MONTRÉAL, le 15 nov. - En accord avec les revendications étudiantes, Québec solidaire s'oppose au dégel des frais de scolarité et exige un réinvestissement digne de ce nom en éducation postsecondaire. "Le dégel des droits de scolarité freinera l'accessibilité aux études postsecondaires. Le Ministère de l'Éducation ne dit pas autre chose dans une étude rendue publique il y a quelques jours. Québec solidaire renvoie donc Mme Courchesne à ses devoirs : qu'elle relise l'étude en question et en tire les conséquences nécessaires" affirme la co-porte-parole de Québec solidaire Françoise David. "À Québec solidaire, nous proposons de réduire progressivement les frais de scolarité afin de parvenir à terme à une gratuité scolaire réelle" ajoute Françoise David.
La situation de précarité que vit présentement l'UQAM est symptomatique du sous-financement chronique dont souffre tout le réseau postsecondaire. Le dernier rapport du Vérificateur général indique que si rien n'est fait, les missions premières de l'UQAM que sont l'enseignement et la recherche sont en péril. "Québec solidaire demande au gouvernement de donner les moyens à l'UQAM d'être la grande université publique qu'elle doit être : ouverte sur la société civile, démocratique, accessible et audacieuse" indique Jonathan Vallée-Payette, porte-parole de Québec solidaire en matière d'éducation.
Par ailleurs, Québec solidaire s'inquiète de la vigueur des interventions policières qui ont eu lieu à l'UQAM et au Cégep du Vieux-Montréal. "Bien sûr, ces établissements s'assurent de la sécurité de leur personnel et de leurs biens. Cependant, nous appelons les directions à éviter toute attitude répressive. Personne n'a intérêt à ce que le climat de méfiance réciproque et de cloisonnement entre les instances universitaires et étudiantes ne perdure" affirme Jonathan Vallée-Payette.
Francis Boucher
Communications
Québec solidaire
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francis.boucher@quebecsolidaire.net
Et à propos de la manifestation d'hier ainsi que de nos revendications:
MONTREAL, le 15 nov. /CNW Telbec/ - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) appuie les étudiantes et les étudiants qui manifestent aujourd'hui pour le droit à une éducation gratuite, publique et de qualité. "Il faut cesser de voir l'éducation comme une dépense, car c'est un investissement pour la société. Nous déplorons le sous-financement postsecondaire supérieur et nous dénonçons la hausse des frais de scolarité qui représente un frein à l'accessibilité aux études supérieures et porte atteinte au droit à l'éducation", de dire le président de la CSQ, Réjean Parent. Pour la CSQ, il est malhonnête d'invoquer les faibles coûts des droits de scolarité universitaire au Québec en comparaison de ceux des autres provinces pour augmenter les frais et justifier un désengagement de l'Etat. Ce n'est pas en haussant les frais que les gouvernements régleront les problèmes de sous-financement.
Pour la CSQ, le financement public est essentiel à la réalisation de la mission publique de l'éducation portée par l'ensemble des établissements du Québec, tout ordre d'enseignement confondu et doit garantir l'accessibilité aux études postsecondaires.
La CSQ déplore aussi que certaines administrations collégiales aient brandi le spectre de la loi 43 pour empêcher le droit de grève bien légitime aux associations étudiantes alors que tout le monde sait que cette loi inique s'adresse aux employés du secteur public. "C'est un affront à l'intelligence des étudiantes et des étudiants, et, ceux qui ont recours à cet argument devraient avoir honte de le faire", de conclure Réjean Parent.
Profil de la CSQ
La CSQ représente quelque 155 000 membres, dont plus de 100 000 dans le secteur public, la grande majorité dans le secteur de l'éducation. Elle est présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Renseignements: Marjolaine Perreault, Attachée de presse CSQ, Tél. cell.: (514) 235-5082, Perreault.marjolaine@csq.qc.net
J'étais pas supposée décrocher? Ouf ça va me prendre une cure de désintox on dirait... :P
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