J'étais contente. J'étais venue pour défendre une autre façon de voir et de faire les choses. Je ne souhaite pas vivre dans un monde de consommation basé uniquement sur des valeurs néolibérales. L'ambiance était à la fête. Bon, il semblait y avoir autant de policiers que de manifestants, à vélo, à pied, à cheval, en auto, sur les toits, en hélicoptère, mais je réussissais à les oublier.
Coin Saint-Laurent-Sherbrooke, le convoi s'arrête. Avec les filles, on se retrouve sur le trottoir à la hauteur des six cavaliers qui ferment la manif. Tout à coup, on voit un peu de fumée en avant. Un cavalier s'énerve et dit: «Let's go, les boys, faut aller les aider!» Ils foncent tout droit sur le «baby bloc»! Les chevaux sont nerveux et piaffent entre les poussettes. Je vois une personne avec une poussette coincée entre les voitures stationnées et les chevaux! Les parents protestent furieusement. Je ne comprends pas ce qui se passe.
3 commentaires:
bon texte madame !
La même chose était arrivé à mon ami, du moins un cas semblable. Un premier mai aussi.
Je comprend les familles de vouloir aller à l'évènement, mais c'est crissement dangereu, veut veut pas.
Et si on attend que les policiers agissent de manière décente, on risque d'attendre longtemps.
Merde, ça fait deux fois que ça fait ça (Antonio)....
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