jeudi 25 juin 2009

Forces de l'ordre et politicienEs entrepreneurEs: mini revue de presse

Tout a débuté vers minuit lorsque deux jeunes femmes âgées de moins de 25 ans ont commencé à se quereller sur la rue Sherbrooke, près du boulevard Pie-IX. Une quarantaine de policiers armés de matraques ont alors encerclé les deux jeunes femmes et les ont clouées au sol, ce qui a suscité l'indignation chez des amis des suspects et chez de simples passants.

Je ne sais pas si je suis rassurée ou non de savoir que nos belles forces de l'ordre sont aussi lousses avec des citoyenEs saouls qu'avec des citoyenEs qui manifestent... Mais ils ne prennent pas de chance, c'est sur qu'à 40 contre 2 chacun chacune des agentEs ont pu avoir un peu d'action dans leur soirée: "Y'avait 2 personnes dangereuses, on les a pogné à gang pis on leur a montré à respecter les réglements municipaux!"

***

Et billet de Chantal Hébert qui écrit à propos de la "mentalité d'entrepreneur". Alors si je comprend bien, pour unE entrepreneurE, peu importe l'équipe, l'important c'est de gagner? Est-ce qu'on peut blâmer notre système parlementaire où l'opposition ne fait que... s'opposer? Est-ce qu'on peut blâmer le fait que vieux partis commencent tellement à bien s'imiter qu'ils deviennent interchangeables? Est-ce qu'ont peut blâmer la construction de la nature de l'entrepreneurE? Ah pis je me sens de bonne humeur, je blâme le tout.

François Legault expliquait combien il était contre-nature pour un entrepreneur comme lui d’avoir passé six ans dans l’opposition. Les gens d’affaires, expliquait-il, sont davantage prédisposés à l’action qu’à la critique.

En l’écoutant, j’ai eu une pensée pour Belinda Stronach et David Emerson, ces deux recrues-vedettes fédérales du monde des affaires qui ont écrit une page de l’histoire des transfuges politiques en quittant leurs partis d’origine pour siéger ou continuer de siéger au cabinet plutôt que sur les banquettes de l’opposition.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Haha, j'ai eu la même réaction en voyant 40 policierEs avec matraques contre 2 et unique femmes d'écrit dans l'article. C'est un abus, une exagération incroyable, un câlisse de powertrip. Ça m'étonne grandement parce que ça passe inaperçu, comme étant quelque chose de « normal ». Quand c'est rendu que le rapport de force est de 20 agentEs de la paix pour 1 citoyenNE, il y a matière à réflexion...

Pour les entrepreneurEs, on connaît le refrain : unE bourgeoisE, peu importe la couleur, la nation, l'âge et la popularité, ça reste unE bourgeoisE.

Anonyme a dit…

Excellent billet!