Et je sais maintenant où va une partie de mes taxes : au CHUM !
Et oui, dans la grande roulette russe qu'est la vie j'ai réussi à me faire soigner/sauver la vie (au sens propre)
Évidement, j'ai eu quelques traumatismes (graves) de l'hôpital Jean-Talon (qui ressemble à l'image que j'avais d'un hôpital d'un pays de l'Est) et les longues heures d'attentes (quasi interminables) à regarder TVA m'a ... je crois atteint une partie du cerveau (le côté droit heureusement)mais quand je suis arrivée d'urgence à St-Luc et que j'ai constatée le travail des gens (et là chapeau à l'ENSEMBLE des gens de l'hôpital et je tiens à nommer les secrétaires médicales et les brancardiers autant que les médecins et infirmiers et infirmières)
Bref, je pensais pas vivre un séjour à ha'pital (comme dirait Yvon Deschamps porte parole de la campagne de financement du CHUM) mais rendu sur place, j'étais la plus... "heureuse" des patientes.
Honnêtement, non seulement je n'ai pas économisée ma gratitude envers les préposé.e.s (qui m'ont soignée, apporté de l'eau, tourné, réconforté, lavé, et alimenté) mais j'ai vue que sommes toute, ces gens qui travaillent parfois plus de 12 heures sont des êtres exceptionnelles pas juste par leur job de sauveur de vie.
Je vous épargne mes réflexions philosophiques sur la mort (merci à mon amoureux de ces avoirs toutes tapées... oui, c'est un fixe chez moi la non-existence) et j'ai aussi réalisée... Oh oui, combien la perte d'autonomie c'est dure sur le morale.
C'est pas facile d'avoir besoin d'une autre personne pour... prendre soin de soit. Dans ce qui est de plus banal, de plus élémentaire : manger, aller à la toilette, prendre sa douche...
Malgré tous les bons soins des gens, malgré mon assez bon caractère, j'ai craquée.
en deux. CRACK n'a pu.
Pour faire un instant "Claire Lamarche arrache tes larmes", mettons qu'hier j'avais le caractère d'une merde qui sens et qui s'en ressent. C'est que si mes moyens sont limité... physiquement, ben ceux des autres non. J'ai manquée manif (et marcher du salon à la cuisine me rend fière, une manif c'est comme juste pas le temps), j'ai manquée plein de projets supers le fun et dont j'avais hâte de participer et j'ai, faut l'avouer, l'intellect d'une souris aveugle zombi (maudit sont ces pill qui me soulage de la douleur mais me rendre la rivale de Joe le poisson rouge question Q.I.).
Bref, j'ai fini par comprend que mon réel coup de coeur ce n'était pas les gens gentil qui avait croisée ma route. C'était pas non plus mon état d'enfant de 6 mois qui me rendait émerveillée de la magnitude des gens autour de moi... c'était la manifestation de solidarité humaine, toute simple toute banal, celle de prendre soin du plus faible (arfff) que soit.
J'ai remis ma vie dans les mains de gens dont je ne connais pas le nom et que la profession et qui m'ont sauvé la vie parce que nous sommes solidaire avec l'existence de nos pairs.
Je ne pouvais pas être plus vulnérable. J'avais le choix d'avoir confiance en mes pairs ou de mourir bêtement à la maison. (bon, un choix pas super super, j'ai pas hésité ben ben longtemps... mais quand même, c'est quand même ça la réalité).
J'ai vécue une belle démonstration de solidarité humaine qui est dans le fond collectif. Quand je paie mes impôts, je suis solidaire avec mes pairs.
Ça m'a fait du bien, me semble que j'avais ma dose d'humainerie... ça m'a comme calibrer j'pense le dedans.
J'avais perdu ça de vue... aussi bêtement que ça, j'avais prit ça pour acquis les services de santé, c'était comme un bien commun flou, jusqu'à ce que j'en ai eu besoin.
J'ai pas besoin d'un Colisée pour voir mes impôts, j'ai pas besoin d'avoir moins de taxe pour me sentir dans une société qui rentabilise (faussement) mon argent.
Nah, j'avais besoin de voir des humains incarner de ce qui reste de notre société d'état providence.
p.s.
Merci INFINI à mes ami.e.s qui sont venu me voir alors que j'avais la tête d'une vedette de folle meurtrière d'allo police et le Q.I. de Joe le poisson rouge. Merci de tout cœur ! C'est un des plus beaucoup moment d'amour collectif que j'ai eu.
Et oui, dans la grande roulette russe qu'est la vie j'ai réussi à me faire soigner/sauver la vie (au sens propre)
Évidement, j'ai eu quelques traumatismes (graves) de l'hôpital Jean-Talon (qui ressemble à l'image que j'avais d'un hôpital d'un pays de l'Est) et les longues heures d'attentes (quasi interminables) à regarder TVA m'a ... je crois atteint une partie du cerveau (le côté droit heureusement)mais quand je suis arrivée d'urgence à St-Luc et que j'ai constatée le travail des gens (et là chapeau à l'ENSEMBLE des gens de l'hôpital et je tiens à nommer les secrétaires médicales et les brancardiers autant que les médecins et infirmiers et infirmières)
Bref, je pensais pas vivre un séjour à ha'pital (comme dirait Yvon Deschamps porte parole de la campagne de financement du CHUM) mais rendu sur place, j'étais la plus... "heureuse" des patientes.
Honnêtement, non seulement je n'ai pas économisée ma gratitude envers les préposé.e.s (qui m'ont soignée, apporté de l'eau, tourné, réconforté, lavé, et alimenté) mais j'ai vue que sommes toute, ces gens qui travaillent parfois plus de 12 heures sont des êtres exceptionnelles pas juste par leur job de sauveur de vie.
Je vous épargne mes réflexions philosophiques sur la mort (merci à mon amoureux de ces avoirs toutes tapées... oui, c'est un fixe chez moi la non-existence) et j'ai aussi réalisée... Oh oui, combien la perte d'autonomie c'est dure sur le morale.
C'est pas facile d'avoir besoin d'une autre personne pour... prendre soin de soit. Dans ce qui est de plus banal, de plus élémentaire : manger, aller à la toilette, prendre sa douche...
Malgré tous les bons soins des gens, malgré mon assez bon caractère, j'ai craquée.
en deux. CRACK n'a pu.
Pour faire un instant "Claire Lamarche arrache tes larmes", mettons qu'hier j'avais le caractère d'une merde qui sens et qui s'en ressent. C'est que si mes moyens sont limité... physiquement, ben ceux des autres non. J'ai manquée manif (et marcher du salon à la cuisine me rend fière, une manif c'est comme juste pas le temps), j'ai manquée plein de projets supers le fun et dont j'avais hâte de participer et j'ai, faut l'avouer, l'intellect d'une souris aveugle zombi (maudit sont ces pill qui me soulage de la douleur mais me rendre la rivale de Joe le poisson rouge question Q.I.).
Bref, j'ai fini par comprend que mon réel coup de coeur ce n'était pas les gens gentil qui avait croisée ma route. C'était pas non plus mon état d'enfant de 6 mois qui me rendait émerveillée de la magnitude des gens autour de moi... c'était la manifestation de solidarité humaine, toute simple toute banal, celle de prendre soin du plus faible (arfff) que soit.
J'ai remis ma vie dans les mains de gens dont je ne connais pas le nom et que la profession et qui m'ont sauvé la vie parce que nous sommes solidaire avec l'existence de nos pairs.
Je ne pouvais pas être plus vulnérable. J'avais le choix d'avoir confiance en mes pairs ou de mourir bêtement à la maison. (bon, un choix pas super super, j'ai pas hésité ben ben longtemps... mais quand même, c'est quand même ça la réalité).
J'ai vécue une belle démonstration de solidarité humaine qui est dans le fond collectif. Quand je paie mes impôts, je suis solidaire avec mes pairs.
Ça m'a fait du bien, me semble que j'avais ma dose d'humainerie... ça m'a comme calibrer j'pense le dedans.
J'avais perdu ça de vue... aussi bêtement que ça, j'avais prit ça pour acquis les services de santé, c'était comme un bien commun flou, jusqu'à ce que j'en ai eu besoin.
J'ai pas besoin d'un Colisée pour voir mes impôts, j'ai pas besoin d'avoir moins de taxe pour me sentir dans une société qui rentabilise (faussement) mon argent.
Nah, j'avais besoin de voir des humains incarner de ce qui reste de notre société d'état providence.
p.s.
Merci INFINI à mes ami.e.s qui sont venu me voir alors que j'avais la tête d'une vedette de folle meurtrière d'allo police et le Q.I. de Joe le poisson rouge. Merci de tout cœur ! C'est un des plus beaucoup moment d'amour collectif que j'ai eu.
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