Fin de session dans un cours, mi-session dans les autres, qu’à cela ne tienne, je lis quand même !
Mal élevé, de Stéphane Dompierre en main et me voilà replongée dans un autre monde, bien loin de mes lectures pour histoire du Canada et des histoires de l’UQÀM.
Mal élevé, de Stéphane Dompierre en main et me voilà replongée dans un autre monde, bien loin de mes lectures pour histoire du Canada et des histoires de l’UQÀM.
Donc voilà, j’ai terminée ma lecture dans la nuit, tournant ce que je crois être dans les dernières pages. Erreur ! C’était la fin… déjà ? Si tôt ? Mais qu’arrive-t-il ensuite ? Mais... Mais… C’est que j’ai encore plein de questions moi, je veux savoir, je veux comprendre… Ah ! C’est comme dans la vraie vie, on ne sait pas tout, on comprend ce que l’on veut bien…Ah ! C’est ça la vie ? Ah Bon…
Je dois avouer quelques trucs, la première… C’est que j’ai été touchée par la dynamique familial, celle de vie et de vision parallèle, froide et sans chaleur. Il y avait quelque chose de terriblement sincère. J’ai beaucoup aimée cet aspect de son deuxième roman.
« Mes craintes s’avéraient fondées : en lui présentant ma famille, je venais de lui dévoiler ce que j’avais de pire en moi et que je parvenais, la plupart du temps, à contenir. Ils étaient la caricature d’un Alex que je ne voulais pas devenir, ils étaient mes défauts exposés à la vue de tous. » p.153
J’ai globalement aimée ce roman, moins de mordant que son précédent. Plus sérieux, plus noir aussi. J’ai mis un certain temps avant d’embarquée, mais une fois bien installée, plus rien pouvait nous séparer.
Je termine avec un second extrait, histoire de vous mettre davantage l’eau à la bouche. :)
« Une chanson à succès n’est rien de plus qu’un chanson pour enfant avec quelques artifices musicaux. L’auditeur ne décortiquera pas la moindre phrase ; il sera à l’épicerie, attendra chez le dentiste, fera la vaisselle ou le ménage. Son attention étant rarement portée sur le texte, vous pouvez aisément le prendre pour un simple d’esprit. Ne vous préoccupez pas des couplets, mais offrez-lui un refrain facile à retenir. Souvenez-vous que le cerveau humain retient les ritournelles simplistes bien avant les concepts abstraits, les principes de philosophie et l’argumentation critique » p. 121 – Laurie, ouvre un livre sur l’art d’écrire de bonnes chansons à succès, c’était des conseils, ma foi, fort pertinents sur cet art difficile.
Est-ce Dompierre règle ses comptes avec une industrie qui l’a boudé ? Humm…
Pour en savoir plus : ICI
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