lundi 3 septembre 2007

Message de la rectrice, grève, assurances... l'école recommence!

Demain c'est le retour à l'école. J'en ai parlé depuis le dernier mois, j'ai acheté mes tites fournitures scolaires (Hello Kitty est tellement cute!) et je suis mentalement prête à refaire la file d'attente eternelle afin d'acceder aux livres qui ne seront peut-être même pas commandés. C'est dire comment j'ai hate!

Ça a quand même été un choc de recevoir mon "Bulletin de rentrée" de l'Afesh en même temps qu'un "Message de Madame Danielle Laberge, rectrice par intérim" par voie de courriel. Hum... voyons un peu les meilleurs moments...

Après une entrée en matière plutôt positive (mielleuse?) du côté "mission académique" et des remerciement en règle à tout le personnel (les fleurs avant le pot?) nous entrons dans le vif du sujet, les problèmes d'argent de l'UQÀM (je sais madame Laberge, c'est le système entier qui est sous financé mais parlons donc d'immobilier voulez-vous?).
"Je sais que cette situation soulève des inquiétudes. Mais nous n'avons d'autres choix que celui d'assumer nos responsabilités d'administrateurs publics. C'est ce que nous faisons notamment en poursuivant les échanges avec la firme Busac dans le dossier de l'Îlot Voyageur. Dans celui-ci, nous avons décidé d'un commun accord de suspendre l'essentiel des travaux sur le chantier dans l'attente d'alternatives et de solutions permanentes.

Dans le contexte de notre situation financière précaire, nous avons saisi le 28 août le Conseil d'administration de l'UQAM de l'évolution du Plan de redressement déposé auprès de la ministre de l'Éducation du Québec et de l'Assemblée des gouverneurs de l'Université du Québec en juin dernier.

Il s'agit d'un plan ambitieux dont l'objectif principal vise à réduire de moitié notre déficit cumulé anticipé, en le faisant passer de 303 à 155 millions de dollars sur cinq ans. Il comporte des mesures réalistes d'augmentation de nos revenus autant que de réduction de nos dépenses. Sa mise en oeuvre exigera des efforts de tous et de toutes.[...]

De plus, le Conseil a aussi mandaté la direction de poursuivre les échanges avec le ministère de l'Éducation sur la base des paramètres établis dans le plan de redressement. D'ailleurs ce plan n'a toujours pas reçu l'approbation formelle de la ministre de l'Éducation à ce jour."


Dans le même ordre d'idées mais d'un autre point de vue du prisme, le mot de l'AFESH. Introduction nous invitant à réfléchir, retour vers le passé, et projection vers le futur. Nous arrivons alors à ces mots:
" Cette année le défi est double. D'un côté le gouvernement Charest dégèle impunément les frais de scolarité, affront qui n'avait pas été commis depuis 1994. De l'autre, bien que nous dénoncions depuis longtemps son expansionnisme hasardeux, l'UQAM refile la note de son fiasco immobilier à la communauté étudiante en augmentant les frais afférents de 80$ et en facturant 290$ à chaque session de plus que les étudiants et étudiantes des cycles supérieurs prennent pour terminer leurs études. [...]

Face à une attaque de l'ampleur de celle qui nous frappe, et en considérant le projet que nous désirons mettre de l'avant, un moyen ultime s'impose: la grève générale illimitée. à la suite d'une escalade de moyens de pression entammée dès l'automne passé dans le but de promouvoir une éducation gratuite, accessible et de qualité, les membres de l'AFESH présents et présentes à l'assemblée générale annuelle du mois d'août ont jugé le recours à la grève générale nécessaire pour satisfaire nos revendications."


Ouf!

C'est arrivé souvent que je n'étais pas d'accord avec les façons de faire de l'AFESH parce que je trouvais qu'ils ne s'arrangeaient pas pour que les étudiants ait le capital de sympathie du public, mais il reste que je vise les mêmes buts pour les même raisons...

De toute façon... première assemblée générale le 18 septembre... histoire à suivre. (Pointez-vous gang!)

Toujours montrant ses dents, les 2 feuilles formant le "Bulletin de la rentrée" passe sur plusieurs sujets touchant à la mobilisation étudiante, les pas fins des SVE (service à la vie étudiante) qui les ont expulsés de leur local en changeant les serrures, l'ASSÉ (on le sais qu'ils sont beaux, fins et forts), le boycott de l'agenda Coop UQAM et finalement... les assurances!

Il n'est pas question que j'en écrive long sur ce sujet (qui m'a volé assez de temps a attendre pour voter) sachez seulement que l'administration de l'université refuse de collecter en passant par son système de facturation.
Parce que nous n'avons pas choisi la "bonne" compagnie d'assurance?
Parce qu'elle ne reconnait pas la légitimité de l'AFESH?

boah...

Bonne rentrée!

1 commentaire:

*Natacha* a dit…

Je m'insurge.... sachez madame la rectrice par intérim que je suis d'attaque même si le coeur y est moindre qu'en 2005 !!!! GRIRRR !!!