mercredi 29 février 2012
dimanche 26 février 2012
Débat POUR ou CONTRE la hausse des frais de scolarité - 29 février 2012
Mercredi 29 février de 14:00 à 16:30
Amphithéâtre IBM, HEC Montréal, 3000 Chemin de la Côte-Sainte-Catherine - Métro Université de Montréal
(Parenthèse; personnellement je n'irai pas à ce débat auquel j'ai pourtant été si gentiment invitée et que j'ai promis de diffuser. Je trouve que si c’est pour rejoindre la masse étudiante politisée, ce débat est en retard de minimum six mois, la majorité des politisé-e-s ont leur idée sur le sujet. Par contre, j’ai l’impression que les gens qui organisent ça essaient peut-être de rejoindre la masse étudiante indécise, et évidemment la forme « débat » peut être quelque chose de divertissant et d’informatif en même temps. Mais, quand je regarde l’excitation des jeunes libéraux, euh je veux dire du Mouvement des étudiants responsables du Québec, par rapport à ce débat, je constate qu’ils et elles sont très heureux-se-s de cette nouvelle plate forme pour la diffusion de leur propagande libérale-individualiste. Sans compter que je trouve que c'est rire de nous que de dire qu'il n'y a pas d'espace d'expression "équitable" pour les deux côtés. Ben oui y'en a un qui a les mass médias et la pensée dominante de son bord, rien de moins! Bref, je n’irai pas à cet évènement, les arguments pour, non seulement je les connais, mais en plus ils se voilent derrière un beau verni « gestionnaire » qui me lève le cœur. Criss c’est un débat politique! C’est des choix de société basés sur le politique! Mais bon, la bonne nouvelle, c’est qu’avec ce Mouvement, nous avons quitté les chicanes ASSÉ/Fédés pour venir nous placer dans un angle choix de société/choix individuel qui est pas mal plus intéressant et porteur pour la population que des chamaillages internes au mouvement étudiant. Mais je reviendrai là-dessus, ça vaut un billet en soi. Fin de la parenthèse)
Préoccupé par le manque de tribunes citoyennes offrant un espace d’expression équitable aux arguments pour et contre la hausse des frais de scolarité, un groupe d’étudiant(e)s des cycles supérieurs du département de sociologie de l’Université de Montréal et de l’école des HEC - Montréal a pris l’initiative d’organiser une joute oratoire sur le sujet.
L’évènement ouvert au public aura lieu dans l’amphithéâtre IBM de l’école des HEC – situé au 3000 Chemin de la Côte-Sainte-Catherine, métro Université de Montréal - le mercredi 29 février de 14h00 à 16h30.
La présentation d’une brève série d’arguments POUR / CONTRE permettra de lancer les débats avec le public.
Animée par un modérateur, l’activité réunira notamment :
- Simon Tremblay-Pépin (chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques - IRIS), coordonnateur de l’équipe des orateurs contre la hausse des frais de scolarité
- Youri Chassin (économiste à l’Institut Économique de Montréal - IEDM), coordonnateur de l’équipe pour la hausse.
Robert Lacroix (économiste, membre du groupe de recherche CIRANO et ancien Recteur de l’Université de Montréal)
et
Paul Sabourin (sociologue et professeur au département de sociologie, Université de Montréal) commenteront les débats et s’exprimeront respectivement en faveur et contre la hausse des frais de scolarité.
L’activité sera suivie d’un 4 à 7.
Ne restez pas en marge de ce débat !
Pour toute information – contactez les membres de l’équipe organisatrice sur Facebook ou à l’adresse courriel suivante : debatfraisdescolarite@gmail.com"
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samedi 25 février 2012
Première édition des assemblées hebdomadaires de la Mouvance Associative pour le Partage des Savoirs (MAPS)
Quand? Lundi, le 27 février à partir de 18h00 (la conférence commencera à 19h00)
Où? Au bar l’Absynthe : 1738, rue St-Denis, Montréal, H2X 3K6.
Qui? François Gauthier, professeur au département de sciences des religions et Miguel B. Longpré, étudiant à la maitrise.
Quoi? Rebâtir la fibre sociale du Québec.
Courriel: upopgreve@gmail.com
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Où? Au bar l’Absynthe : 1738, rue St-Denis, Montréal, H2X 3K6.
Qui? François Gauthier, professeur au département de sciences des religions et Miguel B. Longpré, étudiant à la maitrise.
Quoi? Rebâtir la fibre sociale du Québec.
La première édition des assemblées hebdomadaires de la M.A.P.S. aura lieu dès lundi! Nous souhaitons faire de cet événement – qui prend racine dans les élans de courage des étudiant(e)s – un premier pas vers un changement majeur de la société québécoise. Il est temps pour nous de tourner une page d’histoire en laissant derrière nous la période sombre de cynisme et d’indifférence que nous venons de traverser. Le moment d’agir pour une modification profonde des rouages de notre société est à nos portes : exprimez-vous et propagez les idées qui vous inspirent. La matérialisation de nos rêves est à notre portée.
C’est dans cette perspective que François Gauthier, professeur au département de sciences des religions, et Miguel B. Longpré, étudiant à la maitrise, présenteront un exposé sur l’importance de rebâtir la fibre sociale du Québec.
Votre présence est cruciale pour le bon déroulement de cet événement. Toutefois, si vous ne pouvez pas être présent, vous pourrez visionner certains moments de la soirée sur le blog de la M.A.P.S.
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Atelier sur la sécurité en manifestation prise 1
lundi 27 février 14:30 – 17:30
Agora de l'UQAM, pavillon Judith Jasmin
Agora de l'UQAM, pavillon Judith Jasmin
Conseils pratiques sur la sécurité en manifestation, introduction aux premiers soins, conseils juridiques et plus encore.
Pas uniquement pour les gens de l'UQAM, à faire circuler chez les gens que vous connaissez.
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vendredi 24 février 2012
Lettre que j'aurais aimée écrire à mon fils... de 2 ans...
La grève étudiante ne touche pas que ceux qui sont aujourd’hui sur les bancs des cégeps et des universités. Un lecteur y voit un combat crucial pour les étudiants de demain. Et d’après-demain.
Bonjour, mon fils. Tu n’as que 2 ans et déjà la politique te concerne.
Regarde ces jeunes qui descendent dans la rue pour faire entendre leur voix. Sais-tu qu’ils le font pour toi? Un jour, comme eux, on te demandera de payer. Quand tu gagneras moins de 15 000$ par année, on te demandera de payer 4 000$ pour tes études. On te demandera plus de 500$ par mois pour ton loyer, 50$ par mois pour te déplacer, 100$ pour ton électricité et tes communications. Et quand tu te demanderas combien il te reste pour manger, on te dira que tu te plains le ventre plein. Mais ce ne serait que justice, tu dois faire ta part, c’est ton devoir.
J’espère que ce jour-là, tu sauras regarder les riches dans leurs BMW, eux qui jouissent de réductions d’impôt et de l’évasion fiscale. Que tu comprendras ce que signifie le fait que le 1% le plus riche de la population contrôle environ 90% des richesses. Que tu sauras voir derrière leur sourire quand tu les entendras sur toutes les tribunes affirmer que ce que l’on exige de toi n’est que justice, que tu dois faire ta part, que c’est ton devoir.
Regarde, mon fils. Regarde les titres dans les journaux. On accuse ces jeunes de faire du grabuge, de provoquer des affrontements avec les forces de l’ordre, bientôt d’être violents. On tente ainsi de voler leur voix, de les assimiler à des criminels. Regarde maintenant les images à la télévision. Qui est armé jusqu’aux dents? Qui frappe à coups de bâton? Qui poivre? Qui emprisonne? Pendant qu’on se scandalise de quelques meubles brisés, on semble se réjouir de la criminalisation de notre jeunesse.
Une simple allégorie pourrait comparer l’État et sa police à un père de famille. À voir comment l’État traite sa jeunesse, je me demande ce qu’attend la DPJ pour intervenir devant autant de brutalité. Devant l’hypocrisie de ces agresseurs, fussent-ils politiciens, policiers ou riches, les mots me manquent. Qu’il est dégoûtant de voir ces gens qui ont profité d’un système s’attaquer impunément à ceux qui aujourd’hui tentent de le défendre. Ces gens qui ont profité et profitent encore, qui exigent à coups de bâton que leurs propres enfants paient plus qu’ils ne l’ont jamais fait eux-mêmes, ne connaissent-ils pas la honte?
Quand le jour viendra, j’espère que tu te souviendras de la lettre de ton père. Quand je regarde ces jeunes se tenir debout aujourd’hui, la fierté m’envahit. Moi, je vois ces jeunes armés de leur seule voix crier l’injustice d’une société malade. Ils se tiennent debout devant les Robocops de la police, n’écoutant que leur courage. Ils le font pour toi, mon fils, pour que toi aussi tu jouisses des mêmes droits dont, hier, jouissaient ceux qui matraquent aujourd’hui. Sache qu’il y a des gens comme moi qui les entendent malgré tout. Des gens qui ont envie de crier leur rage quand ils constatent la démagogie avec laquelle on traite ces événements. Des gens qui, tôt ou tard, sortiront dans la rue pour réclamer justice.
J’espère que le jour venu, tu sauras faire preuve du même courage que ces jeunes. Ce ne serait que justice. Tu devras faire ta part. C’est ton devoir envers ceux qui se battent pour que tu puisses connaître une société réellement plus juste. Comme eux, tu risques de subir l’opprobre d’une société hypocrite qui réclame toujours plus des plus faibles et des plus pauvres au profit des plus forts et des plus riches. Comme eux aujourd’hui, tu jouiras de tout mon appui, de tout mon amour et de tout mon respect. C’est bien là le moins que je puisse faire pour ceux que l’on brutalise et salit parce qu’ils dénoncent l’injustice…
– Philippe Gauvin, père de famille, Montréal
– Philippe Gauvin, père de famille, Montréal
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mercredi 22 février 2012
"C'est votre date limite, quelles sont leurs limites?" -Invitation à une action de grève non mixte
Vendredi 24 février 9h à 12h
C'EST VOTRE DATE LIMITE, QU'ELLES SONT LEURS LIMITES?
LES FEMMES EN PAIENT LES FRAIS!
Le 24 février est le dernier jour pour effectuer le versement des frais de scolarité pour tous les étudiants et étudiantes inscrit-e-s au trimestre d'hiver 2012.
Une ligne de piquetage symbolique avec la bannière « Femmes en grève» veillera aux abords du registrariat du pavillon DS (320 rue Ste-Catherine) pour sensibiliser les uqamiens et les uqamiennes, ainsi que les citoyens et citoyennes, à l'impact différencié de la hausse des frais de scolarité sur les femmes.
Parce que LES FEMMES EN PAIENT LES FRAIS!
Le gouvernement Charest et ses acolytes ont soif de pouvoir, la hausse des frais de scolarité n'est que la pointe sortante de l'idéologie néo-libérale: marchandisation, méritocratie, centralisation des ressources ...
QUELLES SONT LEURS LIMITES?
Nous invitons toutes les militantes féministes du comité femmes GGI à se joindre à nous pour faire de cette grève une occasion d'élargir la lutte féministe à l'ensemble des étudiants et étudiantes ainsi qu'à la population.
L'évènement est non mixte.
Rencontre au Centre des femmes (DS-3305) à 9 heures pour se rassembler avant l'action.
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lundi 20 février 2012
À qui de droit...
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dimanche 19 février 2012
La Grande Migration: Relais contre la Hausse
Jeudi 23 février 12:30 jusqu’au jeudi 1 mars 12:30
Marche de Montréal à Québec - De la manifestation nationale de Montréal, à celle de Québec, une semaine plus tard.
Marche de Montréal à Québec - De la manifestation nationale de Montréal, à celle de Québec, une semaine plus tard.
Dans le cadre de la lutte contre la hausse des frais, des étudiant-e-s entreprendront une grande marche de Montréal à Québec. En passant par diverses communautés, en traversant le Chemin du Roy, cette marche se veut une démarche de démocratisation du débat sur l'éducation. L'enjeu des droits de scolarité nous concerne toutes et tous et ne se réduit pas à une simple valeur marchande. C'est un choix de société.
Notre mouvement: actif, inclusif, qui rallie et touche non seulement la communauté étudiante, mais aussi tous les milieux. Intergénérationnel, interartistique, interdisciplinaire, interculturel et pan-Québecois. Rien de moins.
Nous arpenterons les routes, nous survoleront quelques 270 kilomètres; marcheurs et marcheuses à plumes, soyez prêt-e-s. Notre envol aura lieu à partir de la manifestation étudiante du 23 février, à Montréal. Notre migration a pour destination la manifestation étudiante nationale du 1er mars, à Québec.
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Que ce soit pour l'entièreté de la marche ou pour quelques tronçons, étudiant-e-s ou pas, nous vous invitons à nous suivre. Une navette sera disponible, les repas fournis, l'hébergement offert solidairement par les communautés.
Ceux et celles sérieusement prêt-e-s à prendre l'envol, prière de communiquer au relaiscontrelahausse@gmail.com
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samedi 18 février 2012
Grève générale illimitée 2012 – Mouvement étudiant 2012 – Infos/actions/groupes/messages
Voici une tentative de liste de liens qui mènent à des pages sur la grève 2012 ou qui portent sur le mouvement étudiant. Il en manque sûrement, n’hésitez pas à m’en conseiller si vous en connaissez d’autres.
Je vais sûrement bientôt transférer tout ça dans une section qui pourra rester à vue, mais en attendant, voici:
Listes des mandats de GGI et calendrier des votes
- Informations générales -
Mouvementetudiant.info: partager avec le reste du Québec l’état de la mobilisation sur vos campus
Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante ( ASSÉ )
News from the 2012 Quebec student general strike
- Questions et argumentaire -
L'éducation pour quoi faire?
Quebec Tuition: We Have A Choice
Les mythes sur la hausse des frais de scolarité
Contre la hausse des droits de scolarité - Universités inc.
La vérité sur la hausse
Hausse des frais de scolarité: Qui dit vrai?
Huit arguments trompeurs sur la hausse
Droits de scolarité - Un débat ou un faux débat?
Ensemble, bloquons la hausse
1 625$ de hausse: ça ne passe pas
Avis sur le Remboursement proportionnel au revenu et sur l’impôt postuniversitaire
La gouvernance des universités dans l’économie du savoir
Droits de scolarité - Le modèle québécois n'a rien d'une anomalie
- Arts/créations-
La ligne rouge
Maille à part- - Tricote ton carré rouge
le Rassemblement des Artistes Très Sensibilisé-e-s (RATS - 2012)
Les Oiseaux Rouges - mouvement créatif
École de la montagne rouge
- Actions -
P!NK BLOC en grève / on strike ! – Queers et feminists en grève : Allez on danse!
“EN GRÈVE” sur votre photo de profil facebook
Pétition à l’Assemblée nationale: Contre la Hausse des frais de scolarité
Évènements de la CLASSE à venir
Université Populaire de l’Université Laval
Oui à la grève générale étudiante au Québec
vendredi 17 février 2012
Retour sur le 16 février
Super action de blocage, en opposition aux hausses de tarifs du gouvernement Charest, de la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics! Beaucoup beaucoup de gens! Plein de visages différents, de bannières, de pancartes, et de drapeaux différents, plein d’ambiance, plein de bonne humeur, de matraques, de poivre… Euh. non ça c’est pas la Coalition :S
Plus sérieusement, ça a été une action très bien menée et réussie! :)
Points forts :
- Le soleil
- Les visibles âges différents et les provenances différentes des gens sur place.
- La bonne humeur partout sur le site même quand des employé-e-s enragés voulaient mordre.
- La solidarité tissée tout au long de l’action
- Des gens qui ne sont pas supposés être médics officiels de l’action, mais qui se pointent avec du stock et qui sont prêts à aider les gens.
- La minuscule dame d’un certain âge qui s’est agrippée à la chaîne humaine pendant que les polices nous bousculaient violement, et qui, une fois qu’elle a fait partie de la chaîne, s’est avérée indélogeable! Ça prit 2 d’entres eux pour la tasser, dont un qui voulait la soulever et l’autre qui la poussait violement avec sa matraque!
- La poursuite de la petite fourgonnette blanche qui contenait nos camarades arrêté-e(?)-s à l’intérieur.
- Ho Hisse! Ho Hisse! Et recule la police!
Points laids :
-Certains commentaires désogligeants sur les gens à l'intérieur de l'hôtel (l'hôtel Delta, un hôtel de luxe? Vous êtes drôles vous autres!).
- La police
- Y avait-il une équipe médicale prête par l’organisation?! Pourquoi ces gens n’étaient-ils pas identifiables?
- Manon Massé, qui tout en se présentant comme « future députée de Sainte-Marie Saint-Jacques », fait ouvrir une entrée.
- Les matraques de la police
- Les médias qui se cachent derrière leur supposée « neutralité-moi-je-suis-juste-là-pour-montrer-ce-qui-se-passe » quand ils sont des acteurs importants de ce qui se passe et de la transmission de l’information sur ce qui se passe.
- Le poivre de la police
C’était ma première action de la grève générale illimitée 2012. Je pense que ça donne le ton.
Cyberpresse
Le Devoir
Radio-Can, et reportage télé
Elle a raison
Mouvementetudiant.info
Des souvenirs impérissables^^!
Ce vidéo documente les actes du SPVM lors du bloquage de la tour de la Bourse de Montréal, le 16 février 2012. Il vise également à identifier les policier(e)s ayant participés à cette violence.
Comment la police s'est retrouvée encerclée par les manifestantes et manifestants à l'hôtel Delta. Si vous avez reçu des coups de matraque, cette vidéo vous aidera dans votre plainte !
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mardi 14 février 2012
Les dégueulasseries de la FAÉCUM
À mes ami-e-s de l'UdeM, je vous invite à écrire à votre association étudiante, la FAÉCUM, pour critiquer leur carnaval merdique qui, en plus d'avoir des pubs trash/sexistes/dégueulasses, encourage le vol de matériel d'autres assos étudiantes. Des étudiants et étudiantes dans le cadre du carnaval étudiant de la FAÉCUM, ont volé (pour avoir des "points") une bannière de haute qualité, ignifugée et modulable avec des dates interchangeable qui appartient à l'AFESPED-UQAM et l'ont jeté après coup. Cette bannière servait à afficher les dates d'assemblées générales. Le coût de production de ladite bannière était de plusieurs milliers de dollars. Merci de faire circuler dans vos réseaux.
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mardi 7 février 2012
"Lettre de remerciements aux prostitueurs"
Texte original en anglais
Cordialement,
Chaque prostituée que vous avez jamais baisée.
* On comprendra que l’auteure emploie un pseudonyme. Elle a autorisé la traduction et la diffusion de ce texte.
J’aimerais vous dire un grand merci. Merci d’avoir fait partie de ma vie, merci de m’avoir aidée à devenir la personne que je suis aujourd’hui. Merci de m’avoir amenée à devenir la bitch la plus forte qui ait jamais vécu. C’est seulement à cause de mes expériences avec vous que je suis la personne invincible que je suis aujourd’hui. Merci pour cette matrice d’expériences qui ont toutes contribué à me façonner en faisant de moi un être de compassion, une personne empathique, généreuse et compréhensive.
Merci de m’avoir montré ce qu’est l’exploitation de sorte que je la connais, je l’ai ressentie et je peux maintenant la reconnaître rapidement. Merci de m’avoir montré ce à quoi ressemble le sexe en tant qu’escorte, de sorte que je peux apprécier bien plus encore le sexe normal.
Merci de m’avoir montré ce à quoi ressemble le sexe en tant qu’objet à orifices, je suis maintenant tellement reconnaissante d’avoir des rapports sexuels avec quelqu’un qui souhaite avoir des relations sexuelles avec moi, avec ma personne toute entière, et pas seulement mon vagin ou ma bouche. Merci de m’avoir montré ce qu’est le skullfucking et ce qu’est le facefucking, afin que je puisse ne jamais, au grand jamais, poser ces actes à nouveau. Merci de m’avoir montré la différence entre la coercition et l’envie de plaire volontairement à quelqu’un parce qu’on l’aime et pas parce que l’on est payée pour le faire. Merci de m’avoir montré ce qu’est la véritable vulnérabilité, vous m’avez appris l’empathie.
Merci à tous ces hommes qui m’ont dit : « Vous ne ressemblez pas au genre de fille qui fait normalement ça » ; merci d’avoir ainsi mis en évidence l’objectivation et la marchandisation des femmes qui est le menu principal de l’industrie du sexe.
Merci de m’avoir rendue consciente et honteuse de ma naïveté, de ma féminité, de mon identité irlandaise. Je suis aujourd’hui en mesure de me remémorer ma jeunesse avec amour et compassion.
Merci de m’avoir montré ce qu’est l’exploitation de sorte que je la connais, je l’ai ressentie et je peux maintenant la reconnaître rapidement. Merci de m’avoir montré ce à quoi ressemble le sexe en tant qu’escorte, de sorte que je peux apprécier bien plus encore le sexe normal.
Merci de m’avoir montré ce à quoi ressemble le sexe en tant qu’objet à orifices, je suis maintenant tellement reconnaissante d’avoir des rapports sexuels avec quelqu’un qui souhaite avoir des relations sexuelles avec moi, avec ma personne toute entière, et pas seulement mon vagin ou ma bouche. Merci de m’avoir montré ce qu’est le skullfucking et ce qu’est le facefucking, afin que je puisse ne jamais, au grand jamais, poser ces actes à nouveau. Merci de m’avoir montré la différence entre la coercition et l’envie de plaire volontairement à quelqu’un parce qu’on l’aime et pas parce que l’on est payée pour le faire. Merci de m’avoir montré ce qu’est la véritable vulnérabilité, vous m’avez appris l’empathie.
Merci à tous ces hommes qui m’ont dit : « Vous ne ressemblez pas au genre de fille qui fait normalement ça » ; merci d’avoir ainsi mis en évidence l’objectivation et la marchandisation des femmes qui est le menu principal de l’industrie du sexe.
Merci de m’avoir rendue consciente et honteuse de ma naïveté, de ma féminité, de mon identité irlandaise. Je suis aujourd’hui en mesure de me remémorer ma jeunesse avec amour et compassion.
Merci au prostitueur qui a jeté l’argent sur le sol de sorte que j’ai dû me mettre à terre pour le ramasser. Maintenant que je sais ce que c’était que d’être à terre, je ne vais jamais y retourner.
Merci de m’avoir amenée à vous détester – aujourd’hui, enfin – pour m’avoir suffisamment maltraitée de sorte que je vous haïsse en nourrissant une colère constructive et non autodestructrice. Je vais dire au monde à quel point vous êtes de la merde pour le restant de ma vie. Merci de m’avoir donné les munitions pour le faire.
À ceux qui ont été aimables envers moi, merci de m’avoir montré de la gentillesse et de l’humanité, même si cela ressemblait à une agression amicale.
Aux deux prostitueurs que j’ai convaincus de cesser d’acheter des femmes, merci de m’avoir montré que les gens peuvent faire des erreurs, et qu’ils peuvent changer. Merci de m’avoir donné un peu de foi envers les hommes et l’humanité. Merci de m’avoir traitée comme un être humain et de m’avoir écoutée. Merci de ne m’avoir donné rien à craindre.
Chaque fois que vous êtes venus chez moi et que vous ne m’avez pas souri, ne m’avez même pas dit bonjour, vous avez rendu plus difficile pour moi de vous servir.
Chaque fois que vous avez ouvert votre porte et m’avez toisée de haut en bas, sans sourire et peu accueillants, vous m’avez fait paniquer. Vous m’avez inquiétée. Vous m’avez fait peur. Je ne savais pas si vous alliez me faire du mal ou non. (« Ce sera fini dans une heure. Ce sera fini dans une heure. Ce sera fini dans une heure. Ce sera fini dans une heure. ») Chaque fois que vous m’avez ordonné de prendre telle ou telle position, vous avez fait rétrécir mon âme un peu plus.
Chaque fois que vous avez fait une petite remarque bizarre à propos d’une partie de mon corps, ou un claquement de langue approbateur, ou que vous avez soupiré quand je ne voulais pas faire quelque chose, vous m’avez fait me sentir un peu moins puissante, un peu plus soumise, un peu plus dévalorisée.
Merci de m’avoir amenée à vous détester – aujourd’hui, enfin – pour m’avoir suffisamment maltraitée de sorte que je vous haïsse en nourrissant une colère constructive et non autodestructrice. Je vais dire au monde à quel point vous êtes de la merde pour le restant de ma vie. Merci de m’avoir donné les munitions pour le faire.
À ceux qui ont été aimables envers moi, merci de m’avoir montré de la gentillesse et de l’humanité, même si cela ressemblait à une agression amicale.
Aux deux prostitueurs que j’ai convaincus de cesser d’acheter des femmes, merci de m’avoir montré que les gens peuvent faire des erreurs, et qu’ils peuvent changer. Merci de m’avoir donné un peu de foi envers les hommes et l’humanité. Merci de m’avoir traitée comme un être humain et de m’avoir écoutée. Merci de ne m’avoir donné rien à craindre.
Chaque fois que vous êtes venus chez moi et que vous ne m’avez pas souri, ne m’avez même pas dit bonjour, vous avez rendu plus difficile pour moi de vous servir.
Chaque fois que vous avez ouvert votre porte et m’avez toisée de haut en bas, sans sourire et peu accueillants, vous m’avez fait paniquer. Vous m’avez inquiétée. Vous m’avez fait peur. Je ne savais pas si vous alliez me faire du mal ou non. (« Ce sera fini dans une heure. Ce sera fini dans une heure. Ce sera fini dans une heure. Ce sera fini dans une heure. ») Chaque fois que vous m’avez ordonné de prendre telle ou telle position, vous avez fait rétrécir mon âme un peu plus.
Chaque fois que vous avez fait une petite remarque bizarre à propos d’une partie de mon corps, ou un claquement de langue approbateur, ou que vous avez soupiré quand je ne voulais pas faire quelque chose, vous m’avez fait me sentir un peu moins puissante, un peu plus soumise, un peu plus dévalorisée.
Pour chaque rendez-vous que vous avez rendu si difficile à subir jusqu’à la fin, vous avez contribué à créer une survivante, vous avez contribué à créer votre propre ennemie.
Chaque fois que j’ai dû mettre votre bite puante dans ma bouche, vous m’avez fait apprécier un peu plus les hommes de qualité dans ma vie.
Merci de m’avoir montré le côté obscur, pour m’avoir amenée à apprécier beaucoup plus encore le bon côté des choses.
Merci de m’avoir montré de la haine ; aujourd’hui je suis en mesure de vraiment comprendre l’amour.
À tous les prostitueurs qui ont écrit en ligne des critiques de moi, horriblement détaillées, à tous ceux qui ont commenté mon ventre mou, mes tatouages, ma taille (trop grande, apparemment), à tous ceux qui ont fait des remarques misogynes déguisées sur mes cheveux, mon apparence, mon corps, ma jeunesse – merci, puisqu’aujourd’hui j’ai totalement confiance en mon corps.
Je l’aime plus que jamais auparavant, à cause de la façon dont vous l’avez décrit, dont vous l’avez utilisé, dont vous l’avez traité comme bon vous semblait. Vous avez dû payer des centaines de billets pour être dans la même pièce que moi. Je suis belle, et aucun d’entre vous ne l’était, aucun. Je sais aujourd’hui que je suis belle. À l’époque, je pensais que ma beauté était aussi une sorte de service à rendre aux hommes.
Chaque fois que j’ai dû mettre votre bite puante dans ma bouche, vous m’avez fait apprécier un peu plus les hommes de qualité dans ma vie.
Merci de m’avoir montré le côté obscur, pour m’avoir amenée à apprécier beaucoup plus encore le bon côté des choses.
Merci de m’avoir montré de la haine ; aujourd’hui je suis en mesure de vraiment comprendre l’amour.
À tous les prostitueurs qui ont écrit en ligne des critiques de moi, horriblement détaillées, à tous ceux qui ont commenté mon ventre mou, mes tatouages, ma taille (trop grande, apparemment), à tous ceux qui ont fait des remarques misogynes déguisées sur mes cheveux, mon apparence, mon corps, ma jeunesse – merci, puisqu’aujourd’hui j’ai totalement confiance en mon corps.
Je l’aime plus que jamais auparavant, à cause de la façon dont vous l’avez décrit, dont vous l’avez utilisé, dont vous l’avez traité comme bon vous semblait. Vous avez dû payer des centaines de billets pour être dans la même pièce que moi. Je suis belle, et aucun d’entre vous ne l’était, aucun. Je sais aujourd’hui que je suis belle. À l’époque, je pensais que ma beauté était aussi une sorte de service à rendre aux hommes.
Je pouvais à peine respirer pendant que vous me baisiez, tant j’éprouvais de répulsion pour vous. Quelle femme de 22 ans a envie de baiser quelqu’un de 48 ans de toute façon ? Personne. Il est facile de croire les sourires et autres joyeusetés, n’est-ce pas, de croire en sa « disponibilité » ?
Je ne comprends pas comment votre estime de soi peut être si faible que vous deviez payer quelqu’un pour coucher avec vous. « Ayez une relation sexuelle avec moi, s’il-vous-plaît ! Je suis juste un vieil homme solitaire ! »
Quelle pitié ! Vous êtes un vieil homme pathétique, qui a de l’argent, et qui voit les vagins comme une chose avec qui négocier. Comme vous devez vous mépriser !
Que vous est-il arrivé pour faire de vous un prostitueur ? Cela ne peut être uniquement cette culture d’objectification sexuelle des femmes où nous vivons, il doit y avoir autre chose, peut-être quelque chose à voir avec le rejet ? Peut-être quelque chose à voir avec le vieillissement ? Peut-être quelque chose à voir avec le sentiment d’insuffisance ? Vous seriez beaucoup plus heureux si vous vous occupiez un peu de vos problèmes au lieu de louer mon vagin pendant une heure. Mais c’est le chemin le plus difficile à prendre n’est-ce pas ? Il est bien plus facile de prétendre que tout ce que vous faites est légitime et que j’aime secrètement baiser des hommes âgés, hostiles, qui font de l’embonpoint et qui perdent leurs cheveux.
Je ne comprends pas comment votre estime de soi peut être si faible que vous deviez payer quelqu’un pour coucher avec vous. « Ayez une relation sexuelle avec moi, s’il-vous-plaît ! Je suis juste un vieil homme solitaire ! »
Quelle pitié ! Vous êtes un vieil homme pathétique, qui a de l’argent, et qui voit les vagins comme une chose avec qui négocier. Comme vous devez vous mépriser !
Que vous est-il arrivé pour faire de vous un prostitueur ? Cela ne peut être uniquement cette culture d’objectification sexuelle des femmes où nous vivons, il doit y avoir autre chose, peut-être quelque chose à voir avec le rejet ? Peut-être quelque chose à voir avec le vieillissement ? Peut-être quelque chose à voir avec le sentiment d’insuffisance ? Vous seriez beaucoup plus heureux si vous vous occupiez un peu de vos problèmes au lieu de louer mon vagin pendant une heure. Mais c’est le chemin le plus difficile à prendre n’est-ce pas ? Il est bien plus facile de prétendre que tout ce que vous faites est légitime et que j’aime secrètement baiser des hommes âgés, hostiles, qui font de l’embonpoint et qui perdent leurs cheveux.
L’argent vous donne du pouvoir, n’est-ce pas ? L’argent vous donne le pouvoir de décider qui vous voulez baiser, quand vous voulez baiser, comment vous voulez la baiser, et pour combien de temps, indépendamment de ses désirs à elle, de son seuil de douleur, de son degré de confort. Vous payez, alors vous décidez. Cela doit vous donner un formidable élan d’adrénaline d’exercer ce genre précis de pouvoir, d’avoir du pouvoir sexuel sur quelqu’un d’autre. Cela semble tellement tout croche. Parce que c’est tout croche, espèce de saligaud d’homme !
Si l’un d’entre vous connaissait mon histoire, je me demande s’il continuerait à être prostitueur. Probablement. Vous avez ce don extraordinaire d’être en mesure de vous distancier instantanément de toute suggestion d’un comportement mauvais ou illégal. Vous pouvez affirmer : « Je ne savais pas qu’elle avait seize ans ! Comment étais-je censé le savoir ?! » (Indice : vous êtes censé le demander – vous assurer que l’adolescente que vous baisez n’est pas une enfant !) Vous pouvez affirmer : « Mais je ne savais pas qu’elle avait un souteneur ! » (Indice : vous êtes censé le lui demander et bien vous assurer qu’elle n’en a pas de souteneur.) Si vous aviez su pourquoi je faisais cela, vous seriez-vous quand même servis de moi ? Probablement, vous aviez déjà payé…
Mais merci, merci d’avoir fait de moi la fille forte que je suis aujourd’hui, merci car si ce n’était pas de vous et de l’industrie que vous créez, je ne serais probablement pas aussi enthousiaste et généreuse et charitable maintenant.
Je ne serais probablement pas aussi profonde et émotionnelle. Et j’aime être profonde et émotionnelle. Donc, merci.
J’espère que vous êtes fiers de votre « passe-temps inoffensif ». Est-ce qu’un orgasme vaut vraiment toute la merde que vous, sans le savoir (ou sciemment), faites vivre aux prostituées ? Pourquoi devrais-je aller en thérapie pour surmonter vos orgasmes s’ils sont aussi inoffensifs ?
Vous savez que ce que vous faites est mal. Alors cessez d’être un lâche. Soyez un homme.
Si l’un d’entre vous connaissait mon histoire, je me demande s’il continuerait à être prostitueur. Probablement. Vous avez ce don extraordinaire d’être en mesure de vous distancier instantanément de toute suggestion d’un comportement mauvais ou illégal. Vous pouvez affirmer : « Je ne savais pas qu’elle avait seize ans ! Comment étais-je censé le savoir ?! » (Indice : vous êtes censé le demander – vous assurer que l’adolescente que vous baisez n’est pas une enfant !) Vous pouvez affirmer : « Mais je ne savais pas qu’elle avait un souteneur ! » (Indice : vous êtes censé le lui demander et bien vous assurer qu’elle n’en a pas de souteneur.) Si vous aviez su pourquoi je faisais cela, vous seriez-vous quand même servis de moi ? Probablement, vous aviez déjà payé…
Mais merci, merci d’avoir fait de moi la fille forte que je suis aujourd’hui, merci car si ce n’était pas de vous et de l’industrie que vous créez, je ne serais probablement pas aussi enthousiaste et généreuse et charitable maintenant.
Je ne serais probablement pas aussi profonde et émotionnelle. Et j’aime être profonde et émotionnelle. Donc, merci.
J’espère que vous êtes fiers de votre « passe-temps inoffensif ». Est-ce qu’un orgasme vaut vraiment toute la merde que vous, sans le savoir (ou sciemment), faites vivre aux prostituées ? Pourquoi devrais-je aller en thérapie pour surmonter vos orgasmes s’ils sont aussi inoffensifs ?
Vous savez que ce que vous faites est mal. Alors cessez d’être un lâche. Soyez un homme.
Cordialement,
Chaque prostituée que vous avez jamais baisée.
* On comprendra que l’auteure emploie un pseudonyme. Elle a autorisé la traduction et la diffusion de ce texte.
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