mardi 10 février 2009

L'UQAM, les profs, et un moyen de pression

DIRECTIVES EN CAS DE CONFLIT DE TRAVAIL LE 16 FÉVRIER 2009

Dans le cadre des négociations de la convention collective régissant les conditions de travail des professeurs et professeures de l’UQAM, l’assemblée générale du SPUQ a décidé d’exercer comme moyen de pression, si le comité exécutif du SPUQ le juge opportun, la tenue de ce que le Syndicat appelle une journée d’étude, incluant la suspension des cours, le lundi 16 février prochain. Cette journée d’étude équivaut à une journée de grève.

Dans l’éventualité où une telle journée a lieu, nous désirons vous informer des directives s’appliquant à cette journée :

- L’Université demeure ouverte.
- Les activités et les services continuent d’être offerts.
- Les cours donnés par les chargés de cours ont lieu.

La Direction


C'est drôle, l'année passée au même moment je parlais du pouvoir définir une chose en la nommant. L'année passée nous faisions un boycottage. Cette année, les profs ne font pas une journée d'étude (ATTENTION!) ils font une grève!

C'est laid parce que depuis que la loi s'en mêle, ils n'ont plus le droit de faire la grève avec tout ce que ça comporte, alors s’ils peuvent nous passer une journée d'étude" en moyen de pression, je ne suis vraiment pas contre. Mais c'est très laid quand la direction envoie un message à tous pour nous spécifier le mot "grève".

Sur les profs les avis sont partagés... Certains sont amers parce qu'ils ne nous ont pas appuyés l'année passée, d'autres accusent l'administration de mauvaise foi. Entre les deux opinions comme d'habitude, une mer d'indifférence ou baignent de petits ilots d'inquiétude : « J'espère que ça ne va pas empirer ».

C'est calme, le calme avant la tempête?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'aime l'UQÀM, bon... je suis surement nostalgique :)

-Nat