"L'offensive, d'une violence jamais vue depuis l'occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967, visait, selon Israël, à mettre fin aux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, sur les localités du sud du pays. «Cela ne sera pas de courte durée et ne sera pas facile». Ces mots du ministre de la Défense, Éhoud Barak, ont donné le ton. L'armée israélienne «élargira et approfondira ses opérations à Gaza autant que nécessaire», a-t-il averti.[...]
«Israël veut d'abord imposer sa loi à Gaza avant l'arrivée de Barack Obama au pouvoir, le 20 janvier. Il veut envoyer un message, alors que Mahmoud Abbas s'apprête à terminer son mandat présidentiel sur l'Autorité palestinienne le 9 janvier, et souhaite donner une image de puissance du parti au pouvoir, Kadima, qui pourrait éventuellement perdre face au Likoud lors des élections du 10 février prochain», explique-t-il. D'autre part, il reconnaît que le Hamas ne met pas en priorité le bien-être du peuple palestinien, pas plus qu'il ne promeut ses intérêts nationaux. «Aux yeux de l'Autorité palestinienne, le Hamas a l'air de davantage servir les intérêts de la Syrie et de l'Iran, et c'est là le problème», a-t-il précisé. Même s'il croit fermement qu'Israël n'est pas près d'abandonner, Sami Aoun prêche pour une «solution négociée» entre des intérêts palestiniens unis et l'État hébreu. «Le scénario le plus apocalyptique serait qu'on perpètre des assassinats politiques ciblés contre des dirigeants du Hamas et que cette faction réplique par des attentats suicide en Cisjordanie et ailleurs», a-t-il soutenu. «Mais un scénario de solution serait une réconciliation palestinienne qui pourrait permettre à l'armée égyptienne, par exemple, de rentrer dans Gaza pour veiller à l'ordre.»"
***
"Une campagne d'intoxication destinée au Hamas, un épais secret et des préparatifs minutieux ont précédé le déclenchement des raids aériens israéliens meurtriers à Gaza, provoquant une surprise totale dans les rangs du mouvement islamiste.[...]
Le lendemain, le ministre de la Défense Ehoud Barak a été jusqu'à autoriser l'entrée de convois humanitaires à Gaza.
«Cela était aussi destiné à tromper le Hamas et lui donner l'impression que l'opération n'était pas pour tout de suite», a confié un haut responsable israélien."
***
"Malgré le concert de réprobation sur tous les continents, le chef adjoint de l'état-major israélien affirme qu'au terme de l'offensive, aucun édifice du Hamas ne restera debout, ce qui laisse présager une incursion de l'armée."
***
L'entrevue avec le porte parole du gouvernement Israëlien qui rend grrr... et plein d'images éloquentes.
Brousseau toujours aussi attachant.
Hétu attire l'attention sur deux points de vue différents observés en Israël.
Pis joyeux noël en retard!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire