mercredi 11 juin 2008

L'UQAM... la mauvaise foi...

Mais qu'importe la véracité des chiffres quand le CA ne contrôle pas le budget? Ainsi, en 2004, la direction procède-t-elle à un réajustement budgétaire en fonction de son plan de développement. Mais le CA n'en sera averti qu'après coup. Car voilà, la direction a estimé que sa responsabilité par rapport au plan de développement de l'institution lui permettait d'outrepasser ses responsabilités envers les administrateurs. Mais qu'importe, puisqu'il n'y a pas de conséquences, aucune, pour les dirigeants.
Siegfried L. Mathelet, Membre étudiant du CA de l'UQAM, 2003-04

Le rapport du vérificateur général, rendu public la semaine dernière, blâme le gouvernement pour n'avoir pas su décoder les signaux d'alarme qui lui sont parvenus. Quand un ministre de l'Éducation dort au gaz en ne voyant pas une, mais deux agences de cotation donner un avis défavorable sur les finances de l'UQAM, c'est qu'on dort au gaz.

Le gouvernement est chanceux que les règles parlementaires ne permettent pas d'interroger directement un ministre qui a changé de portefeuille. Ainsi, le ministre de l'Éducation de l'époque, Jean-Marc Fournier, reste tranquillement assis pendant que c'est la nouvelle ministre, Michelle Courchesne, qui répond aux questions.

Michel C. Auger

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