jeudi 28 avril 2011
Harper à Montréal demain 29 avril!
Centre communautaire juif Ben Weider (YMCA)
5400, avenue Westbury (à quelques rues à l'ouest du métro Côte-Ste-Catherine et un bloc au sud de l'Avenue Côte-Ste-Catherine)
8:30
Gâtez-vous!
mercredi 27 avril 2011
« Clients » : Punir les prostitueurs ? Les éduquer, surtout
mardi 26 avril 2011
C'est une option...
umm....
lundi 25 avril 2011
PRÉSENTATION - Prostitution : levier d'inégalités entre hommes et femmes
Présenté par le Centre des femmes de l'UQAM
Lundi 2 mai · 13:00 - 16:00
À l'UQÀM, au DS-2508
vendredi 22 avril 2011
Théatre Plaza St-Hubert ce soir: 2 groupes néo-nazis à l'affiche
6505, rue Saint-Hubert
Montréal (Qc), H2S 2M5
Téléphone : (514) 278-6419
Télécopieur : (514) 277-4784
Courriel : info@theatreplaza.or
Celestia nous parle:
Et voici leur plan de tournée:
21 avril : Québec
22 avril : Montréal
23 avril : Rouyn-Noranda
24 avril : Toronto
28 avril : Philadelphie
29 avril : New York
30 avril : Worcester
mardi 12 avril 2011
Graphisme douteux à l'UQAM
La situation, les préoccupations et les besoins des femmes handicapées au Québec
Action des femmes handicapées (Montréal)
1355, boul. René-Lévesque Ouest, studio 2
Montréal (Québec) H3G 1T3
Téléphone : 514-861-6903 / Télécopieur : 514-866-4866
recherche.action@afhm.org
www.afhm.org
Cette recherche est réalisée grâce au soutien financier du Secrétariat à l'action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS).
Le questionnaire
Action des femmes handicapées (Montréal)
vendredi 8 avril 2011
Réponse de la Coalition pour la Justice en Palestine aux allégations de perturbation de la conférence d'Emmanuel Navon du 30 mars
mercredi 6 avril 2011
Tu ne sais pas pour qui voter ? Ah ben... v'la une solution ... !!
Asteur, voteux, voteuse ! On a un choix... En tant qu'historienne de passage et de passion, j'vous le dit drette comme chu là en arrière de mon clavier de boua.
Le bon vieux parti est là !
un saut en arrière de 350 ans, j'aime ça !
Pour la défense ont fait quoi si on fait dure ? Pas de troube' Le bon vieux parti est là et à LA solution...
p.s. rencontre des militant.e.s au dragon rouge ou à un manené dans le vieux entre deux calèche de ch'vaux !
chronique d'une vilaine belle-mère...
J'ai le goût de crier : AAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! ingratitude de notre époque de surconsommation qui dit que pour aimer faut acheter et pour être bien se faire torcher !
Clairement que la "fée du logie" n'existe pas chez moi et c'est pas un concept féministe, c'est très terre à terre, si tu laisses tes affaires pis que ça disparaît, c'est quelqu'un ou quelqu'une qui l'a fait pas une fée magique ou le bonhomme de monsieur net !
Alors, parfois la sale belle-mère que je suis à le goût de mettre dans la face du monde entier des affaires comme ça... parce qu'une image vaut mille mots...
Ce sont des photos extraits d'un livre de James Mollison. Il photographie les chambres d’enfants à travers le monde, d’une décharge au Cambodge aux grandes maisons confortables du Kentucky, le livre nous présente une leçon très dure de l’inégalité, c'est quand même troublant...
Est-ce que c'est mal de montrer ça à nos enfants ? Ou dois-je créer un traumatisme avec Rémi le sans famille qui se fait vendre pour une vache à la première émission ? C'est mal ? D'ailleurs, c'était pas comme ça à mon époque, c'est tellement 1800... On est pas rendu là... ou peut-être oui, mais seulement en dehors de mon champ de vision....
mardi 5 avril 2011
Merci Vic, tu me fais du bien au coeur !
Les étudiants ont raison de se plaindre de l’augmentation de leurs frais de scolarité : 500$ par année pour les prochains cinq ans, c’est rien de moins qu’une aberration.
Quelles familles de la classe moyenne et quelles familles vivant sous le seuil de la pauvreté seront désormais en mesure de permettre à leurs enfants de terminer des études de plus en plus spécialisées, donc de plus en plus longues ?
Le ministre de l’Éducation a beau nous dire que les prêts-bourses seront augmentés en proportion de ces nouveaux frais scolaires, il ne s’agit là que de la poudre aux yeux : une majorité d’étudiants sortiront de l’université si endettés qu’il leur faudra mettre des années à rembourser le gouvernement, avec les conséquences qu’on devine déjà : des difficultés financières qui risquent de mettre en péril l’établissement de notre jeunesse, l’envie de fonder foyer et famille, au détriment de la solidarité sociale. Nous allons vivre de plus en plus dans une société du chacun pour soi ou à la merci des corporatismes dont on sait de quel poids ils pèsent déjà sur le Québec.
Résultat : notre société qui prône l’élitisme comme jadis l’Église prônait l’humiliation des pauvres court le risque de n’en être plus une vraiment : d’un côté, il y aura les biens nantis qui auront droit à l’éducation et, de l’autre, une partie de la population de plus en plus importante qui n’aura pas les moyens de s’instruire.
On sait que c’est déjà le cas au Québec : quand les autorités universitaires ou celles des Cégeps nous parlent du décrochage scolaire, elles prennent soin de ne pas nous révéler de quelles classes sociales viennent toutes celles et tous ceux qui abandonnent leurs études avant terme. On comprend leur silence là-dessus, puisqu’on devine que la grande majorité des décrocheuses et des décrocheurs sont issus des classes les moins riches de notre société.
C’est là un phénomène qui atteint particulièrement les régions : pour pouvoir étudier à l’université, un grand nombre de jeunes doivent quitter la maison familiale, prendre logement, voir à se nourrir eux-mêmes, à se vêtir eux-mêmes, à payer eux-mêmes les quelques loisirs auxquels ils ont accès.
Quand vos parents sont sous l’aide sociale ou que, par leur travail, ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts, comment voulez-vous qu’ils puissent donner à leurs enfants ce coup de main dont ils ont besoin pour pouvoir étudier en toute sérénité ?
Je connais des parents qui ont dû faire le sacrifice de leurs rentes afin de permettre à leurs filles et à leurs fils de poursuivre leurs études. J’en connais d’autres qui ont dû hypothéquer leur maison pour les mêmes raisons.
Et je ne parle pas de tous ces jeunes qui sont forcés de travailler, et pas seulement à mi-temps, parce qu’autrement ils se retrouveraient dans la misère noire.
Est-ce normal qu’une société, dans un monde qui se construit sur le savoir et la connaissance, ne comprenne même pas ces évidences ?
J’étais étudiant à l’école secondaire lorsqu’on préparait ce qui allait devenir le Rapport Parent dont on attendait mer et monde. Sixième d’une famille de 13 enfants dont le père était simple moniteur à l’asile du Mont-Providence, mon seul espoir, comme celui de tant de mes camarades, était que les études supérieures soient accessibles à tous, aux riches comme aux pauvres.
Mais ce ne fut pas vraiment le cas : je me retrouvai commis dans une banque, mes camarades concierges, laveurs de vitres, employés de la construction, etc. Comme du temps des collèges dits classiques, seuls les déjà nantis et les nouveaux parvenus avaient les moyens d’envoyer leurs enfants à l’université.
Il me semble qu’on en est toujours là aujourd’hui. Quand on sait ce qu’est devenue notre élite, un grand frisson me secoue aussitôt que je pense que ce seront les filles et les garçons de cette élite-là, veule, suffisante, arrogante et souvent corrompue, qui géreront le Québec de demain.
N’est-ce pas absolument désespérant ?
Victor-Lévy Beaulieu