mardi 17 avril 2012

Pendant ce temps près des bureaux de ministres...

J'ai entendu parler par un ami d'une amie d'un ami qui a vu l'ours, que les flics qui surveillent les bâtisses abritant les bureaux de ministres durant la nuit, y compris leurs bureaux de députés, sont sur le gros nerf. Agressivité, fouilles abusives, obligation de s'identifier sous la menace, et vérification des visages avec une banque de visages déjà en leur possession. Même pas besoin de s'approcher des bureaux en question, juste prendre l'air à plusieurs mètres autour.

Oui oui, c'est abusif, mais ça on le sait, ce n'est pas le point.

Le point est: watchez-vous.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est pour ça qu'il faut confronter autant que possible tous ceux-celles qui filment/photographient les manifestant(e)s. C'est une pratique qui aurait jamais dû être tolérée à prime abord, car là y en a probablement déjà les visages de milliers de gens dans leurs bases de données, qui pourront être utilisées pour le profilage.

Ce sont les flics qu'il faut photographier... pas les manifestants, marde!

Pwel a dit…

Je pense qu il faut faire preuve de jugement oui, et toujours photographier les flics oui, mais je refuse d entrer dans le jeu des flics. Manifester ce n est pas un crime, et si y a des manifs ou des actions plus sensibles ou les enthousiastes des cameras devraient se calmer, je pense qu on devrait continuer a laisser les gens filmer, photographier et diffuser des manifs. On a pas a nous faire sentir "criminels" d etre dans une manif a côté d un clown qui fait des bulles, ça va faire la repression!