J'arrive...
J'arrive du cinéma, je reviens à la réalité, je rentre bien sagement dans mon univers...
Comme toujours, Denis me laisse avec de joyeux effets secondaires. Heureusement, à la maison me reste du vin, "what a wonderfull world" et une amie avec qui chanter le bonheur en osant simplement y croire. En fermant les rideaux. En ignorant la rue ontario...
ATTENTION EFFETS SECONDAIRES :
Si Martin Matte est condamné à l'excellence, moi c'est à la décadence...
Marre de ma petite vie poche, sans saveur, sans couleur... Marre de mon manque de courage, manque de vision. Je le sens, la vie terne me guette. La routine, les rues de Montréal, le son des voitures, la couleur du ciel, l'attente du bus, les cafés, les rires sonores, les cellulaires, les lumières de rue, les pancartes de pub, les marques de chars, les cacas de chien en plein trottoir, les enfants en rose fluo, les ados sans manteaux, les grand-mères l'oeil vide, les jeunes vieilles, les cigarettes, les bières, les bars plein d'hormones, l'impossibilité du silence, les mouettes qui mangent du poulet, les poubelles pleines, les gens de la ville, la musique des autres dans le métro, la pub d'Amaroula à Berri, l'ordinateur, mon i-pod, mon cell, ma rue...
Bref, je me tape sur les nerfs. Montréal aussi. Tout m'énerve. Je colle pas. Je coule... le problème c'est que je sais pas par où.
Qu'est-ce que je fous ici ?
Tu vois, c'est ça que ça fait l'âge des ténèbres de Denis Arcand...
Marre de ma petite vie poche, sans saveur, sans couleur... Marre de mon manque de courage, manque de vision. Je le sens, la vie terne me guette. La routine, les rues de Montréal, le son des voitures, la couleur du ciel, l'attente du bus, les cafés, les rires sonores, les cellulaires, les lumières de rue, les pancartes de pub, les marques de chars, les cacas de chien en plein trottoir, les enfants en rose fluo, les ados sans manteaux, les grand-mères l'oeil vide, les jeunes vieilles, les cigarettes, les bières, les bars plein d'hormones, l'impossibilité du silence, les mouettes qui mangent du poulet, les poubelles pleines, les gens de la ville, la musique des autres dans le métro, la pub d'Amaroula à Berri, l'ordinateur, mon i-pod, mon cell, ma rue...
Bref, je me tape sur les nerfs. Montréal aussi. Tout m'énerve. Je colle pas. Je coule... le problème c'est que je sais pas par où.
Qu'est-ce que je fous ici ?
Tu vois, c'est ça que ça fait l'âge des ténèbres de Denis Arcand...
2 commentaires:
Méga!
J'ai dont ben hâte de l'écouter!:)
Mais je suis pas capable d'aller sur ton lien...
euh... tu as bien raison... humm... un autre grand mystère du net.
En tout cas, voici l'adresse et toutes les infos pertinentes reliées au film de Denys Arcand
http://www.telefilm.gc.ca/data/production/prod_4846.asp
Enregistrer un commentaire