile pour plein de raisons...
Ey non pas de propédeutique pour moi, mais j avais deja fait une mineure en sc po avec mon bac en histoire donc ca a passé. Aussi je me suis inscrite dans la concentration ou j avais fait le plus de cours... Si je m etais inscrit en RI il aurait fallu que je reprenne des cours de bac...
Je suis surprise par ce que t as dit de L. Olivier... C est un des enfants chéris du départements. Les étudiantEs l adorent, il est super populaire (j ai pas encore été capable de m inscrire dans un de ses cours parce que trop pleins)
http://www.editionsliber.org/philosophie/livre.php?idx=148
Je le rejoins tout de même ici :«l'espoir est un mensonge sur notre condition ».
Selon moi, de là découle, les «ça va se replacer», «je suis sûr que tu vas rencontrer quelqu'un», «ce n'est qu'une mauvaise passe», «Gomez débute toujours lentement», etc. On est pu grounder dans le réel et le concret, on spécule dans l'air du temps et on se fie à des probabilités ou des possibilités qu'on traite comme étant des certitudes. Le désespoir naît des espoirs déçus. Si on espère plus rien, on a pu à désespérer de quoi que ce soit, car on a plus d'attentes.
Mon idée serait plus qu'on fasse les choses, sans s'attendre nécessairement à la réussite de nos actions. Le danger c'est de tomber dans le cas inverse (ne plus rien faire car on se dit que ça va fouerrer anyway), mais selon moi cette attitude découle encore de la première.
«accepter que l'homme soit sans fin et sans raison», il faudrait rajouer la femme ou plutôt les femmes, car il y a des femmes et des hommes, l'homme ou la femme étant une autre chimère comme la nature humaine. Mais sinon je suis d'accord avec ça aussi, ce qui ne veut pas dire qu'on ne doive pas trouver sa propre voie ou trouver sa propre raison. Le nihilisme passif, c'est aussi une voie à suivre ou une fin en soi. Perso je préfère le nihilisme actif, mais c'est un autre sujet. :)
Désolé de squatter votre blog, mais à force de faire un travail d'une dizaine de pages sur les politiques sociales et économiques sous Tony Blair, j'ai besoin d'évacuer...
haha, je sais pas pourquoi tu lis ça; je vais imaginer que t aime avoir mal
Si c est ça "squatter notre blog", ben je prendrais des squatteurs comme toi à la dizaine... :)
Les manifs servent avant tout à créer des réseaux de contact entre citoyens révoltés. En cela, elles sont très utiles.
Par contre, ce que je reproche au groupes étudiants, c'est de jouer le jeu de la gauche. C'est à dire qu'ils réclament une réforme de l'État dans le but d'obtenir un plus grand financement de l'éducation. Dans le jeu capitaliste de la compétition internationale, on peut pas financer le système d'éducation sans conséquences économiques. Les États sont déjà sur-endettés et des qu'on taxera d'avantage la richesse pour financer l'éducation, les monopoles économiques nous menaceront de plier bagage et aller créer de la richesse ailleurs.
Il ne faut pas se contenter de réformer le système actuel, il faut le réduire en poussière et en réinventer un nouveau. Le capitalisme agonise : il n'arrive plus à distribuer convenablement le travail, les responsabilités et la richesse. Il faut surpasser les dogmes capitalistes. En appuyant la gauche sociale-démocrate au lieu de se proclamer clairement anti-capitaliste, les étudiants jouent le jeu de notre élite. La sociale-démocratie est aussi passéiste que le capitalisme lui-même et la population ne doit pas se laisser berner.
Bon militantisme citoyen.
http://unionrevolte.blogspot.com
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