mardi 12 février 2008

Petit bout de grève

Manifestation...

Hihi! Essayer de la rattrapper car nous sommes en retard.
Enfin rattrapée, "heille on est ben plus que celle de l'université Laval;)".
Yay! Il fait un peu plus chaud en groupe.
"À qui l'UQÀM?! À nous l'UQÀM!"
"L'îlot voyageur! Gamique de crosseurs!"
Pas une longue marche mais c'était bien:).

Sur un papier ramassé...

[...] Comment commencer une critique du mouvement étudiant quand il y en a pas? La grève est appellée "boycott", la police peut rentrer dans l'UQAM sans que personne ne réagisse. Les anti-grèvistes restent chez-eux. Nous, les grèvistes, levons les cours face à des gens qui ne désirent pas que ce soit fait. Nous sommes obligés de faire destrucs pour satisfaire les absents qui, en fait, s'en tappent.

Peut-on perdre une grève qui n'a pas lieu?[...]

La grève n'apas échoué par manque de "travail", de mobilisation, de quantités. Leur appui n'était de toute façon que symbolique. Si la grève était passée, serait-on plus légitime d'agir? Changeons de position. L'inaction justifie jusqu'aux pires horreurs dela domination.

[...] Nous devons, ave ou sans la grève, briser le calme, la situation huilée. Notre volonté politique ne devrait pas être freinée par la fiction de l'appui majoritaire.[...]

Nous ne devons rien attendre des étudiantEs, ne rien attendre de l'université comme institution sacralisée, les étudiantEs qui y gravitent seront demain sur le marché, seront demain, pour certains d'entre eux, les tenant de la nouvelle neutralité politique ou de la classe dominante. Leur révolte serait extraordinaire. [...]

Sortons du désert.


Aujourd'hui un agent de sécurité nous a dit qu'ils en engageaient plus pour "nous surveiller".
Pendant ce temps là les laboratoires d'informatique sont rendu fermés la fin de semaine.

*soupir*

...

Après le vote de non grève, l'exécutif de l'AFELLC (langues, lettres et communication) a démissionné...

Ayoye!

Aucun commentaire: